Racheté en 2015 par Christian Buton, le réseau Réauté Chocolat s’est relancé avec l’objectif de d’atteindre la centaine de magasins dans les zones commerciales ou les retail-parks.
Après deux ouvertures en 2018 (à Besançon-Chalezeule et à Albi), le réseau Réauté Chocolat poursuit son développement en préparant une ouverture à Valenciennes. Il regroupe aujourd’hui 60 magasins à travers toute la France : 24 franchises et 36 succursales, et estime son potentiel à terme, à une centaine d’unités.
« Notre développement dépend avant tout des opportunités qui se présentent dans les retail parks intéressants », précise Antoine Warrein, directeur exécutif de l’enseigne. Le chocolatier mayennais, créateur, fabricant et distributeur, fort d’un savoir-faire développé depuis 1954, doit en effet son succès à son concept de magasin de périphérie, où les clients peuvent découvrir une large gamme de chocolats, biscuits, macarons, dragées et confiseries, mais aussi de compostions gourmandes, répondant aux goûts et aux budgets de tous les consommateurs.
Au total, l’offre représente 600 références à l’année, qui sont essentiellement conditionnées en sachets de 100 g. Une centaine de nouveautés apparaissent tous les ans – en plus des collections éphémères et exclusives créées pour les temps forts de Noël, Pâques, la Fête des Mères, la Fête des Pères, la Saint-Valentin, la fin des classes – car l’innovation est au cœur de la stratégie de l’enseigne. Cela permet en outre de désaisonnaliser l’activité. Les points de vente proposent des dégustations et du conseil, sur des surfaces de 200 m² en moyenne, situées en zones d’activités commerciales de villes d’au moins 50 000 habitants.
Sur un marché hexagonal du chocolat en progression, le réseau a réalisé l’an passé un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros. Le rachat, en 2015, de Réauté Chocolat par l’entreprise familiale Buton a représenté un levier de croissance et de développement pour l’entreprise, au même titre que la Chocolaterie Monbana, acquise en 2017, afin d’opérer une synergie entre les expertises et positionnements propres aux deux réseaux.
Les franchisés de l’enseigne n’ont pas forcément besoin de connaissances techniques ni d’être issus de l’univers du chocolat. Ainsi, les profils des partenaires sont divers : un sur deux était un cadre, un tiers était un commerçant indépendant, et la moitié des franchisés travaillent aujourd’hui en couple. En outre 40% d’entre eux possèdent déjà plusieurs unités, tandis qu’une responsable de magasin est devenue franchisée l’an passé, en rachetant la succursale de Cholet.