Ciblant un marché des loisirs dynamique, de nombreux concepts s’adressant aux enfants, mais aussi aux adultes, tentent de se développer en franchise. Toutefois l’investissement demeure élevé et l’activité nécessite une vraie maîtrise.
Depuis le début des années 2000, se sont développé, à côté des grands parcs d’attraction comme Disneyland Paris, le Futuroscope ou le Puy du Fou, une multitude de parcs de loisirs sur des surfaces plus modestes, également appelés plaines de jeux. Ces concepts proposent dans un espace couvert, parfois avec des surfaces extérieures annexes, de nombreuses activités, en particulier pour les « kids » qui ont besoin de se dépenser : structures gonflables, piscines à balles, ponts de singes, labyrinthe sur plusieurs étages, trampolines, toboggans géants, tyroliennes, etc. Un espace y est réservé aux tout-petits, pour qu’ils puissent y jouer sans être renversés par les plus grands. À côté des prestations permanentes, des anniversaires, des animations et des parades y sont organisés tout au long de l’année.
Les activités peuvent être pratiquées autant en en hiver qu’en été et l’accent est mis sur la sécurité : matériaux souples, formes arrondies, épais tapis de sol et filets de sécurité pour le matériel, personnel qualifié pour encadrer des enfants.
Bien sûr, les plaines de jeux ne représentent qu’une petite part d’un marché des parcs de loisirs dont Xerfi indiquait en 2016 qu’il représentait près de 2,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires, pour 40 millions de visiteurs chaque année. Mais elles profitent d’une évolution dynamique, reposant sur une demande croissante des parents à la recherche d’activités ludiques et accessibles pour leurs enfants.