Afin de garantir l’homogénéité d’un réseau qui ne cesse de grandir – 548 points de vente en France, dont 38 ouverts en 2018 – Point S renforce le suivi de ses adhérents, de la formation à l’audit de leurs performances.
Le réseau de services automobiles Point S poursuit sa croissance. Avec 38 ralliements en 2018, il a atteint en France les 548 points de vente. L’enseigne déploie quatre concepts : Point S Entretien Rapide pour la clientèle des centres-villes et des stations-services, Point S City pour les communes rurales et les hyper centres, Point S Centre Auto (réparation + libre-service) pour les zones commerciales et Point S Industriel pour une cible professionnelle (poids lourds, génie civil, agraire…). Ensemble, ils ont réalisé 470 millions d’euros de chiffre d’affaires l’année dernière, à 70 % via la vente de pneus.
Point S vise encore une trentaine d’inaugurations sur le territoire en 2019, avec un objectif de 580 unités à fin décembre. Et vient d’annoncer la nomination de Michel Chabot comme Directeur de son Développement. Passé par Dunlop, Euromaster, First Stop et Doyen Automobile, ce spécialiste du secteur animera une équipe de 6 responsables régionaux, dans l’optique de « développer tous les concepts Point S« .
Plus de formation, d’animation et de contrôle
Pour « rester proche de ses adhérents », et parce qu’« un
maillage qui se développe fait toujours courir le risque d’une certaine hétérogénéité », note Christophe Rollet, le Directeur Général de l’enseigne, Point S renforce aussi ses offres de formation, notamment sur la dimension accueil et commerce. Et muscle parallèlement son service animation, qui passe de 8 à 9 responsables régionaux. L’idée étant que « chaque point de vente soit visité au moins une fois par mois ». Les adhérents qui le souhaitent bénéficieront par ailleurs d’un audit renforcé de leurs performances, avec proposition d’axes d’amélioration. Histoire de « cimenter encore le lien », se félicite le responsable.
150 centres à rénover en France
Pour aller plus loin, la tête de réseau propose désormais un service Ressources Humaines et Réglementation, qui accompagne ses adhérents dans leurs recrutements, la rédaction des contrats, le prélèvement à la source, la RPGD… Après avoir « bien travaillé sa notoriété nationale », elle les aidera par ailleurs à « appliquer sa stratégie marketing localement », note Christophe Rollet. Enfin, parce que l’image du réseau doit être à la hauteur des ambitions de l’enseigne, Point S lance le programme Relooking 21. Il s’agit d’aider ses adhérents, en soutenant, à une hauteur variant entre un et deux tiers des investissements requis, leurs projets de modernisation (façade, atelier, boutique…) « Nous prévoyons de porter ainsi une cinquantaine de projets par an. Sachant qu’à terme 150 centre anciens environ sont à rénover », précise le Directeur Général.
Encore des conquêtes à l’international
Et Point S de confirmer ainsi sa stratégie purement physique – l’enseigne ne veut pas s’engager dans le e-commerce. Elle guide ses projets en France, mais aussi à l’international, où la chaîne multiplie les conquêtes. Après l’Inde et la Malaisie en 2017, Point S vient ainsi de s’implanter en Croatie, où son master-franchisé slovène prévoit d’ouvrir 25 centres en 3 à 5 ans. L’enseigne compte déjà 4 100 points de vente dans 36 pays (3,1 Mrds d’euros de CA au total) ; elle vise les 10 000 unités dans 100 pays dans les huit ans. Avec le défi de devenir une marque mondiale reconnue comme telle.
