Le réseau de restauration rapide Bioburger (20 restaurants dont 11 en franchise) vient de boucler une levée de fonds de 3,5 M€ et se donne notamment pour objectif d’atteindre 60 adresses fin 2027.
3,5 M€ : c’est le montant de la levée de fonds que vient de boucler le réseau de restauration rapide Bioburger. Une opération réalisée « en equity » (c’est-à-dire en ouvrant son capital à des investisseurs privés) afin de « poursuivre son développement et ainsi créer encore plus de valeur sociétale », explique l’entreprise dans un communiqué.
Accompagnée par le cabinet de conseil en collecte de fonds Chausson Partners, l’enseigne fondée en 2011 par deux jeunes entrepreneurs, Anthony Darré et Louis Franck (qui restent majoritaires), a fait appel à la société Financière Fonds Privés, spécialisée dans ce type d’opérations.
Concept de burger gourmand 100 % bio né à Paris, Bioburger se déploie en franchise depuis 2016 : le réseau aligne à ce jour 20 restaurants en France, dont 11 sous cette forme, et entend s’imposer comme une référence du « mieux manger », avec une offre « rapide, gourmande, bio, à un prix accessible. »
Créé en 2011, le réseau Bioburger compte vingt restaurants, dont onze en franchise
Grâce aux nouvelles ressources apportées par sa récente levée de fonds, le réseau souhaite non seulement poursuivre son expansion, mais aussi « atteindre des objectifs économiques et écologiques ambitieux pour les années à venir », soulignent ses fondateurs.
Côté développement, Bioburger a pour ambition d’ouvrir « 10 restaurants par an pour atteindre 60 unités fin 2027 ». Au cours des trois derniers mois, quatre nouveaux établissements ont déjà ouvert leurs portes et la chaîne programme cinq implantations supplémentaires d’ici février 2024. Le réseau comptera alors 25 adresses sur l’ensemble du territoire.
Proposant un contrat de franchise pour une durée de sept ans, assorti d’un droit d’entrée de 30 000 € HT, l’enseigne recherche des candidats dotés d’une « volonté sans faille de devenir chef d’entreprise », « commerçants dans l’âmes », convaincus par son concept et ses valeurs et donc « sensibles à l’agriculture biologique ».
Bioburger veut ouvrir dix restaurants de plus par an pour atteindre soixante adresses fin 2027
En-dehors de son plan de développement (qui vise tout de même à multiplier par trois le nombre de restaurants sous enseigne en quatre ans), Bioburger affiche également des ambitions financières. D’ici la fin de l’année 2027, le réseau veut en effet atteindre un chiffre d’affaires moyen par restaurant de 1,5 M€, contre 1,23 M€ à ce jour (un montant déjà en hausse « de presque 20 % par rapport à l’année précédente »).
Pour 2024, la chaîne travaille aussi sur des projets marketing qui lui permettront de mieux affirmer son identité afin de mener à bien sa mission : « embarquer la génération burger et leurs enfants dans la transition sociétale autour d’un moment burger ». Un rebranding « en profondeur » de la marque est ainsi en cours, « avec une refonte de la direction artistique et de la stratégie markéting », annoncent ses fondateurs.
En vue de « réduire son impact environnemental avec des recettes gourmandes et engagées », qui remplacent le bœuf par des alternatives responsables (camembert pané, halloumi snacké, galette falafel, galette de champignon…), Bioburger propose une carte « 35 % végétarienne ». Les ventes de ces burgers végétariens représentent actuellement 18 % du chiffre d’affaires de l’enseigne, qui a pour objectif de porter cette part à 30 % d’ici fin 2027.
« Garants des valeurs fondatrices de la marque, telles que le 100 % Bio, le prix juste, la transparence ou encore le partage de la valeur créée », Anthony Darré et Louis Franck, ses fondateurs, l’assurent : « Depuis sa création en 2011, Bioburger a toujours eu comme moteur d’accompagner la société dans la transition écologique ». « Dans la période trouble que notre société traverse, il est plus que jamais nécessaire que les entreprises prennent leurs responsabilités pour faire le bien autour d’elles, affirment-ils. Créer de la valeur économique, c’est bien, la transformer en valeur sociétale, c’est mieux. »
