La vente au comptoir pèserait plus lourd que la restauration à table. Mais la restauration rapide n’est plus épargnée par la baisse de fréquentation (2 % en 2012) qui touche toute la restauration commerciale. De nouveaux acteurs croient au potentiel de la cuisine japonaise. D’autres parient sur l’essor du diner américain des années 50, des pizzas, des crêpes ou des spécialités mexicaines.
Les sushis font des petits
Tout comme O’Sushi, qui s’annonce comme “le seul acteur sur le marché à avoir externalisé la cuisine”. Créée en 1998, l’enseigne est développée en franchise depuis 2008. Détenue depuis 2009 par le groupe de restauration Agapes, O’Sushi (25 boutiques, dont 19 en franchise), prévoit 5 ouvertures en 2013. Son objectif à l’horizon 2017 est d’implanter 80 points de vente de plus.
Plus récemment ouverte à la franchise, Matsuri se présente, elle, comme “la seule chaîne à faire de la restauration japonaise à table, en vente à emporter et en livraison dans 95 % de ses unités”. Lancée en 1986, elle regroupe 15 établissements en propre qui ont généré 25 M€ de chiffre d’affaires HT en 2012. L’enseigne – dont Manuel Bossu, venu de McDonald’s, assure depuis juin 2012 la direction des opérations et du développement – prévoit d’implanter une première franchise à Bordeaux cette année. Puis, d’ouvrir 8 à 10 établissements par an, en propre et en franchise, à compter de 2014.
Spécialiste régional du sushi sur place, à emporter et livré, Nikki Sushi, né en 2009, regroupe 5 unités en propre à Aix-en-Provence, Marseille et Montpellier et 4 en franchise à Aubagne, Salon de Provence, Bouc-Bel-Air et Hyères. Il veut d’abord couvrir le Sud-Est et vise une vingtaine d’implantations fin 2013.
Baïla Pizza au feu de bois
Développé en franchise depuis 2002, Baïla Pizza (13 restaurants dont 7 en Poitou-Charentes) vise cette année un déploiement national, en témoigne sa présence, pour la première fois, sur Franchise Expo Paris.
La marque espère créer une douzaine d’unités en franchise d’ici fin 2013, soit un doublement de son parc.
Franky’s Diner remet les « fifties » au goût du jour
Ouvert de 7 h du matin à minuit, Franky’s Diner se veut non pas un restaurant, mais un “lieu de vie”, invitant ses clients “à un voyage très rock’n’roll dans l’univers fun, rétro et glamour de la fin des années 50 aux Etats-Unis”. Avec une décoration rétro et une carte de burgers, salades, milkshakes, etc.
Professionnel de la restauration, Franck Meunier, qui exploite par ailleurs 6 autres enseignes, recherche des franchisés ayant le sens du contact et du relationnel, sans expérience dans l’activité. L’investissement à prévoir dépend de la taille de l’établissement (de 150 à 500 m2). Franky’s Diner, qui a pour objectif de signer au moins 2 à 3 franchisés en 2013, cible les villes de plus de 50 000 habitants, en centre-ville ou en périphérie.
A noter : l’enseigne américaine de dîner Steak’n Shake, présente à Franchise Expo Paris, prévoit elle aussi d’ouvrir ses premiers restaurants français dès fin 2013.
Fresh Burritos mise sur les produits mexicains
Fresh Burritos se positionne sur le marché du snacking avec une offre de produits mexicains qui occupent, selon le franchiseur, “la deuxième place de l’alimentation ethnique en GSM”. Ces burritos, tacos, salades et autres chilis sont préparés sous les yeux du client, qui a la possibilité la personnaliser ses plats.
Crêp’eat : la tradition bretonne
Dans des cuisines ouvertes sur la salle, les galettes et les crêpes (ni surgelées, ni réchauffées) sont cuites et garnies à la demande, sous les yeux des clients.
Après avoir inauguré fin 2012 une 2ème unité à Rouen Saint-Sever, implanté des corners au Passy Plaza et au Passage du Havre à Paris, et signé pour un emplacement au centre commercial de la Toison d’Or à Dijon, Crêp’eat espère ouvrir sa première unité en franchise dès cette année.