Au début de 2025, le secteur de l’immobilier confirme les tendances positives observées depuis le troisième trimestre. La diminution des taux d’intérêt, qui sont maintenant de 3,37 %. 1, loin des 4,20 % atteints il y a un an, apporte une nouvelle dynamique aux acheteurs, qui profitent également d’une amélioration des conditions d’octroi de crédit. En cas de stagnation du marché mondial, on assiste à une légère reprise.
Dans le réseau Laforêt, elle est déjà mise en place. Après une baisse de deux ans (-4 % en 2022 et -16 % en 2023), les ventes ont connu une baisse. Les taux de compromis augmentent de 7 % d’ici 2024.
TAUX D’INTÉRÊT 3.37%
En ce qui concerne les prix, le rééquilibrage est largement mis en place, même si certains secteurs et segments de marché n’ont pas encore connu une correction adéquate. Le plus difficile semble être surmonté. Cependant, il reste des ombres au tableau : d’une part, la capacité de financement des acquéreurs, qui n’est pas encore totalement rétablie, en particulier pour les primo-accédants ; d’autre part, le contexte politique et fiscal incertain, qui rend l’équilibre du marché extrêmement fragile.
Les intentions d’achat en progression…
La demande a connu un rebond accéléré au dernier trimestre, avec une augmentation de 11 % sur un an au niveau national, soit 6 points de plus que septembre dernier.
Ce phénomène se manifeste encore davantage à Paris, où les intentions d’achat augmentent de 19 %.
La révision des prix au m2 et la mise en place d’une hiérarchie depuis deux ans entre les arrondissements commencent à donner des résultats.
En Île-de-France, le redressement s’impose aussi. En septembre, la demande, qui était encore en baisse de 1 %, augmente finalement de 7 % en un an. Une véritable transformation! Enfin, dans les régions, les intentions d’achat sont en constante évolution, augmentant de 9 % à la fin du mois de décembre par rapport à 5 % en septembre dernier.
Tout au long du territoire, ce sont les appartements qui se démarquent. De cette manière, les projets d’achat dans ce secteur augmentent de 16 % par rapport à 9 % pour les maisons. S’il est indéniable que ces dernières demeurent le rêve de nombreux Français, la raison l’emporte sur les achats « coup de cœur », les acquéreurs préférant les biens qui préservent davantage leur patrimoine.
En ce qui concerne le profil des acheteurs, les secondo-accédants représentent la majorité de la demande, tandis que les primo-accédants ont des capacités de financement fragiles et que les investisseurs restent en retrait, échaudés par le calendrier de la rénovation énergétique et les contraintes de financement.
Une offre qui se reconstitue partout, sauf à Paris…
La reprise de l’offre, qui a augmenté de 15 % en un an, s’accélère également. La partie mécanique est en partie due à l’allongement des délais de vente. Cependant, elle reflète également le retour des propriétaires sur le marché, prêts à réaliser leurs projets en attente, face à des acheteurs qui sont redevenus solvables.
En Île-de-France (+19 %), le stock de biens disponibles se reconstitue ainsi qu’en régions (+15 %).
Paris est le seul à ne pas suivre cette tendance. En effet, dans la capitale, le marché, peu fourni par les nouvelles constructions, demeure en rupture de stock, alors que la demande augmente. Depuis septembre, la situation s’est même détériorée, avec une baisse des stocks, passant de -4 % à -8 %.
En ce qui concerne la répartition, l’offre se renouvelle davantage pour les maisons (+17 % contre +12 % pour les appartements), même si elle se stabilise un peu.
TRANSACTIONS : UN REGAIN D’ACTIVITÉ
Après une période de prudence au début de l’année, les acheteurs ont peu à peu renoué avec le marché au printemps, remettant à nouveau les vendeurs à la table des négociations.
Ce n’est pas une reprise, mais un redressement, qui s’accélère tout de même depuis l’été.
Paris est parfaitement représentatif de cette dynamique retrouvée : le nombre de transactions sous compromis y a augmenté de 11 % en un an. Cependant, c’est en Île-de-France que le véritable changement se produit. Alors que jusqu’alors les transactions étaient entravées par des prix trop élevés, la situation a connu une évolution radicale. Finalement, les obstacles du marché ont été réduits, et les transactions sont devenues plus fluides (+7 %).
