Le réseau de nettoyage automobile à la main Sineo, passé sous licence de marque en début d'année, fonctionne désormais de manière largement autogérée. Il vise une quinzaine d'inaugurations encore.
Début 2014, Sineo, tout juste sorti du giron de Mobivia (Norauto, Midas…), abandonnait la franchise pour un modèle moins contraignant de réseau sous licence de marque. « Nous avions alors déjà la volonté, à la fois de rendre le concept moins onéreux pour nos partenaires, et d’aller vers quelque chose de plus participatif. Nous ne voulions plus d’un modèle trop hiérarchique, avec une tête de réseau trop présente », explique Jérôme Charlon, directeur du réseau.
Une petite année plus tard, la nouvelle philosophie s’est concrétisée. « Nous avons par exemple mis en place une commission produits, constituée de 5 directeurs de centres, qui négocie désormais avec les fournisseurs. Une autre dédiée à la communication, composée de 4 patrons, qui a réalisé deux films de prospection à destination de nos prospects », détaille Jérôme Charlon.
Un positionnement qui a quelque peu modifié les critères de recrutement de l’enseigne. « En matière de développement, nous n’avons pas d’ambitions démesurées. Du coup, nous pouvons nous permettre d’être plus sélectifs, et notamment de rechercher de vrais entrepreneurs, qui sauront évoluer dans un réseau qui est désormais presqu’entièrement autogéré, même si nous continuons de leur apporter une marque, une exclusivité départementale, des outils marketing et des contrats cadres avec des clients nationaux », souligne le responsable.
Sineo, qui ne se présente plus, « pragmatisme oblige », comme un spécialiste du « lavage écologique » mais comme un « apporteur de solutions durables pour la préparation esthétique du véhicule » (nettoyage extérieur, cosmétique intérieure, traitement des rayures, débosselage…) auprès des concessionnaires et gestionnaires de flottes, compte à ce jour 33 adhérents sous licence de marque et 7 partenaires ne portant pas l’enseigne. « Nous visons une dizaine d’ouvertures en 2015. A 50 unités sur le territoire, nous aurons déjà atteint une couverture satisfaisante », conclut Jérôme Charlon.