Mécanicien à la base, j’ai gravi les échelons jusqu’à décrocher « le Graal », c’est-à-dire être mon propre patron, travailler pour mon propre compte.
Pouvez-vous nous en dire plus à propos de votre parcours au sein de l’enseigne Midas ?
Mon parcours a commencé en tant qu’opérateur salarié chez Midas France à Suresnes : avec mon CAP en carrosserie, j’ai toujours travaillé dans l’automobile, auparavant sous d’autres enseignes. Je suis passé chef d’équipe à l’ouverture du centre d’Argenteuil, puis j’ai été transféré en 2011 sur celui de La Patte d’Oie d’Herblay, en tant que responsable de centre. En 2018, quand le franchisé qui me précédait est parti pour changer de région, il m’a proposé de reprendre son centre. Ce que j’ai fait, avant de créer, il y a environ deux ans, une autre unité à Pierrelaye.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de passer de salarié à franchisé ?
D’abord, Midas est une enseigne qui se renouvelle, qui évolue en permanence : on n’est pas tout seul, on est accompagné. Ensuite, bien avant que mon prédécesseur ne vende, mon ambition était déjà de me mettre à mon compte, de continuer dans cette démarche. Mon parcours dans le réseau est un parcours-type : mécanicien à la base, j’ai gravi les échelons jusqu’à décrocher « le Graal », c’est-à-dire être mon propre patron, travailler pour mon propre compte.
Trois ans avant de céder, mon prédécesseur m’avait dit : « Reste encore un peu avec moi, ensuite je partirai : ça peut être une opportunité pour toi ». C’était un plaisir pour lui de faire évoluer quelqu’un en interne.
Comment s’est déroulé ce changement de statut ?
Le cédant m’a passé la main : il a commencé à me former au métier de gérant d’un centre auto, que je ne connaissais pas forcément, car ce n’est pas du tout le même travail que responsable de centre. Je maîtrisais déjà la partie technique, mais toute la partie administrative, chef d’entreprise, m’a été apprise par mon prédécesseur qui, lui, n’était pas du tout dans l’automobile avant de devenir franchisé Midas !
Comment est né le projet d’ouvrir un deuxième centre ?
C’est le réseau qui m’a contacté pour me prévenir qu’il y avait une opportunité de créer un nouveau site, avec moi ou avec quelqu’un d’autre : ils avaient trouvé un emplacement à Pierrelaye, à proximité de mon premier centre, L’avantage, c’est que les deux sites ne sont pas loin l’un de l’autre, une dizaine de minutes environ, donc je me suis dit : « Autant que ça reste chez moi ».
Alors que le centre de La Patte d’Oie existe depuis vingt ans, celui de Pierrelaye est une création, à partir de zéro : tout est à faire au niveau clientèle, c’est un challenge. J’emploie neuf salariés sur les deux centres, dont six à La Patte d’Oie : Pierrelaye me sert de centre d’appoint quand l’autre est surchargé de monde, cela me permet de ne pas dire non à mon client.
Mon objectif de départ était d’avoir plusieurs unités : quand on a un centre, et que ça se passe bien, on devient chef d’entreprise. Donc c’est logique d’en ouvrir un deuxième, et pourquoi pas un troisième si une opportunité se présente ; ou alors d’en vendre un et de repartir sur un autre. Je me suis fixé trois ans pour savoir si ça vaut le coup de continuer à Pierrelaye.