Le mastodonte de la distribution textile et de chaussures (Caroll, Kookaï, San Marina…), confronté à d'importantes dettes et à la crise, se veut rassurant sur ses capacités financières et sur sa stratégie de relance.
Avec ses vingt marques de prêt-à-porter (Caroll, Chevigon, Naf Naf…) et de chaussures (André, Minelli, San Marina…) soit 4 800 points de vente intégrés et affiliés sous enseignes, le groupe Vivarte est un géant aujourd’hui fragilisé par la crise, comme beaucoup de distributeurs de l’équipement de la personne. Selon l’agence Reuters, citant plusieurs sources bancaires, Vivarte ne respecterait pas certaines des conditions qui entourent 3,43 milliards d'euros de prêts. Des difficultés conduisant ces mêmes sources bancaires à s’interroger quant à la capacité du groupe à honorer ses dettes…
Face à ces allégations, Vivarte, propriété du fonds britannique Charterhouse depuis 2007, a tenu à apporter plusieurs précisions, rappelant notamment les principales actions menées par son président Marc Lelandais (nommé en juillet 2012) pour renforcer les performances du groupe : revalorisation de l’offre, concentration du portefeuille d’enseignes, rénovation du réseau de magasins, déploiement sélectif à l’international etc.
En dépit d’« un environnement économique et de consommation défavorable », Vivarte indique avoir limité le recul de ses ventes à 2,5 % sur les dix derniers mois de l’exercice en cours, et présenter un niveau de rentabilité opérationnelle supérieure à 12 % le positionnant « parmi les meilleurs de son industrie ». Enfin, le groupe met en avant « un matelas de trésorerie très significatif », à hauteur de 600 millions d’euros, devant lui permettre de faire face avec sérénité aux échéances de dette des trois prochaines années.
