Notre préoccupation, c’est de répondre à la demande de notre clientèle, qui est avant tout en attente d’une écoute, afin de l’accompagner au mieux dans sa perte de poids.
Vous avez lancé, depuis plusieurs mois, un nouveau concept baptisé « DietPlus Urban ». Pouvez-vous le présenter et en expliquer la genèse ?
Le point de départ de notre réflexion est venu d’une demande de la part de franchisés et de candidats à la franchise qui souhaitaient s’installer dans des petites villes sans avoir à gérer du personnel et donc prendre de salarié. Cela est lié au contexte de crise bien sûr, qui conduit à vouloir minimiser les coûts, mais aussi à l’appréhension exprimée par certains de nos partenaires d’avoir à gérer du personnel lorsqu’on était soi-même salarié auparavant.
Cela signifiait concevoir un modèle économique qui soit différent du modèle classique (un partenaire franchisé et une diététicienne dans chaque centre). Nous avons donc eu une réflexion générale à ce sujet, d’autant que nous sommes des spécialistes du rééquilibrage alimentaire et que les besoins de notre clientèle reposent avant tout sur une demande d’écoute et d’accompagnement, en partie comparable aux prestations que peut apporter un coach personnel. Dans le domaine de la perte de poids, ce qui compte avant la connaissance, c’est l’implication, que je client puisse entendre : « je suis avec vous, je vais vous aider ». C’est la clef de la confiance. Ce n’est pas forcément ce que peut apporter une jeune diététicienne de 22 ans, aussi compétente dans son domaine soit-elle, qui n’aura ni l’expérience de la vie ni le recul nécessaire pour accompagner ceux qui souffrent de leur surpoids et qui ont avant tout besoin d’une écoute, avant même un programme avec le détail des protéines, etc.
Cette réflexion a débouché sur un nouveau modèle économique avec un financement de départ inférieur d’environ 20 % au modèle classique, et également un point mort abaissé.
Ne craignez-vous pas, en en ouvrant des centres sans diététicienne, de « dévaloriser » ainsi votre concept ?
C’est une critique qui est portée par certains de nos concurrents. Mais je ne crois pas qu’elle soit pertinente. À chacun d’apporter sa différence. Pour notre part, nous avons consacré plus de huit mois à peaufiner le concept Urban en partant de la demande que nous rencontrons sur le terrain. Nous proposons à nos futurs franchisés la possibilité de devenir nutritionnistes DietPlus, afin qu’ils soient capables de suivre hebdomadairement leurs clients tout en étant totalement autonomes. Bien sûr cela a nécessité la mise en place d’une formation adaptée (de trois semaines), complétée par une formation continue par la suite. Cela nous permet également d’élargir notre profil de franchisés potentiels. Bien sûr il faut qu’ils aient une grande empathie, mais cela les rend aussi plus autonomes et plus performants.
Par ailleurs, pour nos franchisés actuels, qui veulent passer au format Urban, ou ouvrir un centre à ce concept, nous refaisons bien sûr une formation en interne. Et inversement cela n’empêche pas nos partenaires Urban qui le souhaitent d’évoluer par la suite vers notre modèle traditionnel.
Dans tous les cas, le local nécessaire demeure identique : environ 40 m² avec deux parties pour la consultation et la vente. Mais il n’est pas nécessaire de disposer d’un emplacement numéro un, en revanche des possibilités de stationnement à proximité sont recommandées.
Où en êtes-vous dans votre développement, quels sont vos objectifs et comment accompagnez-vous votre expansion ?
Le concept a vu le jour en avril 2010 et son développement en franchise a démarré en 2011. Avec la dernière ouverture à Plan-de-Cuques (Bouches-du-Rhône), nous regroupons, à l’heure actuelle, 33 centres en France, ce qui n’est pas si mal pour un jeune réseau. D’autant que nous avons accéléré notre rythme de développement : après 16 ouvertures réalisées en 2012, nous avons accéléré le développement cette année, et devrions procéder à 22 ouvertures au total. Cette expansion a lieu avec de nouveaux franchisés mais également avec des franchisés déjà installés qui ouvrent une seconde unité. Trois de nos partenaires sont actuellement dans ce cas et leur nombre devrait croître.
Pour accompagner cette expansion, nous avons beaucoup travaillé au renforcement de notre structure. Nous avons en particulier renforcé nos équipes chargées du recrutement et de l’animation en recrutant Christophe Wurtz, ex-développeur chez NaturHouse, au poste de responsable de développement sur le secteur Nord, Ouest et Paris Ile-de-France.
Nous estimons qu’il est possible d’implanter un centre sur une ville d’au moins 15 000 habitants. C’est pour nous une cible d’autant plus intéressante que plus la ville est petite plus les problèmes de surpoids sont prégnants, alors qu’à Paris par exemple la pression sociale contribue à limiter le phénomène. Nous sommes donc totalement opérationnels et en situation d’accompagner la poursuite de notre développement.