Malgré les défis économiques, le marché de l’habitat propose de nombreuses opportunités, surtout à travers les franchises et autres tendances de consommation. Celles-ci sont notamment axées sur la rénovation énergétique et l’acquisition de produits locaux.
Défis et opportunités post-Covid pour le secteur de l’habitat :
En dépit de la crise sanitaire liée à la pandémie Covid-19, le secteur de l’habitat a pu résister. Il représente toujours un pilier important du BTP. Entre autres, le marché de la rénovation a su profiter des confinements.
Par ailleurs, marqué par l’inflation, le contexte économique actuel pose des défis pour ce domaine. Le marché de l’occasion, par exemple, a gagné en popularité face à la montée des prix. Quant au secteur du télétravail, il a favorisé les projets de réaménagement intérieur. Environ 4 % des participants déclarent pratiquer le télétravail quotidiennement ou presque.
Suite à cette catastrophe sanitaire, le rôle de l’habitat a été renforcé comme étant un refuge. Selon une étude réalisée par l’institut CSA pour HomeServe, de nombreux Français sont disposés à investir davantage dans leur domicile. Même si le contexte économique est potentiellement défavorable, le marché pourrait bénéficier de cette tendance à la réappropriation du domicile.
Fortement influencé par de nombreux facteurs externes, ce secteur reste sensible au contexte économique global. Il est souvent l’un des premiers à ressentir les conséquences négatives lors d’une crise économique. C’est le cas, car les consommateurs tendent à épargner plutôt qu’à investir.
Il faut savoir que lorsque les transactions immobilières sont florissantes, le marché de l’habitat suit également la tendance. Il en va de même pour le marché de l’immobilier. Les politiques environnementales ont aussi un impact significatif, notamment en ce qui concerne la rénovation énergétique.
Les tendances de consommation des ménages :
Vaste, le marché de l’habitat comprend divers segments, incluant le bricolage, le jardin, l’électroménager, etc. Les grandes surfaces de bricolage, par exemple, occupent une part importante du marché, représentant 26 milliards d’euros. De même, les artisans indépendants, les architectes, les décorateurs ou encore les courtiers en travaux jouent un rôle essentiel dans ce secteur.
En se basant sur l’étude approfondie effectuée par Sofinco et l’Institut de la Maison, nombreuses sont les tendances de consommation des ménages français. En dépit de l’augmentation du coût de l’énergie et de la baisse des dépenses, les ménages ont comme priorité les frais liés à l’habitat.
En 2023, 11 millions de foyers ont déjà planifié d’acheter des meubles, privilégiant les produits fabriqués en France. Avec la rénovation énergétique en plein essor, la plupart envisagent aussi d’entreprendre des travaux pour économiser de l’énergie.
Des opportunités pour toute franchise sur le marché de l’habitat :
En 2019, une étude de l’Observatoire Habitants-consommateurs de l’Habitat privé a établi quatre profils différents de propriétaires. Parmi ceux-ci, les embellisseurs et les (re)constructeurs présentent un intérêt propre pour les franchises dans ce secteur.
Couvrant tous les segments du marché, ces franchises offrent une formation initiale et un accompagnement solide à leurs membres. Cela constitue une option pertinente pour les individus désireux de créer leur entreprise sur ce marché.
Il est possible d’accéder à ces franchises sans compétences techniques prérequises, même pour les personnes n’ayant aucune expérience en bricolage. Il suffit de posséder des capacités en gestion, en commerce et en management. Il faut comprendre qu’un franchisé dans l’habitat est avant tout un chef d’entreprise, mais aussi un commerçant.
En revanche, les professions comme le courtage en travaux ou bricolage à domicile exigent une certaine appétence et expérience dans le domaine.
Chiffres importants :
- Marché du bricolage : 26 milliards d’euros ;
- Secteur de l’ameublement : 10 milliards d’euros ;
- Segment de l’univers jardin : 9 milliards d’euros ;
- Marché de l’électroménager : 8 milliards d’euros.
- Achat d’appareils électroménagers envisagé : 3,8 millions de foyers ;
- Intention d’acquisition d’objets de décoration : 5,1 millions de foyers ;
- Possibilité de désistement d’un achat : chez 70% des foyers ;
- Préférence pour des articles d’occasion : chez 30% des Français ;
- Disposition à consacrer plus de ressources financières à leur logement : 21% des Français ;
- Augmentation du budget pour la maison de 150 euros à 299 euros par mois est envisagée par 33% des Français ;
