Tous les ingrédients sont aujourd’hui réunis pour que le développement en concession de Grosfillex Fenêtres s’accélère.
Après avoir connu une progression régulière, de sa création en 1994 à la fin des années 2000, le réseau de concessions Grosfillex s’est stabilisé autour des 120 unités depuis 5 ans. Comment l’expliquez-vous ? Pensez-vous avoir aujourd’hui les moyens de relancer son expansion ?
Pendant 20 ans, le réseau Grosfillex s’est développé de manière tout à fait empirique, sans aucune promotion, essentiellement en fait par cooptation ou bouche-à-oreille. L’enseigne a surfé sur les très belles années de la menuiserie pour grandir sans véritable stratégie, puis se stabiliser autour des 120 unités depuis que le marché est un peu moins florissant.
La différence, c’est qu’aujourd’hui, nous avons décidé de donner une impulsion forte à son développement. Nous proposions déjà un excellent niveau d’animation à nos partenaires, nous avons désormais dynamisé notre communication grand public, mis en place une charte architecturale. Nous sommes par ailleurs en train de formaliser notre concept et ses déclinaisons possibles en plusieurs formats, chaque fois avec le business modèle associé. Nous nous musclons enfin en termes de recherche de locaux commerciaux, nouons des contacts pour l’aide au financement, travaillons à un manuel opératoire dynamique. Autrement, tous les ingrédients sont aujourd’hui réunis pour séduire de nouveaux candidats et relancer l’essor de Grosfillex.
Où souhaitez-vous ouvrir les prochaines concessions Grosfillex ? Avec quel profil de partenaires ?
La grande tendance consiste pour nous à cibler les grands pôles régionaux. Notre réseau est encore assez rural, nous voulons nous renforcer dans les agglomérations de plus de 200 0000 habitants. Nous avons de très belles opportunités à proposer sur toute la façade ouest, de Rouen à Toulouse, dans le centre de la France également ou encore dans le nord-est, nous ne sommes par exemple pas encore présents à Strasbourg. Bref, de nombreuses places fortes restent pour nous à conquérir en France.
Les candidats non issus du secteur font désormais très clairement partie de notre cible en matière de recrutement. Compte tenu de notre histoire, nos partenaires venaient jusqu’ici majoritairement de l’artisanat du bâtiment, ça n’est plus le cas : nos deux dernières recrues étaient cadres dans la distribution et l’industrie. Par contre, nous ne transigerons pas sur les aptitudes managériales et commerciales qui doivent être très élevées. Notre formation technique est musclée, mais ne pourra jamais compenser de trop fortes lacunes dans ces domaines.
Quels sont vos objectifs de développement à moyen terme ? Ne craignez-vous pas pour votre activité, alors que le marché de la fenêtre est globalement orienté à la baisse depuis plusieurs mois ?
Nous nous sommes fixés un objectif de 7 à 10 belles ouvertures, y compris d’unités secondaires appartenant à des adhérents existants, sur 2014. Nous voulons vraiment tester en direct sur le terrain notre nouvelle démarche de services et d’assistance, avant d’accélérer le rythme. L’idée étant de monter en puissance en 2014 et 2015.
Le marché global de la fenêtre a il est vrai baissé ces dernières années. Toutefois le segment de la rénovation en résidentiel, notre cœur de marché, est lui resté stable, depuis 2010, ce qui est aussi le cas du chiffre d’affaires du réseau Grosfillex. Afin d’en relancer la croissance, nous disposons de plusieurs atouts : la performance technique de nos fenêtres, de nombreuses innovations produits, une très forte notoriété et surtout un capital confiance étonnant. Tous les ménages français ou presque ont un produit Grosfillex à la maison (souvent du mobilier de jardin). Cette reconnaissance est un plus indéniable pour la réussite de nos concessionnaires.