Le concept d’origine canadienne Queues de Castor ouvre sa première unité en France et veut y développer un réseau.
L’enseigne d’origine canadienne Queues de Castor a ouvert, en juin, une première unité dans le centre de Lyon, après avoir testé le concept en événementiel, sur les foires et marchés de Noël l’an dernier. Il s’agit de la déclinaison hexagonale de BeaverTails, fondé au Canada en 1978 et dont le PDG actuel, Pino di Loia, est un ancien franchisé du réseau.
La chaîne regroupe aujourd’hui 140 adresses au Canada, mais également aux Etats-Unis, au Mexique, au Japon, en Corée et aux Emirats arabes unis. Jerôme Bennouar est le master-franchisé français de l’enseigne avec ses associés Jérôme Quinet et Jean-Luc Suzeau. Le produit phare du concept est la « queue de castor », une pâtisserie traditionnelle canadienne à base de blé entier et étirée à la main afin de ressembler à une queue de castor, bien évidemment. Elles sont servies chaudes avec un choix de garnitures sucrées (chocolat-banane, coco-vanille, noix de péan…). En complément la boutique propose des poutines (frites fraîches, « crottes » (grains) de fromages et sauce gravy), et des Beaverdogs (hotdogs réalisés avec la pâte servant aux queues de castor), ainsi que des softs, des crèmes glacées et des bières canadiennes.
Dans l’Hexagone, l’idée est d’ouvrir une ou deux succursales supplémentaires, en particulier à Paris et à Clermont-Ferrand, avant de lancer un développement en franchise. Le concept se déploie sur des 50 à 70 m² en centre-ville, avec un décor de cabane canadienne, avec tête de caribou au mur, rames de pirogue et drapeaux du Québec. Quant à l’unité lyonnaise, elle vise les 180 000 euros de chiffre d’affaires annuel.