Avec ce nouveau format, le spécialiste en pneus et entretien vise avant tout les professionnels de l’auto à la recherche d’une activité complémentaire.
Après une année 2015 dynamique, qui a vu son réseau passer de 450 à 470 centres en France, Point S veut poursuivre sur la voie du développement. L’enseigne vise 500 points de vente ouverts à fin 2016. Et a en tout identifié 140 zones où sa présence serait souhaitable à terme. Pour atteindre cette couverture optimale, le spécialiste en pneumatiques et entretien a imaginé, et dévoilé le 26 janvier, un nouveau concept marchand, qu’il déploiera sous la bannière Point S City.
Les centres Point S City sont destinés aux communes de moins de 10 000 habitants d’une part, et aux hyper-centres de villes plus importantes, de l’autre. « Comme les autres acteurs du secteur, nous sommes progressivement sortis des centres-villes, trop coûteux pour des structures importantes. Mais les consommateurs y sont bien présents, et ce modèle, plus léger qu’un centre classique, va nous permettre de les y retrouver », commente Christophe Rollet, directeur général de Point S.
Une franchise plus accessible
Concept « souple et adaptable », proposant « les prestations essentielles et fondamentales de l’entretien : pneu, révision, vidange et freinage« , Point S City est avant tout destiné aux professionnels de l’auto (garagistes, carrossiers, vendeurs de VN ou de VO…) à la recherche d’un complément d’activité. Dans la ligne de mire de l’enseigne, notamment, les réseaux de stations-services (et Avia, avec qui elle travaille déjà, en priorité), terrain sur lequel son concurrent Speedy a lui aussi pris position.
« Nous proposerons à ces nouveaux partenaires des conditions d’accès privilégiés : un droit d’entrée minoré de moitié, un droit d’enseigne plafonné, une participation réduite à la communication. En revanche, ils seront bien adhérents à part entière, et à ce titre actionnaire du réseau, et bénéficieront de tous les services de la centrale », précise Christophe Rollet.
Un potentiel de 150 000 € de CA
Mettant en avant un modèle économique « travaillé pour eux » et « maîtrisé », ainsi que des aspects financiers « bien bordés », la direction de l’enseigne affiche sa confiance dans la profitabilité de ce nouveau modèle, mobilisant une à deux personnes et destiné à générer jusqu’à 150 000 euros de chiffre d’affaires (contre une moyenne de 850 000 € pour les centres Point S traditionnels), pour un investissement initial de 30 000 €.
Dès cette année, 20 à 30 Point S City pourraient voir le jour en France. La tête de réseau promouvra entre autres le concept sur les prochains Salon des Entrepreneurs et Franchise Expo, à Paris. Elle estime à 100 implantations le potentiel du modèle à 5 ans.
Nouvelle campagne de com’ avec Patrick Bosso
Le développement de ce petit format doit aussi permettre au groupement de « rentabiliser les investissements, lourds, consentis par Point S depuis quelques années en matière de communication », note Christophe Rollet. Et ils seront conséquents, de nouveau, en 2016, puisque l’enseigne a prévu, via une nouvelle série de spots mettant en scène l’humoriste Patrick Bosso, de renforcer encore « la pression médiatique », en se concentrant sur les programmes à forte audience des plus grandes chaînes de télévision française.