Après avoir été cliente du réseau dietPlus, Laurie Aït-Kaci est passée de l’autre côté de la barrière en devenant franchisée de l’enseigne de coaching alimentaire. Elle rêve déjà de développer le concept à l’export.
« J’ai connu dietPlus en étant cliente de l’enseigne », explique d’emblée Laurie Ait-Kaci. À l’époque j’étais jeune maman et mère au foyer. Aussi, lorsque j’ai envisagé de reprendre une activité, j’ai tout naturellement pensé au coaching alimentaire». Elle contacte l’enseigne et rencontre son développeur pour l’Ouest. Mais elle se rend aussi à Franchise Expo Paris 2017 pour se renseigner sur la franchise en général et faire le tour d’autres enseignes, en particulier celles du même secteur d’activité. Rapidement dietPlus devient pour elle une évidence. Elle est convaincue par l’efficacité du concept, qui permet à sa clientèle de perdre du poids et de retrouver le goût d’une alimentation équilibrée, mais également par la dimension humaine de l’enseigne.
Elle suit alors une formation au métier de spécialiste en rééquilibrage alimentaire et se met en quête d’un local dans la région du Médoc, où elle veut s’implanter. Les responsables de dietplus l’orientent vers la petite ville de Lesparre-Médoc. « Je n’étais pas convaincue que c’était là qu’il fallait aller mais ils avaient raison », confie-t-elle. Pour obtenir un crédit bancaire et avoir le choix de la décision, elle s’adresse à six banques. Quatre lui diront oui. Finalement Laurie ouvre son centre de rééquilibrage alimentaire le 14 septembre dernier. « J’ai réalisé un très bon démarrage, raconte-t-elle. Grâce notamment à ma communication sur Facebook avant l’ouverture, j’avais déjà 20 clients sur les deux premiers jours. Puis le bouche à oreille a fait son effet. Mon point mort était atteint en 15 jours ! J’étais certes convaincue que cela allait fonctionner, mais j’étais loin d’imaginer que cela marcherait à ce point. Il y a une telle demande ! »
« Je vois la franchise comme une grande famille. Je sais que, pour toute question, il y a toujours quelqu’un qui peut me répondre et m’aider. »
Bien sûr l’activité demande un investissement en temps important, même si la jeune franchisée peut aménager ses horaires à sa guise. Elle peut ainsi profiter de son dimanche, ainsi que de son mercredi avec sa fille. Elle a aussi pu prendre des congés pendant les fêtes de fin d’année sans perdre de chiffre d’affaires, puisque le concept le permet avec la préconisation des produits pour plusieurs semaines.
Et puis le métier est très agréable. « Au quotidien, en tant que coach, ce n’est que du bonheur. J’apprécie toutes ces rencontres, tous ces échanges avec les gens. On a le sentiment d’être utile. En outre je propose des activités extérieures, pour marcher ensemble, ou se retrouver dans des salles de sport de la région. Cela plait énormément. Les gens ont besoin de suivi de de rencontres ». C’est fondamental, car souvent les gens désireux de perdre du poids et qui font un régime par eux-mêmes, abandonnent au bout d’un certain temps. Ils ont besoin de quelqu’un pour les motiver. « Étant moi-même une ancienne cliente, je m’appuie sur mon expérience pour les rassurer et leur montrer qu’ils peuvent y arriver eux aussi. »
Pour l’instant, Laurie Aït-Kaci est seule à animer son centre et certains jours… elle n’arrive pas à recevoir tous ses clients. Elle imagine donc d’embaucher quelqu’un pour la seconder. Mais ce dont elle rêve avant tout, c’est de pouvoir à terme s’expatrier… pour ouvrir une franchise dietPlus à l’étranger. La chaîne a en effet commencé à se développer à l’international et cette orientation ne pourra que s’élargir dans les années à venir, ce qui devrait lui ouvrir des opportunités. En attendant, elle va bien sûr continuer de faire monter en puissance son affaire. Et, pourquoi pas, ouvrir une deuxième unité dans l’Hexagone.