Confrontés à une baisse du nombre de mariages, les enseignes de franchise et professionnels du secteur sont invités, selon une étude du cabinet Xerfi, à repenser et enrichir leur offre.
Le mariage a moins la cote. En 2010, 243 000 unions (source INSEE) ont été célébrées en France métropolitaine (contre 256 000 en 2009 et 273 500 en 2008) soit 20 % de moins qu’en 2000. A cette « baisse structurelle » vient se greffer une conjoncture peu favorable, analyse Xerfi : croissance neurasthénique, taux de chômage durablement élevé, gains de pouvoir d’achat faméliques etc. Conséquence : la peur de l’avenir risque fort d’inciter les couples à différer leur mariage dans les mois, voire dans les années à venir. « Dans ce contexte difficile », le cabinet d’études estime que le marché du mariage atteindra tout de même 4,5 milliards d’euros d’ici 2013.
Confrontés à ce recul de la demande et à l’hyper saisonnalité de l’activité, les distributeurs su secteur ont tout intérêt à adapter leur stratégie selon Xerfi. Divers leviers d'action sont préconisés. En premier lieu la diversification de l’offre, centrée autour des besoins des consommateurs : par exemple les faire-part et les dragées chez Hervé Mariage (19 magasins sous enseigne en propre et en partenariat) ou les alliances et les services photo (Point Mariage -une soixantaine de points de vente gérés en direct et en franchise- une des 3 chaînes de franchise du Groupe Pronuptia).
Autre piste pour les spécialistes de la robe de marié, « une politique de prix offensive misant sur de l’entrée de gamme, notamment à travers des marques de distributeurs ». Une stratégie notamment adoptée par Tati. Enfin, Xerfi met en avant les formules alternatives comme la location ou l’occasion. Répandue sur le net, ces formules commencent à séduire les enseignes physiques spécialisées telles que Fortunée ou Graine de Coton.
