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      Potiron veut grandir en partenariat - Brève du 16 février 2010

      Brève
      16 février 2010

      Potiron – 18 magasins à l’heure actuelle – veut étendre sa couverture. L’enseigne de décoration, implantée depuis 1996 dans la capitale, continuera d’ouvrir des points de vente en propre en région parisienne et dans les très grandes métropoles. Mais confie le reste de la province à ce qu’elle appelle des « distributeurs privilégiés », commerçants indépendants qui, en région, porteront ses couleurs.
      « Le partenariat que nous proposons se rapproche d’un contrat de fournisseur exclusif. Pas de droit d’entrée, pas de royalties : notre modèle repose avant tout sur l’échange et l’intérêt réciproque. Celui pour Potiron d’élargir ses débouchés et pour l’affilié d’exploiter un concept éprouvé », indique Guillaume Marseille, responsable Développement du réseau. « Ce qui ne nous empêche pas de proposer, par exemple, un véritable accompagnement dans la recherche de l’emplacement », ajoute-t-il.
      Et l’enjeu est réel. Potiron, en effet, a des mots mêmes du responsable commis « quelques erreurs en matière d’implantation » ces dernières années. « Nous nous sommes laissé séduire par de grandes cellules en retail parks, sans que les résultats commerciaux ne soient à la hauteur des frais engagés », concède-t-il. L’enseigne a ainsi été contrainte de fermer plusieurs magasins, à Aubergenville, Thiais ou encore Angoulême. 
      « Nous avons depuis remis complètement à plat notre stratégie. Et décidé de ne plus aller qu’en centre-ville, sur de plus petites surfaces », insiste Guillaume Marseille. Le concept Potiron, de la déco, des cadeaux et des arts de la table à petits prix « s’adresse à une clientèle urbaine, susceptible de céder aux achats d’impulsion, il a donc besoin de passage, poursuit-il, un peu comme les enseignes de mode ».
      Potiron
      , qui revendique un chiffre d’affaires moyen de 400 à 500 000 € par magasin, recherche des partenaires au profil commerçant, disposant de 50 à 100 000 € de fonds propres pour lancer leur affaire dans des zones de chalandises supérieures à 100 000 habitants. L’enseigne mise sur 4 à 6 inaugurations sur 2010. Et n’exclut pas de compter jusqu’à 80 magasins en France à terme.

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