L’enseigne de bonbons Sucx, qui ne s’était dupliquée qu’à une quinzaine d’exemplaires, est en difficultés.
Ouvert en 2012 dans la galerie Grand-Place de Lille, le magasin Sucx a définitivement fermé ses portes mi-décembre 2016. Une fin de partie qu’ont malheureusement connue plusieurs autres points de vente ouverts par l’enseigne spécialisée dans les bonbons et autres sucreries (Sucx revendiquait il y a encore un an 18 ouvertures au total, dont 2 en Belgique). « Je n’avais quasiment plus de stock et la maison mère était très endettée« , témoignait sobrement Raphaël Milczavek, gérant du magasin de Lille, à notre confrère La Voix du Nord pour résumer la situation.
Lancé fin 2009 par Laurent Cordier, ex-créateur, en 1993, d’un premier concept de confiserie baptisé Glup’s, – qu’il avait ensuite revendu au groupe Geslot –, Sucx affichait sa volonté de se démarquer avec un concept moderne et une communication branchée et un tantinet provocante. Mais, au-delà du magasin-pilote de Reims, les résultats des points de vente n’ont visiblement pas toujours été au rendez-vous des espérances – une situation qu’avaient déjà connue les premiers Glup’s ouverts trop rapidement dans les années 90. Et de nombreux candidats s’étaient plaints du manque d’informations délivrés par la tête du nouveau réseau Sucx.
Au cours de la période récente, Laurent Cordier avait cédé la direction des différentes sociétés à la tête du réseau Sucx. Mais la SDICS, l’entreprise qui possédait l’enseigne ainsi que les filiales, et Six’s, la société de commerce de gros en charge de l’approvisionnement des magasins en confiserie, ont été mise sous procédure de sauvegarde depuis le 18 octobre 2016.