Reprise par plusieurs associés dont Adrien de Schompré, cofondateur de Sushi Shop, l’enseigne de restauration japonaise Matsuri (12 établissements en propre) repense son concept et relance son expansion.
Nouveau départ pour Matsuri : l’enseigne de restauration japonaise, née à Paris en 1986, a été cédée fin 2023 par son fondateur Eric Woog. Elle a été reprise par Adrien de Schompré, cofondateur de l’enseigne Sushi Shop (vendue en 2018 au groupe AmRest), associé avec Sébastien Blanchet, venu du réseau d’audit, expertise-comptable et conseil PWC (PriceWaterhouseCoopers), et Céleste Velarde, ancienne directrice artistique de la chaîne française de cuisine italienne Big Mamma (une vingtaine de restaurants en France, Angleterre, Espagne, Allemagne et à Monaco).
Célèbre pour son concept de restaurant équipé d’un comptoir avec tapis roulant (kaïten), Matsuri avait amorcé un développement en franchise à partir de 2013, avant d’être placée sous procédure de sauvegarde en juillet 2015. A date, l’enseigne regroupe douze établissements en propre : huit en Ile-de-France, trois à Lyon et un à Bordeaux. Sous l’impulsion de ses nouveaux propriétaires, le réseau annonce « une refonte complète de son concept, mettant en avant une nouvelle ère contemporaine au sein de ses restaurants ». Et une reprise de son expansion en franchise, afin d’entamer « une stratégie de maillage territorial en France et à l’international ».
Créée en 1986, l’enseigne Matsuri compte douze restaurants en propre dont huit en Ile-de-France
Deux restaurants à l’enseigne ont déjà rouvert avec un nouveau concept : rue la Boétie dans le 8ème arrondissement de Paris en début d’année, et à Neuilly mi-avril. Un troisième doit voir le jour mi-mai, avenue Victor Hugo, à Paris 16ème. Conservant le principe du kaïten (ou tapis tournant), « symbole de convivialité et de découverte culinaire », ce nouveau concept Matsuri adopte « une toute nouvelle décoration contemporaine qui évoque l’essence de la pop culture japonaise », expliquent ses nouveaux dirigeants dans un communiqué.
Se voulant « un lieu moderne, gai et décontracté, unique en France », les restaurants entendent créer « une atmosphère unique et chaleureuse, offrant aux convives une expérience immersive aux touches 80’s japonaises ». Pour y parvenir, la décoration des établissements mise notamment sur le bois clair, l’inox brossé, les miroirs ou encore les néons colorés. A noter : « chaque restaurant Matsuri sera conçu différemment et possédera une identité singulière, tout en respectant certains codes identitaires », précise la tête de réseau. Qui a pour objectif « d’atteindre une rénovation complète du parc d’ici fin 2024 ».
Reprise fin 2023, Matsuri rénove son concept et prévoit de relancer son expansion
En termes d’offre, le nouveau Matsuri propose une carte qui mêle les classiques (sushi, maki, gyoza, sashimi) et de nouvelles recettes signatures « aux influences californiennes », enrichie d’une carte de cocktails à base d’ingrédients tels que le yuzu ou encore le saké. Objectif pour le service du soir : proposer « un concept unique de « Sushi & Cocktails », dans un cadre chaleureux et festif, disponible sur place, à emporter et en livraison ».
« La promesse de Matsuri est d’offrir une carte de qualité à un prix très abordable et ce dans un cadre agréable, frais et moderne, commente son CEO, Adrien de Schompré. Le nouveau concept Matsuri propose une expérience client aussi efficace que sexy afin de répondre aux attentes d’une clientèle large (6-60 ans) corporate comme familiale, entre amis, collègues ou amoureux. »
Pour son développement en franchise, l’enseigne cible notamment les grandes villes où elle n’est pas encore présente comme Lille, Marseille, Strasbourg, Toulouse, Nice ou bien Nantes ; afin d’y implanter des établissements de 150 à 200 m² en centre-ville, zone d’activité ou retail park. L’investissement initial à prévoir pour ouvrir un restaurant représente 500 000 € hors droit-au-bail.
