Considérée comme l’une des gastronomies les plus riches du moment, la cuisine nikkei désigne le métissage des cultures alimentaires péruviennes et japonaises.
La cuisine nikkei est la rencontre explosive entre la culture péruvienne et la culture japonaise. Après les migrations espagnoles, chinoises et italiennes, le Pérou connaît à la fin du XIXe siècle une importante vague migratoire japonaise. De nombreux paysans débarquent en quête d’une terre promise, composant une main d’œuvre bon marché. Ces migrants « nikkei », littéralement « d’origine japonaise » s’intéressent alors aux plats emblématiques de la culture « criolla », le noyau dur de la cuisine péruvienne qui s’est structurée au moment de la conquête espagnole.
Cuisine « fusion »
D’un côté, le miso, le wasabi, le yuzu, la sauce soja, le dashi, ce fameux bouillon de poisson, le vinaigre de riz, le saké et j’en passe… De l’autre, la coriandre, le piment, le maïs, la noix de coco, la menthe noire (appelé huacatay), le citron vert, l’oignon rouge, le mezcal…
Au Pérou le ceviche, le caucau, le tiradito.
Au Japon, les sashimi et autres onigiri…
En ajoutant les ingrédients des uns aux recettes des autres, on obtient une gastronomie savoureuse, qui fait la part belle au poisson, au sésame et aux saveurs relevées.