Les pressings à l’enseigne Sequoia ne sont pas tous ouverts, car chaque partenaire franchisé est libre de sa décision.
Quelle est la situation des pressings Sequoia dans le contexte actuel lié à l’épidémie de coronavirus ?
Dans les premières mesures gouvernementales, seuls les commerces alimentaires et les pharmacies étaient autorisés à ouvrir, puis d’autres activités comme les réparateurs informatiques, les pompes funèbres et les pressings ont été ajoutés à la liste des commerces autorisés à ouvrir. Contrairement aux laveries automatiques car elles accueillent trop de personnes, ce qui n’est pas bon pour la propagation du virus.
Toutefois, les pressings à l’enseigne Sequoia ne sont pas tous ouverts, car chaque partenaire franchisé (qui emploie en moyenne trois salariés en équivalent temps plein par unité) est libre de sa décision. En tant que tête de réseau, nous avons fermé quelques unités en propre, seuls nos plus gros pressings situés dans Paris intra-muros sont encore ouverts.
Aujourd’hui, une douzaine de pressings Sequoia (n’employant que des salariés volontaires) restent ouverts sur un total de 61 (54 en France métropolitaine, dont 13 en propre et 41 en franchise, 1 à La Réunion et 6 à l’étranger).
Comment évoluent vos objectifs de développement en franchise pour 2020 ?
Pour l’instant, la crise du coronavirus n’a pas impacté nos projets de développement : nous avons ouvert 10 pressings au premier trimestre 2020 même si celui de Strasbourg, ouvert fin janvier, a dû fermer un mois après…
Notre objectif est d’ouvrir entre 15 et 20 pressings de plus en 2020, nous programmons encore deux implantations en propre d’ici fin 2020 et une signature est prévue en juillet : on espère que la crise sanitaire sera passée d’ici là. On a plutôt tendance à reporter les projets, comme cette ouverture prévue à Metz dans un centre commercial Carrefour, avec un franchisé qui a déjà deux points de vente à l’enseigne.
Quelles villes ou régions prévoyez-vous de couvrir en priorité ?
Le réseau Sequoia est bien implanté dans la plupart des grandes villes françaises mais pas ou peu dans le Sud-est et dans le Sud-ouest : nous sommes présents à Nice et Hyères, mais pas encore à Marseille, Aix-en-Provence ou Avignon, où nous recherchons des partenaires franchisés. De même nous sommes implantés à Bordeaux et nous avons ouvert trois boutiques à Toulouse (une en 2019 et deux début 20), mais pas encore à Montpellier ni à Béziers.
Sequoia s’implante à la fois en centre-ville et centre commercial mais, au premier trimestre 2020, nous n’avons réalisé que des ouvertures en centre-ville ou dans de petits centres commerciaux de proximité. Car il y a un peu trop de nouveaux centres commerciaux en France, et nous avons du mal à obtenir un niveau de loyer acceptable qui nous permette d’y implanter des boutiques.
Quels profils de franchisés recherchez-vous en priorité ? Faut-il être un professionnel du pressing ?
Au contraire, nous cherchons des candidats qui n’ont pas d’expérience du pressing : aucun de nos partenaires ne vient du métier. Nous sommes centre de formation agréé depuis janvier 2019 : cela nous permet de former nos partenaires franchisés de A à Z.
Pour devenir franchisé Sequoia, on peut soit créer, soit reprendre un pressing traditionnel. Reprendre est un peu plus cher compte tenu du rachat du fonds de commerce, des travaux à prévoir, des machines à changer : il faut compter 200 000 € d’investissement global, contre 150 000 € en création. L’apport personnel à prévoir représente 20 000 €.