Nous pouvons légitimement envisager l’ouverture de 400 espaces ou magasins Darty Cuisine à terme.
Où en est Darty de son déploiement en franchise, initié en 2014 ?
Au lancement du modèle, l’objectif était d’ajouter 150 franchises en cinq ans au réseau intégré Darty. Or nous avons passé ce cap dès 2018 et atteindrons la barre des 200 franchises d’ici juin. A fin 2020, Darty comptera davantage de franchises que de succursales – elles sont 215 aujourd’hui – sur le territoire. Notre développement a donc été intensif. Nous approchons de son terme. Restent en France 70 à 80 villes non couvertes et qui pourraient accueillir un magasin Darty, en création pure ou via le ralliement d’indépendants. Dont Bastia, Menton, Provins, Meaux, Saint-Jean-de-Luz ou Sélestat pour n’en citer que quelques-unes. Parallèlement, nous projetons un certain nombre d’agrandissements ou relocalisations de franchises existantes un peu trop petites en taille, pour tendre vers le format idéal de 600 m² de surface de vente moyenne dans le réseau.
Vous semblez avoir de grandes ambitions pour Darty Cuisine…
La cuisine est en effet aujourd’hui un axe de développement stratégique pour le groupe. Darty opère sur ce segment depuis treize ans, via des espaces dédiés dans ses points de vente intégrés. En 2018, l’enseigne a franchi un pas supplémentaire en ouvrant un premier magasin Darty Cuisine, en solo et en propre, à Paris. Aujourd’hui, et en plus des 110 succursales concernées, 33 de nos franchises sont dotées d’un espace cuisine. Et 8 franchises Darty Cuisine ont ouvert en solo. Cela fait environ 150 points de vente actifs. Si l’on compare avec les parcs des grands réseaux cuisinistes, qui montent à plus de 500 unités, vous voyez que notre potentiel est encore très important.
Quels emplacements et profils d’entrepreneurs cible ce concept spécialisé ?
La cuisine est un métier spécifique pour lequel nous ne pouvons nous tromper ni de ville ni de candidat. Notre concept attire des cuisinistes installés à la recherche d’une enseigne forte, mais nous sommes aussi ouverts aux concepteurs salariés qui souhaiteraient se mettre à leur compte. Nous visons la région parisienne, des agglomérations comme Bordeaux, Nantes ou Lyon, mais aussi de plus petites villes. Où nous recherchons, en centre-ville ou centre commercial, des emplacements à partir de 150 m². Idéalement plutôt autour des 300 m², d’autant que nous testons actuellement une nouvelle offre de meubles de rangement qui, si elle est déployée dans le réseau, demandera un peu de place…
Article paru dans le numéro 271 de la Revue Numérique – Lisez plus d’articles du numéro 271 en cliquant sur ce lien