Le groupe Monceau Fleurs, holding de contrôle des enseignes Monceau Fleurs, Happy et Rapid'Flore a été placé sous procédure de sauvegarde le 27 octobre. Sans conséquence pour ses réseaux de franchisés, précise la direction du groupe.
Le groupe Monceau Fleurs a sollicité du Tribunal de Commerce de Paris l'ouverture d'une procédure de sauvegarde. La holding de contrôle des réseaux Monceau Fleurs, Happy et Rapid’Flore veut en effet engager la renégociation de ses dettes, composées principalement de dettes financières, et s’élevant à un total d’environ 29,5 millions d’euros (dont 23 M€ de dettes obligataires).
La procédure a été ouverte le 27 octobre et assortie d’une période d’observation de six mois. Un administrateur et un mandataire judiciaire ont été nommés. « La sauvegarde n’aura pas d’impact sur la direction du groupe, et notamment sa direction générale », indique un communiqué. Une direction générale étoffée depuis décembre 2010 et l’arrivée aux côtés de Dominique Munier de Paul Mir, ex-PPR, au poste de dg exécutif, avec la mission de restructurer et de rationaliser la holding.
Elle n’aura pas non plus de conséquences, est-il précisé, sur les activités opérationnelles du groupe Monceau Fleurs : centrales d’achats et livraison et services auprès des réseaux franchisés Monceau Fleurs (158 magasins en France), Happy (72 boutiques) et Rapid’Flore (196 points de vente).