Nous prévoyons entre 10 et 15 ouvertures en franchise par an, pour arriver à 50 % de franchise, contre 30 % à ce jour.
Vous prévoyez d’accélérer le développement en franchise de La Croissanterie, afin d’augmenter la proportion d’unités franchisées dans votre réseau aujourd’hui majoritairement succursaliste : pourquoi ?
Pour plusieurs raisons, car la franchise présente plusieurs avantages. D’abord, elle va nous permettre d’accélérer le développement du réseau tout en mesurant l’investissement financier. Nous prévoyons entre 10 et 15 ouvertures en franchise cette année, par de nouveaux franchisés et par des franchisés en place. Et nous maintiendrons ce rythme de développement pour arriver à 50 % de franchise. Alors qu’à ce jour, La Croissanterie, c’est 170 points vente dont 20 à l’étranger, 40 en franchise, exploités par 13 franchisés, et 110 en direct.
Ensuite, elle va permettre à notre réseau jusqu’alors essentiellement succursaliste de bénéficier du dynamisme d’entrepreneurs indépendants. Le premier franchisé La Croissanterie a ouvert en 1982, mais jusqu’ici, c’était plutôt des opportunités, tandis qu’aujourd’hui, nous voulons vraiment développer la franchise.
Quels profils de candidats recherchez-vous en priorité ? Quels investissements vos futurs franchisés doivent-ils prévoir ?
Nous voulons diversifier les profils de nos partenaires. Il peut s’agir de cadres en reconversion ou de commerçants indépendants, parfois issus de la restauration traditionnelle, qui souhaitent devenir exploitants ou investisseurs à la tête de plusieurs points de vente.
Aujourd’hui, nous sommes implantés à 77 % en centre commercial, surtout en propre. Nous voudrions inverser la tendance en nous implantant davantage en centre-ville par le biais de la franchise. Qui va nous permettre de toucher des candidats qui connaissent leur ville, et leur donner l’occasion de développer plusieurs unités dans leur région.
Nous recherchons des emplacements N°1, près des grands flux, près des grandes enseignes, avec un fort passage piéton, car La Croissanterie est un concept de captation par la vitrine, avec une surface linéaire importante, pas de destination.
Le concept nécessite entre 240 et 380 000 € d’investissement initial hors pas de porte. Cela inclut tout le matériel spécifique : une zone labo de 40 m², le mobilier, revêtement de sols, murs, chambre froide, four, frigo, équipement informatique, vestiaire, bureau, machine à café, caisses, terrasse etc.
En apport personnel, il faut prévoir 65 à 100 000 € minimum. Un point de vente de 80 à 130 m² emploie entre 3 et 10 salariés, et ouvre en journée uniquement. Ce qui intéresse les gens issus de la restauration traditionnelle qui veulent avoir une vie de famille.
Vous avez présenté un nouveau concept de point de vente lors du salon Franchise Expo 2010 : comment comptez-vous le déployer sur l’ensemble du réseau ?
Ce nouveau concept, qui repose sur de nouveaux visuels, de nouvelles couleurs et une nouvelle ambiance, est déjà en place les points de vente de Gap, Lyon Carré de Soie et Paris boulevard Saint-Michel. Toutes les nouvelles ouvertures adoptent cette nouvelle identité visuelle et le déploiement sur les points de vente en activité se fera de manière progressive.
Le marché est favorable, car le segment de la sandwicherie réalise la plus forte part de marché en restauration rapide : il n’est pas du tout impacté par la crise. Outre le sandwich baguette traditionnel, notre offre produits s’ouvre à la nouveauté : nous venons de lancer des salades bio et nous avons mis en place un Observatoire de tendances afin de continuer à générer de la curiosité.
