Ancien responsable marketing d’un groupement de pharmaciens, David Lefebvre s’est lancé en franchise en 2012 en ouvrant une agence Shiva dans sa région d’origine, le Nord.
Avant de devenir franchisé dans les services à la personne (SAP), David Lefebvre a travaillé 10 ans au sein du groupement coopératif de pharmaciens Giphar. En 2007, il est chargé du nouveau concept d’officine. “A cette époque, je voulais déjà travailler dans les SAP, mais quand Giphar a démarré ce concept, j’ai rempilé pour 4 ans”, se souvient-il.
Au départ, David Lefebvre envisage de se lancer en solo dans cette activité émergente. “Le secteur m’attirait car son potentiel de développement est énorme et j’apprécie la notion de service auprès des personnes : j’aime être au service du client”, explique-t-il.
En 2011, il se rend à Franchise Expo Paris où il arrête son choix sur un spécialiste de l’entretien de la maison : “Shiva correspondait à ce que j’attendais d’une enseigne du point de vue marketing”, assure-t-il. Treize mois s’écoulent entre ce premier contact et l’ouverture de son agence franchisée Shiva en avril 2012.
Trouver le local : une gageure
Originaire du Nord, David Lefebvre souhaite y implanter son agence. Shiva est déjà présente à Lille mais pas à Villeneuve d’Ascq qui offre un potentiel pour le ménage et le repassage à domicile. Mais y trouver un local s’avère difficile : “Ceux disponibles étaient chers et mal adaptés, beaucoup en galerie marchande. Or, je cherchais une zone de flux, pas forcément n°1, mais qui me ferait connaître auprès des clients potentiels passant devant l’agence”, précise le jeune entrepreneur.
Obtenir un financement de 60 000 € ne pose, en revanche, pas de problème : “Le banquier veut voir qui on est, d’où l’on vient et valide le montage du projet », note David Lefebvre. Pour lui, “le franchiseur est là en soutien, mais pas pour faire à votre place : c’est bien le franchisé le patron”.
Revoir ses critères de recrutement
Au démarrage, “les clients sont venus un peu plus lentement que prévu”, admet David Lefebvre, qui estime avoir été aidé par son réseau, sa connaissance du secteur et son implantation dans une zone de flux. La grosse difficulté ? “Recruter et manager la main d’œuvre, avoue-t-il. J’ai dû me remettre en question, revoir mes critères de recrutement et axer ma stratégie, avec mon assistante, sur la formation et le suivi des personnes.” A savoir : une cinquantaine d’intervenants fin 2015.
“Pile poil” dans les prévisions de son premier exercice, David Lefebvre prévoyait de clôturer “au-dessus” au 31 décembre dernier, comme pour son deuxième exercice. Tout en nourrissant le projet d’ouvrir une autre agence Shiva dans la région Nord.