Les vendeurs sont maintenant conscients qu’il faut accepter les négociations pour profiter d’un contexte bien plus favorable qu’il y a quelques mois. On observe également cette tendance à l’accélération dans différentes régions. Fin 2024, les ventes sous compromis ont augmenté de 5 % par rapport à 2,5 % en septembre.
De nos jours, les seconds-accédants jouent un rôle essentiel dans le marché, représentant 53 % des transactions. En revanche, ils sont exigeants et refusent de s’investir dans toutes sortes de travaux.
Ils ont tendance à éviter la difficulté de trouver un entrepreneur ou de gérer des démarches souvent chronophages. Un phénomène récent qui a un impact sur le marché des maisons, où les biens « Prêts à vivre » sont de plus en plus rares. Les primo-accédants, qui représentent 31 % des acquisitions, ont du mal à fournir un apport personnel adéquat, même si leurs capacités de financement ont été améliorées. L’obstacle majeur à l’obtention d’un prêt immobilier demeure cette contrainte, qui continue de limiter leur accès à la propriété.
Finalement, les investisseurs font preuve de prudence face au poids de la fiscalité et aux contraintes énergétiques. Alors qu’il y a quelques années, ils étaient plus d’un quart des transactions, ils ne représentent plus que 16 % du marché.
La correction des prix marque un ralentissement
En cas de confirmation, la baisse des prix ralentit à la fin de 2024, passant de -4,5 % à la fin septembre à -3,6 % sur un an.
Au niveau parisien, le marché immobilier connaît une diminution de 3,9 %, avec un prix moyen au mètre carré de 9 470 €, bien inférieur aux 11 000 € affichés il y a quatre ans. Ce recul permet de ramener les prix à un niveau un peu plus bas que celui de 2018, avant la hausse des prix des années suivantes.
Les transactions sont désormais effectuées sans négociations lorsque le prix est en accord avec les conditions du marché et la solvabilité des acquéreurs. Il semble que l’équilibre ait été restauré, avec 11 arrondissements situés en dessous de 10 000 €/m2 et 9 au-dessus.
Le recul est le plus prononcé en Île-de-France, où les prix ont baissé de 7,9 % en un an. Le processus de rééquilibrage continue donc aujourd’hui, mais de manière moins marquée : passé sous la barre des 4 000 €/m2 à la fin du premier semestre 2024, le prix au mètre carré continue de diminuer pour atteindre 3 907 €/m2 en décembre 2024. Au niveau national, les maisons sont particulièrement touchées par la baisse des prix (-7,3 % pour un prix moyen de 2 341 €/m2) que les appartements (-2,6 % pour 4 566 €/m2).
À la fin de la pandémie, les tarifs des logements avaient augmenté rapidement, grâce à une demande élevée et à des conditions de financement favorables. Toutefois, le secteur immobilier est maintenant en train de se réajuster.
Les prix ont légèrement diminué en régions, avec une baisse de -2,2 % en décembre contre 3,9 % en septembre. Cependant, cette dynamique cache des différences significatives : d’une part, les périphéries, où de nombreux propriétaires restent réticents à modifier leurs prix et ne trouvent pas preneur, et d’autre part, les grandes métropoles, où le recul est plus prononcé, oscillant entre 2 et 5 %. Il s’agit d’une correction globale, mais également d’une résistance plus prononcée dans certains territoires.
LES DÉLAIS DE VENTE FRÔLENT LES 100 JOURS
En 2024, il est nécessaire de compter en moyenne une semaine supplémentaire qu’en 2023, soit 97 jours, pour conclure un accord de vente, à l’exception de Paris où il faut seulement 82 jours.
Les délais sont en Île-de-France dans la tendance nationale à 96 jours (+7 jours en un an) et à 99 jours en régions (+9 jours), avec un effet toujours plus marqué sur les maisons (108 jours) que sur les appartements (94 jours). Cette durée reflète la disparité de perception du marché entre les vendeurs et les acquéreurs. Les premiers s’opposent à la diminution de leur prix, refusant de se conformer aux nouvelles conditions du marché, tandis que les seconds, plus prudents, étudient attentivement les conséquences financières de leur achat, en tenant compte de tous les éléments, tels que la fiscalité locale.
