Le changement de Pdg ne nous empêchera pas de travailler tous ensemble pour encore faire progresser le réseau.
Comment les franchisés ont-ils ressenti le remplacement récent de Jean-Pierre Dassieu, PDG « historique » de Midas France, par Fabien Derville, issu de Norauto ?
On n’efface pas 16 ans de collaboration aussi fructueuse comme cela, bien sûr !Mais notre nouvel actionnaire a décidé de reprendre les choses en mains et de raccourcir les circuits de décision… De fait, depuis notre rachat en juillet dernier, nous travaillons ensemble et les contacts avec Fabien Derville notre
nouveau PDG sont très positifs. Nous parlons le même langage, ce qui est rassurant pour les franchisés.
Depuis le rachat en juillet 2004, les synergies annoncées ont-elles eu lieu ?
Cela commence à se ressentir au niveau de notre puissance d’achat. Nous commençons également à réfléchir ensemble aux programmes de formation et de recherche-développement, ce qui est très précieux car les véhicules sont de plus en plus complexes techniquement. Norauto nous fait bénéficier de son expertise
Des points d’interrogation subsistent malgré tout, notamment concernant la location, qui n’est implantée que dans 80 centres. Va-t-elle être abandonnée ou au contraire être généralisée à l’ensemble du réseau ? Des éléments de réponse vont nous être donnés dans les prochains jours, et la « nouvelle stratégie d’expansion » devrait nous être dévoilée en septembre.
Le développement en franchise continuera -t-il d’avoir la priorité selon vous ?
Dans un premier temps, il y a aura sans doute une volonté d’augmenter le parc de succursales, qui pourrait passer de 50 à 70 ou 80 unités environ tandis que le nombre de franchises devrait rester lui autour des 300 établissements. Point positif : cela nous évitera de perdre les bons emplacements – à la faveur de la concurrence – qui pourront ensuite être recédés à des franchisés. C’est une politique que ne pouvait se permettre la direction précédente, car l’actionnaire principal – Magnetti Marelli – ne voulait pas injecter de l’argent frais dans la société. Aujourd’hui c’est différent : nous travaillons tous ensemble pour encore faire progresser le réseau.