Grâce à une quinzaine d’inaugurations depuis 2014, nous avons atteint 70 magasins en France, très majoritairement franchisés.
Quel bilan dressez-vous du développement de votre enseigne d’achat-vente Happy Cash sur les derniers mois ?
Notre bilan pour 2014 est celui d’une belle croissance. Nous avons en effet inauguré une quinzaine de magasins Happy Cash : 10 par des créations pures et 5 par ralliement de professionnels de l’achat-vente installés. Franchiseurs depuis 2011, nous avons le sentiment que pour bien grandir, nous devons avoir une progression maîtrisée, bien accompagner tous nos franchisés. Et continuer à structurer notre modèle. Nous avons ainsi aussi augmenté le nombre de nos formateurs et animateurs. Ils sont aujourd’hui 5 pour 70 points de vente, s’ajoutant à 6 collaborateurs qui s’occupent de la gestion et de l’administratif et à 3 autres dédiés à la centrale d’achats, puisque l’une de nos particularités est de proposer, à côté de notre offre de produits d’occasion amenés par les particuliers, 10 à 15 % de références neuves négociées à l’extérieur, notamment dans les domaines de la musique, de la téléphonie et de l’informatique. A noter qu’en novembre 2014, nous avons proposés à nos franchisés de devenir associés de cette centrale, via une augmentation de capital. 65 % d’entre eux ont participé.
Comment a évolué le chiffre d’affaires du réseau ? Dans quel contexte de marché ?
A périmètre constant, notre chiffre d’affaires a gagné 5 à 7 %. En comptant les ouvertures, il a progressé de plus de 15 %. Mais le plus important, c’est que nous avons beaucoup travaillé sur la rentabilité des magasins, en regardant de près avec eux les bilans, les comptes de résultats de nos franchisés pour les amener vers une gestion plus fine de leur affaire, vers de meilleurs ratios. Vers, aussi, un meilleur savoir-être de leurs équipes. L’homme, il ne faut pas l’oublier, c’est 95 % de notre métier. Le marché n’a pas été très bon l’année dernière, pas non plus sur le début de 2015. Il faut compenser par plus de technicité. C’est notamment ce à quoi sert l’Université Happy Cash, créée en 2011 pour former les managers (12 semaines) et les vendeurs/acheteurs (4 semaines) de chaque magasin.
Vous multipliez depuis quelques temps les services annexes à l’achat-vente de produits d’occasion. Pourquoi ?
La réussite d’un magasin d’achat-vente repose sur la fidélisation, sur le bouche-à-oreille, il faut que les clients soient vraiment contents de leur expérience chez nous. C’est pour cette raison que nous avons multiplié les services : Happy Assur, une extension de garantie jusqu’à trois ans, Happy Loue, un service de la location à la journée et jusqu’à 6 mois d’une sélection de produits (bricolage, téléphonie, informatique) ou encore Happy Répare, une offre de réparation pour tous produits en lien avec les univers Happy Cash, issus du réseau ou d’ailleurs, que les clients peuvent ensuite proposer à la vente ou récupérer. Happy Cash est une enseigne de proximité et dans les petites villes que nous visons, qui parfois n’ont pas plus de 10 000 habitants, ces services ont vraiment du sens.