La bannière Total Access flotte déjà sur près de 650 unités en France. Nous visons 800 stations-service à l’enseigne à terme.
Speedy et Total viennent d’inaugurer une 20ème implantation commune, en région parisienne. Quel est l’intérêt d’un tel partenariat pour vous ? Dans quelles mesures envisagez-vous de le développer ?
Il est important pour Total de renforcer sa stratégie de différenciation en continuant d’enrichir son offre en permanence. Notre réseau a déjà noué des partenariats avec la Fnac, Darty, La Grande Récré… Et intégré à ses stations-service des concepts de restauration comme Brioche Dorée ou La Croissanterie. Chaque fois avec des partenaires dont nous savons qu’ils vont nous apporter leur expertise, leur réputation, leur sens du client et, globalement, un niveau de qualité important.
Notre association avec Speedy relève de la même démarche. Total a, il fût un temps, développé une offre de réparation rapide sous la bannière L’Entretien Express, mais le concept, nous l’avons constaté, était trop difficile à porter seul. Nous l’avons donc arrêté au début des années 2000 et, depuis, nos baies étaient restées vides et inutilisées. Speedy, réseau de professionnel, dynamique et en pleine croissance, était le bon partenaire pour nous permettre d’offrir de nouveau ce service. Aujourd’hui une vingtaine de stations Total sont équipées d’un centre-auto Speedy. Demain, soit à l’horizon 2017, elles seront près de 70. Avec, nous en sommes persuadés, un beau succès à la clé.
Il y a presque 3 ans, le groupe Total lançait un concept de station-service à bas prix, sous la bannière Total Access. Où en êtes-vous de son déploiement aujourd’hui ?
La quasi-totalité des ex-stations Elf (près de 300) ont été transformées en Total Access, de même qu’environ 350 stations Total classiques. Si bien que la bannière flotte, à ce jour déjà, sur quelque 640 unités, parmi les 4 000 que compte en tout notre réseau en France [2 200 Total et, en zones rurales, 1 800 Elan, Ndlr]. Son potentiel de croissance est encore réel, même si tous nos sites ne peuvent pas devenir des stations à prix bas. Pour que le concept soit rentable, il faut en effet que la baisse des marges sur les ventes de carburant soit compensée par une hausse significative des volumes traités, or toutes nos stations ne sont pas en mesure de gérer l’augmentation de trafic induite. Chacun de nos points de vente est actuellement étudié pour voir s’il pourrait être éligible. Le gros du déploiement du modèle est derrière nous, mais nous pensons atteindre à terme 750 à 800 Total Access sur le territoire.
Total mène parallèlement d’autres projets, dont le relooking de son réseau historique et le déploiement d’une marque de lavage. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
Le lavage est depuis longtemps un pan important de notre activité [il représente la moitié des revenus hors-carburant du réseau, Ndlr]. Depuis 18 mois, nous avons doté cette activité d’une nouvelle marque, forte, Total Wash. Un concept à part entière, avec ses codes visuels, son système de prépaiement, ses outils de fidélisation… Et nous déployons en effet beaucoup d’énergie pour le développer. A ce jour, nous comptons déjà pas loin de 700 unités de lavage portant cette nouvelle enseigne. Et son potentiel de croissance est encore très important, dans notre réseau mais aussi, pourquoi pas, plus tard, en dehors.
Notre autre actualité, c’est la nouvelle identité visuelle que nous avons imaginé pour nos stations-service traditionnelles Total. Baptisée T-air, elle s’appuie sur de nouvelles couleurs, plus sobres, plus douces, plus accueillantes et plus modernes que notre rouge historique. Et est en cours de déploiement à l’heure actuelle.