Mortelle Soirée, l’enseigne spécialiste des enquêtes policières en grandeur nature, veut accélérer son développement en franchise.
Mortelle Soirée est un concept événementiel d’enquêtes policières grandeur nature qui a été créé par Pascal Martin en 2009, lequel est aussi éditeur de fictions policières. L’idée est apparue pour la première fois à Londres, où des « murder party » étaient déjà organisées au début du XXe siècle. Il s’agit d’une activité de loisirs originale, qui, à l’inverse d’un escape game, n’a pas besoin d’un local fixe aménagé. Les organisateurs se rendent en effet sur site pour immerger les participants dans l’univers des enquêtes. La soirée-enquête peut se dérouler dans les locaux des clients, majoritairement des entreprises, mais aussi dans un lieu réceptif, dans un château, dans un musée, dans un hôtel, dans une bibliothèque, dans un restaurant, etc. Elle dure entre une heure et deux heures et demie.
L’enseigne propose une cinquantaine d’enquêtes sur des crimes, mais aussi sur des enlèvements et des vols. Elles se déroulent à diverses époques, sur des durées variables (d’une heure à deux heures et demie) et dans des contextes différents. Les participants (des groupes de 10 à 300 personnes) doivent enquêter en analysant les indices (une quarantaine par enquête) et en interrogeant le commissaire, le témoin et les suspects (dont les rôles sont interprétés par des comédiens). Enfin, les invités à la soirée ne sont pas forcément au courant de ce qui va se passer. Les clients de l’enseigne peuvent être des entreprises de toutes tailles, des collectivités, des musées, des salons du polar, des médiathèques, des agences événementielles, des lycées, etc.
Un développement en franchise dans les grandes villes
Après Toulouse à l’origine, puis Paris, Lyon et Los Angeles, où l’ancienne franchisée de Paris, Cécile Namer, s’est installée en 2018 et propose désormais une « Drop Dread Soirée », Mortelle Soirée souhaite accélérer son développement et recruter de nouveaux franchisés, en France, en Suisse ou au Benelux, en ciblant avant tout les grandes métropoles. Pour les partenaires, il s’agit de développer l’activité localement (dans leur zone géographique), d’organiser et de réaliser les enquêtes grandeur nature en se déplaçant sur les lieux des événements des clients ; de recruter des interprètes. Il n’y a pas besoin de local. Tout l’équipement nécessaire à une enquête tient dans une voiture. Et un bureau de 30 m² est suffisant pour stocker le matériel nécessaire à la réalisation des six enquêtes du kit de départ, ainsi que pour héberger le matériel nécessaire au démarrage de l’activité : un ordinateur, une imprimante.
