La franchise chocolatière Yves Thuriès veut généraliser un nouveau concept mettant en avant sa qualité de « récoltant ».
Créé en 1991 par un double Meilleur Ouvrier de France, l’enseigne Yves Thuriès – qui, depuis 2013 a été reprise en plusieurs étapes par le groupe alsacien Salpa, dirigé par Jean-Paul Burrus – présente son nouveau concept. C’est désormais en tant que « chocolatier-récoltant » que la chaîne entend se développer.
Yves Thuriès est en effet une des rares grandes marques de chocolat à disposer de ses propres plantations de cacao (540 hectares en Equateur) et de noisettes (200 hectares dans le Lot-et-Garonne), ce qui lui permet d’assurer la totalité des besoins de l’unité de production de Marssac-sur-Tarn avec une qualité constante, mais aussi celles des autres marques du groupe (Schaal Chocolatier, Marquise de Sévigné, Côte de France, toutes produites près de Strasbourg). Elle entend donc capitaliser sur cet aspect.
A l’heure actuelle, trois boutiques sont déjà passées au nouveau concept : à La Varenne, Lannion et Nice. Par ailleurs, en décembre, six magasins à l’enseigne Maiffret ont été repris à Paris et en banlieue, et vont passer progressivement sous la bannière Yves Thuriès. Avec ces acquisitions, le réseau regroupe désormais 71 points de vente, dont 52 en franchise, contre une soixantaine au total il y a un an. Mais la chaîne entend bien ne pas s’arrêter là et vise une centaine de magasins, dont les trois quarts en franchise, d’ici 2020.
Autre objectif : l’international avec en particulier les Etats-Unis, où la marque est déjà présente depuis 2013 via des revendeurs et des clubs d’amateurs, et le Japon. Dans ce but l’outil de production a été mis aux normes internationales.