Après son arrivée en centre-ville, fin 2018, Mondial Tissus s’apprête à ouvrir un premier magasin en Allemagne. Tout en poursuivant son développement en franchise.
Quatre ans après l’ouverture de la première franchise Mondial Tissus, où en est l’enseigne de son développement ?
Nous ouvrons une moyenne de six à huit magasins par an, aussi bien en succursale qu’en franchise. Suite aux ouvertures de Cherbourg et Sisteron en 2018, puis de Saumur en début d’année, le réseau Mondial Tissus compte désormais 6 franchisés pour 82 points de vente au total. Nous ouvrirons en mai à Ajaccio. Et avons encore cinq projets bien avancés, dont deux en région parisienne, pour la fin 2019-début 2020. Sans oublier notre première inauguration à l’international, prévue pour mai également, à Stuttgart, en Allemagne.
Vous lancez donc votre expansion à l’étranger ?
Nous allons tester à Stuttgart et en propre notre capacité à adapter le modèle Mondial Tissus et donc à nous lancer dans une aventure internationale, éventuellement un jour en master franchise. L’Allemagne n’a pas été choisie au hasard : les études que nous y avons menées montrent que la client allemande a beaucoup de points communs avec la française, et notamment le goût du « Do it Yourself ». Notre stratégie d’approche en revanche est un peu différente puisqu’en Allemagne, nous avons commencé par un site internet marchand pour en venir au commerce physique, alors que ça a été l’inverse en France.
Mondial Tissus a aussi ouvert son premier magasin de centre commercial…
Oui, en décembre 2018, à Bordeaux Meriadeck. Là encore, cette succursale nous servira de test. Nous voulons voir si un magasin Mondial Tissus peut fonctionner avec une clientèle de centre commercial et sur un format de 350 m², autrement dit loin de nos standards de périphérie, qui se situent entre 500 et 800 m². Notre offre y est un peu différente, avec plus de place laissée aux produits finis, à la déco. Et un accent mis sur les ateliers de couture, proposées deux fois par semaine aux débutantes ou aux expertes. Une manière de positionner notre enseigne comme autre chose qu’un simple commerce de tissus et de mercerie. Nous nous laisserons au moins un an pour tirer des conclusions de cette expérience en centre-ville, ajuster le modèle, et éventuellement le dupliquer ailleurs.
Ou en est le déploiement de votre marque propre MT ?
Cette marque est un vrai atout en matière de positionnement qualité-prix. Nous avons continué son développement, d’ailleurs notre magasin allemand portera l’enseigne MT Stofferie. En France, elle envahit peu à peu les rayons de nos magasins : toute la mercerie a déjà basculé, les produits finis quasiment aussi et les tissus suivent. Ce qui ne nous empêchera pas de continuer à travailler avec quelques grandes marques incontournables, comme Singer, Phildar ou Marie-Claire.
Quelles profils d’entrepreneurs visez-vous en franchise ? Quel est l’investissement à prévoir pour vous rejoindre ?
Nos 6 franchisés actuels ont des profils très différents. Ils ont toutefois en commun une vraie conscience de l’entreprenariat. De fait, nous recherchons avant tout des entrepreneurs lucides, qui aient une vision claire de leur futur métier. Mais aussi bien enracinés dans l’écosystème local. Pour l’heure, notre concept s’exprime pleinement sur des surfaces de 500 à 800 m², qui permettent une vision panoramique de notre offre et sa mise en situation pour un effet « wahou » sur la cliente. Le candidat devra compter 18 000 € de droit d’entrée et 350 €/ m² d’investissement initial (hors stock).
