Lancée en franchise en 2015, l’enseigne de boucherie Le Bœuf Tricolore poursuit sa croissance sur la base d’un concept qualitatif.
Seul réseau de boucherie en franchise, Le Bœuf Tricolore regroupe aujourd’hui 25 unités aujourd’hui, dont 15 en franchise. Après Vannes, qui a ouvert en mars, d’autres inaugurations sont prévues en 2018, dont Royan, Mérignac, Lunel et Le Mans. « Nous devrions atteindre la trentaine d’unités fin 2018, explique Sonia Pineau, présidente-directrice générale de la chaîne. À terme, l’idéal serait d’être présent sur toutes les grandes villes françaises. Nous attachons une part importante à la formation de nos bouchers. Et notre laboratoire élabore des recettes exclusives qui remporte un succès auprès de nos clients et facilitent la préparation des repas ».
Parallèlement, l’enseigne d’origine familiale se structure progressivement. Elle a renforcé l’animation des points vente (promotions à la quinzaine, semaine mettant l’accent sur le porc par exemple, opération autour de Noël, etc.). Elle dispose d’une centrale de référencement auprès de la filière (producteurs et abattoirs). Le réseau procède également à l’harmonisation de la décoration et de la signalétique des magasins.
Le Bœuf Tricolore a été créé par Jean-Jacques Pineau, avec l’idée – dans un contexte marqué par différents scandales sanitaires – de revaloriser la filière et rassurer le consommateur. Le concept se veut donc qualitatif : il propose de la viande (bœuf mais aussi agneau et porc) 100 % française de tradition bouchère à des prix compétitifs, en privilégiant les filières courtes.
Pour rejoindre la chaîne, il faut, de préférence, être un boucher expérimenté. Mais un boucher peut s’associer avec un investisseur, et vice-versa. Les implantations se font en périphérie des grandes villes, sur des surfaces allant de 300 à 500 m² et disposant d’environ 80 places de parking. Les boucheries les plus importantes emploient de 15 à 20 salariés.