Nous prévoyons d’ouvrir 20 à 25 agences franchisées chaque année, afin de passer de 50 à 100 implantations en France.
Vous venez de lancer en cette rentrée scolaire une action destinée à mieux faire connaître vos prestations de garde d’enfants et soutien scolaire à domicile : comptez-vous ainsi élargir votre clientèle ?
Nos prestations s’adressaient au départ à une clientèle plutôt CSP+, mais qui évolue vers une clientèle plus classique. Car aujourd’hui, l’État favorise le recours à des sociétés prestataires : compte tenu des aides de la CAF et de la déduction fiscale, faire appel à Family Sphere ne coûte pas beaucoup plus cher que de devenir particulier employeur. De plus, nous proposons une garde d’enfants légale et sécurisée.
Mais il est difficile de communiquer sur les prix quand on veut maintenir une image de qualité. C’est pourquoi nous avons choisi le thème du pouvoir d’achat pour montrer que nous offrons le meilleur de la qualité avec un coût de revient acceptable, même avec des bas revenus. Nous proposons la “prime de rentrée” Family Sphere : 100 € offerts en bons d’achats pour toute nouvelle inscription jusqu’au 31 octobre, aux gens qui ont renoncé à faire appel à nos services croyant que leur budget ne le leur permettait pas.
Tous nos franchisés participent à cette opération en local, tandis que la communication nationale reste à la charge du groupe.
Où en est votre développement en franchise, lancé en 2006 ? Comment allez-vous de compléter votre maillage du territoire ?
Family Sphere regroupe actuellement 50 agences dans la plupart des grandes villes de France, toutes exploitées par des franchisés – à l’exception de nos trois succursales implantées à Paris, Marseille et Bordeaux (rive droite). Nous avons réalisé 7,2 M€ de chiffre d’affaires au 30 juin 2008, contre 4,7 M€ au 30 juin 2007 et nous devrions, compte tenu des inscriptions enregistrées pour cette rentrée, atteindre 12 M€ sur l’exercice 2009.
Nous prévoyons de poursuivre notre développement en France au rythme de 20 à 25 nouvelles agences franchisées par an, tout en étudiant les marchés à l’international où une implantation pourrait être envisagée. À terme, nous devrions aligner une centaine d’agences dans l’Hexagone. Voire plus, grâce à la multiplication, actuellement à l’étude, de points d’accueil dans les villes où nous sommes déjà implantés.
Nous avons ainsi ouvert trois agences à Toulouse, deux à Metz et à Lyon. De la sorte, nous sommes de plus en plus présents dans les quartiers avec des points d’accueil, en complément de l’agence principale. Si ce modèle est économiquement validé, nous pourrions envisager d’implanter deux à trois “petites” agences par ville ou une agence principale et deux points d’accueil, comme le font, par exemple, les enseignes d’intérim. Ce projet n’en est pour l’instant qu’au stade de pilote, il n’est pas encore développé en franchise.
Que vous apporte la présence dans votre capital, depuis 2006, d’Axa Assistance, qui vient de devenir actionnaire d’Adhap Services (maintien à domicile) ?
Family Sphere a été lancé le 1er juin 2006 par 14 cofondateurs indépendants, spécialistes de l’enfance, qui exploitaient leurs propres agences depuis 2003. Sur un marché encore émergent à l’époque, nous avons mis au point un concept d’agence locale adossé à une charte qualité, et nous sommes, depuis, engagés dans une procédure de qualification Qualicert.
Axa Assistance n’a pris qu’une participation minoritaire dans notre capital et nous n’envisageons pas, pour le moment, de modifier cette répartition. Nous conservons donc le contrôle du réseau et de notre stratégie de développement, tout en bénéficiant de l’appui d’un grand groupe. Ce dernier ne fait que conforter sa stratégie en devenant actionnaire majoritaire d’Adhap Services.