Nous pensons pouvoir atteindre à terme 145 à 160 concessions en France, au rythme de 10 à 15 ouvertures par an.
Comment votre réseau sous enseigne Magiline a-t-il vécu ces deux dernières années, difficiles pour le secteur de la piscine ?
Dire qu’elles ont représenté une promenade de santé serait mentir. Mais nous nous en sommes plutôt bien sortis. D’abord parce que notre offre, positionnée moyen à haut de gamme, s’adresse à une population mieux à même d’absorber les à-coups de l’économie que, par exemple, les clients des enseignes low-cost. Ensuite parce que nous avons su faire la différence en terme d’innovations, à la fois sur nos produits et nos méthodes de vente. Alors oui, nous avons été un peu chahutés, mais nous avons bien tenu. Notre réseau, d’ailleurs, a continué de grandir pour atteindre aujourd’hui les 101 concessionnaires (en France). Et si nous avons du procéder à quelques ajustements afin d’homogénéiser la qualité de nos représentants, aucune sortie volontaire n’est à déplorer dans nos rangs.
Quand aux perspectives pour 2010, je suis très optimiste. Nous avons terminé mars à +36 % de chiffre d’affaires, par rapport au même mois de 2009, et devrions progresser dans des proportions comparables en avril. Le marché repart fort. Ne manque plus qu’une belle saison pour confirmer.
Combien comptez-vous encore ouvrir de concessions en France ? Quels profils de partenaires recherchez-vous ?
Nous pensons pouvoir atteindre à terme 145 à 160 concessions en France, au rythme de 10 à 15 ouvertures par an. Il reste, un peu partout dans l’Hexagone, des territoires susceptibles d’accueillir de nouvelles concessions Magiline. Et notre réseau présente aussi des opportunités de reprises d’unités existantes dont les propriétaires souhaitent partir à la retraite.
En ce qui concerne les partenaires recherchés, nous voulons des gens de talent, au profil soit commercial soit technique. Avec trois critères importants : qu’ils soient professionnels – pas forcément issus de la piscine mais avec une vraie propension à l’apprentissage -, qu’ils dégagent une énergie positive et qu’ils partagent notre éthique et nos valeurs, celles d’un réseau ouvert, dans lequel les adhérents s’impliquent et participent à la vie de l’entreprise.
Notre droit d’entrée s’élève à 30 000 euros, mais nous ne prélevons ni royalties ni redevances publicitaires. Ce qui ne nous empêche pas, d’une part d’être très présents en matière d’animation et d’autre part de communiquer beaucoup dans la presse, en télévision et sur Internet, tout simplement parce que cela fait partie de notre ADN.
Magiline est également de plus en plus présente à l’international. Quels sont vos objectifs dans ce domaine ?
Quand on fait beaucoup de Recherche & Développement (les produits Magiline sont protégés par 84 brevets internationaux), que l’on dispose d’un outil industriel fort, fabriquer pour un pays ou pour cent coûte la même chose. L’international est donc de facto devenu un axe important de notre développement. Avec près de dix nouveaux pays ouverts par an depuis deux ans, nous avons aujourd’hui une vraie appétence pour l’export. Magiline est déjà présent au Royaume Uni, en Belgique, en Allemagne, en Suisse, en Autriche, en Roumanie, en Bulgarie, en République Tchèque, en Italie, en Grèce, en Espagne, au Portugal, au Maroc, en Algérie et en Tunisie. Soit via des filiales, soit en partenariat avec des importateurs, une formule qui s’approche de la master franchise. Et nous comptons nous installer bientôt à Dubaï, en Thaïlande, au Viet Nam, en Malaisie ou encore en Indonésie. Ce qui portera notre portefeuille total de points de vente dans le monde (France comprise) à 250 unités.
