Suite à l’article que nous avons publié le 23 janvier sur ce site, annonçant l’ouverture d’un conflit entre l’actuelle direction de l’enseigne Physiomins et son licencié à l’international, ce dernier confirme cette information, mais tient à faire connaître son point de vue.
Créateur de l’enseigne d’amincissement, qu’il a développée en franchise à partir de 1997, puis cédée en 2003 à l’actuel dirigeant «avec plus de 100 points de vente» en France, Jean-François Olagnon conteste, en effet, la version de son successeur sur la nature exacte du litige survenu.
Selon lui, la situation de la chaîne à l’export n’est pas mauvaise, au contraire, puisque Physiomins International, société qu’il a créée en 2002 et dont il est toujours le propriétaire et dirigeant (comme convenu en 2003 avec le repreneur de Physiomins pour la France), «se développe chaque année de façon importante et a dégagé un résultat courant avant impôts de 214 000 euros pour 2005». Jean-François Olagnon précise qu’en « trois ans, 16 contrats de masters franchisés ont été signés et 65 unités de franchise ouvertes dans 20 pays ». Et s’il admet qu’un litige a surgi avec 2 masters franchisés (en Espagne et en Belgique), il n’estime pas en être le véritable responsable.
Le fondateur de l’enseigne rappelle par ailleurs qu’une promesse de vente de la société Physiomins International a été signée, lors de la cession en 2003, entre les deux parties pour intervenir à compter de 2008 et que ce texte précise entre autres les modalités d’évaluation de l’entreprise en fonction de son résultat.
On l’aura compris, Jean-François Olagnon se considère injustement victime des récentes décisions de son successeur (qui a rompu les deux contrats, de licence de marque et de distribution de produits, suite aux litiges constatés avec les masters). Le fondateur confirme donc avoir assigné l’actuel dirigeant de l’enseigne en justice «pour résiliation abusive» et précise qu’il «sollicite des dommages et intérêts à hauteur de 4,9 millions d’euros». Le Tribunal de Commerce de Paris est donc appelé à trancher.