Né à Marseille en 2015, le concept de glacier/coffee-shop ego compte deux boutiques en propre dans la cité phocéenne et une en licence de marque à Perpignan. Il entend se déployer dans des villes de plus de 70 000 habitants.
C’est en juillet 2015 que l’enseigne de glacier/coffee-shop ego a vu le jour à Marseille, avec l’ouverture d’une première boutique Cours Jullien, dans le sixième arrondissement de la ville. Ce concept de glaces artisanales en libre-service permet au client de se servir parmi 70 parfums au choix (dont une sélection végan), et ainsi de composer sa glace sur mesure en y ajoutant les garnitures de son choix. A noter : le paiement se fait au poids (exemple : 4,20 € pour 100 g). A cela s’ajoute un coffee-shop proposant une offre de boissons chaudes ou froides (bubble tea, milk-shakes, smoothies…) et de petite restauration (crêpes, pain perdu, pâtisseries…).
Près de neuf ans après sa création, l’enseigne a ouvert le 8 juin dernier une deuxième adresse en propre à Marseille (au 33 Grand Rue, près du Vieux-Port). Tandis qu’une première unité en licence de marque a vu le jour le 15 avril à Perpignan (place de la République), lançant ainsi le déploiement du concept dans d’autres villes françaises avec des chefs d’entreprise indépendants. Avec pour cibles prioritaires « des villes de plus de 70 000 habitants, ou des sites très touristiques, été comme hiver, annonce Véronique Desjouis, fondatrice de l’enseigne. ego étant ouvert toute l’année, grâce à la partie coffee-shop qui compense la chute des ventes de glaces en hiver, il est fondamental de s’assurer une clientèle tout au long de l’année ».
Né à Marseille en 2015, le concept glacier ego vient d’y ouvrir une deuxième boutique en propre
Pour son expansion en licence de marque, l’enseigne vise un rythme mesuré, à raison de deux à trois ouvertures par an. « Nous souhaitons que le réseau se développe harmonieusement, c’est-à-dire avec des personnalités qui adhèrent pleinement au concept et ont envie de se jeter dans l’aventure passionnante de la création d’un réseau, souligne sa fondatrice. Pour ce faire, il faut prendre le temps de bien sélectionner les candidats, et surtout de bien les accompagner. Il est hors de question de faire des ouvertures à la chaîne pour « faire du chiffre », avec des gens qui vont finir par se planter. »
Véronique Desjouis a elle-même tenté de dupliquer son concept à Aix-en-Provence en 2017 (une expérience qui a tourné court en moins d’un an), puis sous forme de commerce saisonnier (d’avril à septembre) à Six-Fours-les-Plages, de 2019 à 2021. Ce qui lui permet d’avoir une vision assez précise du modèle économique et de ses contraintes. Ainsi, explique-t-elle, un franchisé emploiera deux salariés en moyenne « sachant que d’octobre à avril il n’aura besoin que d’un mi-temps (en plus de lui). Pour la saison, trois temps plein sont nécessaires ».
L’enseigne ego compte trois boutiques, dont une en licence de marque, à Perpignan
Proposant un contrat de licence de marque pour une durée de six ans, ego demande un droit d’entrée de 10 000 € et délivre à ses partenaires une formation initiale de sept jours. « Les candidats qui retiennent notre attention ont avant tout des qualités humaines : bienveillance, sens du contact, envie de faire plaisir (et de se faire plaisir), précise Véronique Desjouis. ego repose sur des valeurs fortes : quand nous affirmons vouloir satisfaire tout le monde, ce n’est pas du charabia marketing, c’est la racine du concept. Proposer des recettes pour tous les goûts, tous les régimes alimentaires, toutes les envies. Les franchisés que nous retenons, et que nous retiendrons, sont des personnes capables de véhiculer ces valeurs, et de se les approprier. »
Les premiers partenaires de l’enseigne implantés à Perpignan, Romain et Ania Bedel, sont issus pour l’un du secteur bancaire et pour l’autre de la restauration, l’hôtellerie et la grande distribution. Pour ouvrir une boutique en licence de marque à l’enseigne ego (d’une surface de 80 m² en moyenne), l’investissement initial à prévoir représente 80 000 € hors pas de porte, dont 35 000 € d’apport personnel minimum.