Plusieurs concepts ont ces derniers mois retenu notre attention dans le commerce alimentaire. Ils se sont lancés sur des créneaux aussi variés que le vin, la bière, la pâtisserie ou le yaourt glacé. Comme toujours, les candidats devront étudier le marché visé avec circonspection, et en gardant à l’esprit que dans l’alimentaire plus encore qu’ailleurs, les modes peuvent passer vite.
BiboVino mise sur le bag in box
L’enseigne a été créée en 2013 par quatre associés ayant en commun l’amour du vin, la fibre entrepreneuriale et l’expérience des réseaux commerciaux (chez Ucar Location, L’Occitane, Oliviers & Co).
La première boutique a ouvert en novembre 2013 à Paris 17e. Deux autres ont suivi dans la capitale, puis l’enseigne a commencé à essaimer en province, avec une dernière ouverture en date dans le vieux Lille. Ce point de vente propose à la clientèle non seulement un large choix de vins vendus en cubi, mais également un espace restauration légère, avec des tables de bistrot où les clients peuvent déguster les breuvages de leur choix, accompagnés de planchas et d’une sélection de desserts.
L’objectif des fondateurs est de développer rapidement le concept sous licence de marque, avec des partenaires amateurs du produit, ayant une formation en œnologie. L’investissement de base (hors local) se situe entre 30 et 50 000 euros.
Ciel : une pâtisserie japonaise à Paris
L’enseigne s’exprime sur 40 à 120 m² au centre de grandes agglomérations. Elle vise aussi un développement en Belgique, au Maroc et en Autriche.
Dans un décor zen blanc-neige, le chef Hironobu Fukano propose des pâtisseries pour un ticket autour de 20 euros : roll cake, toad ou daifuku, et surtout sa spécialité, l’angel cake.
Yogurt Factory préfère le kiosque
Et le responsable du réseau de mettre en avant les atouts des kiosques : une surface réduite (environ 15 m²), qui permet de négocier un loyer mesuré et ne nécessitant pas d’architecte pour son installation ; des frais de fabrication réduits (15 000 euros pour le kiosque lui-même, autant pour la machine glace). Le kiosque est donc appelé à devenir le modèle de développement du réseau.
Le fondateur n’oublie pas d’ajouter que pour un produit qui répond à un achat d’impulsion, un point de vente attrayant, l’accueil du client et le sourire du vendeur (ou de la vendeuse) sont primordiaux.
Fresh Bike : limonade à vélo
Grâce à son vélo triporteur harnaché d’une remorque pleine de limonade – ses appareils électriques sont alimentés à l’énergie solaire –, le partenaire peut s’installer où il veut et les clients viennent acheter une limonade fraîche sur un marché, dans un parc ou dans un passage touristique, mais aussi devant un parc d’expositions ou dans une galerie marchande. L’activité n’oblige pas à louer un local et est donc facilement accessible.
Pour la préparation de la limonade, l’enseigne utilise uniquement des ingrédients sélectionnés naturels et frais.
La Cervoiserie : rien que des bières
L’enseigne, lancée en franchise en 2010, s’est jusqu’à présent développée discrètement sur la façade ouest du pays. Elle a inauguré, début 2015, sa 11e unité à Surgères, en Charente-Maritime. Elle entend désormais se développer plus activement. Objectif : deux à trois caves à bière supplémentaires par an dans des villes d’au moins 80 000 habitants.
La Cervoiserie s’implante sur 300 m² en périphérie. Trois cents références de bières locales et internationales sont disponibles. On y trouve aussi une sélection de whiskies.