LES NÉGOCIATIONS GAGNENT DU TERRAIN
Tandis qu’elles étaient liées à 6 logements sur 10 en 2022, les discussions se déroulent maintenant dans 9 cas sur 10, avec des marges allant jusqu’à 5,9 %. Les différences de prix sont plus faibles à Paris (4,5 %, soit +0,1 point par rapport à 2023), tandis que l’Île-de-France est dans la moyenne nationale (5,9 %, soit +1,1 point). En régions, ils sont légèrement plus élevés (6 %, soit +0,2 point). En raison des mêmes dynamiques de marché, ces différences de prix sont plus prononcées sur les maisons (6,3 %) que sur les appartements (4,6 %).
Au cours de l’année 2024, les principales données du marché immobilier ont peu à peu donné des signes encourageants, suggérant un redressement de l’activité, soutenu par des conditions de financement plus avantageuses et une diminution des prix. Les horizons économiques sont aussi prometteurs : la Banque de France prévoit une croissance de 1,2 % en 2025, puis de 1,6 % en 2026, après un modeste 0,8 % prévu cette année.
Le redressement du marché immobilier reste fragile, avec des personnes privilégiées qui font face à des obstacles pour accéder à la propriété et des investisseurs qui sont particulièrement prudents en ce qui concerne la fiscalité et les contraintes de rénovation énergétique. De plus, la France est préoccupée par sa situation : même si la Banque Centrale Européenne vient d’annoncer une quatrième baisse des taux, l’instabilité politique accentue un climat d’incertitude, qui reste un obstacle à une reprise durable.
« Après deux ans et demi de tensions, le marché immobilier commence à montrer des signes de redressement, bien que ceux-ci restent fragiles. L’évolution de cette dynamique est incertaine, et les mois à venir seront cruciaux. Les décisions du nouveau gouvernement et la future loi de finances 2025 joueront un rôle déterminant pour consolider, au minimum, les améliorations constatées récemment. L’élargissement du Prêt à Taux Zéro, actuellement suspendu, est particulièrement
attendu pour stimuler l’accès à la propriété des primo-accédants. Par ailleurs, l’enjeu de l’indécence énergétique des logements classés G, à partir de janvier 2025, est un dossier crucial qui nécessite une action forte et rapide de nos dirigeants. Si ces réformes sont menées avec diligence, elles soutiendront le marché qui, depuis 2020, traverse une période de turbulences, marquée par la succession de ministres du logement « , conclut Yann Jéhanno, Président de Laforêt.
EN 2025, LAFORÊT RÉAFFIRME SA POSITION DE RÉFÉRENT DE L’IMMOBILIER
Réseau n° 1 de la confiance depuis 14 ans, connu par près de 8 Français sur 10, Laforêt continue de cultiver jour après jour son esprit pionnier et sa volonté d’efficacité à travers ses 720 agences réparties partout en France. Un leadership que l’enseigne affirmera de nouveau en 2025 à travers une stratégie ambitieuse, tournée vers l’innovation, la diversité des solutions apportées et la recherche permanente de l’excellence.
Une stratégie « multi métiers » pour répondre à tous les besoins immobiliers
Afin de satisfaire au mieux les attentes des Français, Laforêt met en œuvre une vaste gamme d’expertises et de professions. Le réseau comprend des postes tels que Conseiller en vente, Conseiller en location, Gestionnaire de copropriété ou encore Chargé de gestion locative, qui couvrent tous les aspects de l’immobilier de proximité. Un avantage qui sera encore mis en avant cette année grâce aux recrutements et à la formation, ainsi qu’à l’utilisation de nouveaux outils numériques.
La formation au service de la montée en compétences
Afin d’améliorer encore davantage son niveau de service, l’expert en immobilier envisage de mettre en œuvre diverses innovations, telles que la mise en place d’une Charte Qualité pour tous ses employés et leurs clients. De plus, chaque franchisé recevra une formation spécialement conçue pour les dirigeants, dans le but d’améliorer l’excellence commerciale au quotidien.
LAFORÊT RECRUTE ET FORME !
