Notre concept remodelé a prouvé son efficacité. Il va nous permettre de relancer le développement en franchise de Bazarland.
Une nouvelle direction a pris la tête de Bazarland fin 2013. Quels chantiers ont été menés depuis pour redynamiser l’enseigne ?
Le fils du fondateur de l’enseigne a repris les rênes de Bazarland fin 2013. Dès lors, plusieurs chantiers ont été menés, concernant les achats, l’animation du réseau, la gestion informatique des stocks, l’intranet permettant aux magasins de communiquer entre eux… L’enseigne est notamment passée de 200 à 70 fournisseurs seulement, tout en conservant ses 10 000 références. De nouveaux univers ont été créés, comme le soin et l’hygiène pour la personne ; d’autres ont été abandonnés, comme le textile, qui n’avait plus trop sa raison d’être face à la concurrence des spécialistes. Aujourd’hui, le bazar utile (plastique) est au cœur du concept, avec les arts de la table et la décoration-cadeaux. Dès 2012, un remodeling complet de merchandising en magasin avait par ailleurs été lancé, avec un effort particulier porté à la signalétique et au balisage des rayons. L’ensemble de ces changements a permis des progressions de chiffre d’affaires allant de 7 à 17 %, à surface comparable, pour les magasins qui les ont adoptés.
Le réseau Bazarland est resté stable, autour de la trentaine de magasins franchisés, depuis plusieurs années. Comment comptez-vous en relancer le développement ?
Les années 2013 et 2014 ont, comme je vous le disais, été avant tout consacrées au remodeling du concept. Aujourd’hui, les 4/5ème du réseau sont aux normes, aussi pouvons-nous commencer à envisager de nous redéployer. Deux nouveaux magasins ont déjà ouvert fin 2014 à Pont-Saint-Esprit dans le Gard et Marvejols en Lozère. Mais nous avons été contraints d’en fermer parallèlement quatre autres, moyennant quoi nous comptons toujours 31 magasins franchisés. Mais la période est propice au développement. Le concept remodelé a prouvé ses effets en temps de crise. Et puis le quart de nos partenaires existant souhaite ouvrir un nouveau magasin. Notre concept, enfin, étant adapté aux petites zones de chalandises, de l’ordre de 30 000 habitants, son potentiel est considérable. Notre objectif serait de monter à 80 magasins d’ici 5 ans. Tout en assurant la pérennité de notre réseau : notre priorité est bien de faire gagner de l’argent à nos franchisés.
Quel profil de partenaires recherchez-vous ? Quel est l’investissement nécessaire pour ouvrir un magasin Bazarland ?
Nous cherchons avant des gens ayant une âme de commerçant, à l’écoute de la clientèle, dotés de compétences en gestion et en management, sérieux et courageux. Nous voulons ouvrir des magasins de 800 à 1 000 m², en priorité sur des zones où existe déjà une offre de discount alimentaire, dont la nôtre est tout à fait complémentaire. L’apport nécessaire pour nous rejoindre est passé de 200 000 à 150 000 euros, car nous travaillons désormais avec une société qui se porte garant du financement des stocks, ce qui permet de faciliter l’accès au crédit. L’investissement global (hors local et hors travaux) pour nous rejoindre se monte à 400 000 euros. Notre droit d’entrée est de 20 000 euros et inclut trois semaines de formation dont deux en magasin. Nos redevances sont de 1 % du chiffre d’affaires. Notre souhait étant d’établir un réel partenariat avec eux, nos animateurs s’engagent à visiter chaque franchisé au moins 10 fois par an, pour l’accompagner efficacement.