Le réseau lance dès le 6 janvier 2025 une campagne de recrutement multicanale pour pourvoir plus de 1 000 postes à travers la France. Laforêt propose des opportunités variées dans tous les métiers de l’immobilier, accessibles à tout type de profils. La campagne inclut un spot de radio diffusé sur les 130 stations locales et nationales de la régie Les Indés Radios, des soirées carrières en agence et des visio carrières interactives, confirmant son engagement pour l’emploi et son dynamisme dans un secteur en pleine évolution.
Laforêt affirme sa personnalité incontournable et singulière
En 2025, Laforêt mettra en avant sa particularité en étendant le secteur des biens familiaux et de caractère, un secteur qui offre de nombreuses opportunités de développement. Cette particularité sera également mise en évidence dans une nouvelle plateforme de communication et une campagne de télévision. Enfin, démontrant son esprit novateur, le réseau intensifiera ses initiatives en matière de responsabilité sociale des entreprises.
» Après des années exceptionnelles, marquées par des conditions inédites, le marché immobilier est devenu plus complexe. Dans ce contexte, Laforêt reste plus que jamais aux côtés des Français pour les accompagner dans la réussite de leurs projets immobiliers. Grâce à la diversification de nos métiers et à notre engagement constant pour l’excellence, nous plaçons la satisfaction client au cœur de notre action et souhaitons continuer à être une référence de confiance « , conclut Yann Jéhanno, Président de Laforêt.
ACCÉLÉRER SA DÉMARCHE RSE : LAFORÊT, PREMIÈRE ENSEIGNE IMMOBILIÈRE LABELLISÉE ENSEIGNE RESPONSABLE
Depuis sa fondation il y a 33 ans, Laforêt joue un rôle essentiel dans l’amélioration de la qualité de vie de ses clients, de ses franchisés et des 4 800 employés de son réseau. Son objectif est d’inscrire son projet dans un modèle responsable qui prend en compte les enjeux sociétaux, tout en mettant l’accent sur la formation et les interactions avec les professionnels de son réseau. L’obtention cette année du label Enseigne Responsable confirme cette démarche.
S’engager pour un service immobilier durable et responsable
Depuis 2022, l’enseigne numéro un de la confiance dans le domaine de l’immobilier, engagée dans une trajectoire RSE, notamment grâce à la Fondation d’entreprise Laforêt, a actuellement accéléré sa politique responsable. En adhérant à tous les critères du label Enseigne Responsable, Laforêt démontre son engagement réel et sa volonté de fiabilité.
Le label Enseigne Responsable favorise la modification des pratiques en mettant en place un référentiel de 53 engagements conformes à ISO 26 000 et aux Objectifs de Développement Durable, qui prennent en compte les pratiques de l’enseigne dans divers domaines tels que les conditions de travail, l’environnement et la fidélité aux pratiques commerciales.
Une labellisation qui confirme les engagements de Laforêt
Laforêt devient ainsi la première enseigne d’un réseau d’agences immobilières à être labellisée.
Une reconnaissance qui rend compte des efforts déjà réalisés mais qui fixe aussi un cap pour les années à venir. Mesure de l’impact carbone, diffusion des bonnes pratiques RSE, loyauté des pratiques… Avec l’aide du Collectif Génération Responsable, Laforêt se fixe ainsi une feuille de route pour plusieurs années.
« Nous sommes particulièrement fiers de l’obtention du label Enseigne Responsable qui traduit notre engagement à respecter des critères stricts en matière de développement durable, de consommation responsable et d’engagement sociétal. Pour nos clients, cela garantit que chaque démarche qu’ils entreprennent avec nous s’inscrit dans cette dynamique, où qualité de service et amélioration continue vont de pair. À titre d’exemple, avec plus de 4,8 millions de passoires thermiques en France, l’immobilier joue un rôle clé dans les enjeux de la RSE et de la transition énergétique. « , conclut Yann Jéhanno, Président de Laforêt.
À propos de Laforêt
- En France depuis 1991
- Le premier réseau français de créateurs d’agences immobilières franchisées
- Les domaines de l’achat, la vente, la location, la gestion locative, le syndic de copropriété et l’immobilier commercial
- n° 1 de la confiance depuis 14 ans et élue chaque année depuis 5 ans Meilleure Franchise Immobilière
- Fondation d’entreprise en 2022 pour contribuer au mieux-vivre de demain