Après avoir rejoint le réseau Fitness Park il y a quatre ans, Christophe Benoist a accéléré le rythme de ses ouvertures et gère aujourd’hui, avec ses associés, dix salles de sport dans l’est de la France.
« Après avoir obtenu mon diplôme d’ingénieur en 2001, j’ai été consultant, explique Christophe Benoist. Mais rapidement j’ai eu envie de me mettre à mon compte« . En 2003, avec des amis, le jeune homme rachète une salle de sport, jusqu’alors développée sous l’enseigne Magic Form, qu’il va gérer de façon indépendante. Un an plus tard, il reprend un deuxième club, dont il s’occupera les années suivantes à monter la qualité et booster le chiffre d’affaires. Puis en 2010, revend la première affaire pour se concentrer sur la seconde, qui dépasse le cap des 2 000 adhérents.
« Cela marchait bien mais nous avions, comme beaucoup de clubs, un taux de déperdition important, poursuit-il. C’est à ce moment que je me suis intéressé au low cost, qui était alors en plein essor. D’autant qu’un Fitness Park venait d’ouvrir à côté de chez moi, en Seine-et-Marne. Je l’ai visité et ai été tout de suite séduit« . Fitness Park est alors un jeune concept (il regroupe aujourd’hui une centaine d’unités), lancé par le groupe Moving afin de répondre aux nouvelles tendances du marché : surface plus importante, prix plus attractifs, ouverture non-stop…
« Nous avons décidé de réinvestir tout ce que nous gagnions afin de grandir »
Christophe prend alors contact avec les responsables du groupe… et signe peu de temps après, en entrainant avec lui trois associés. Ils ouvriront leur premier centre sur Reims à l’été 2012, moyennant un investissement de près d’un million d’euros pour une structure de 900 mètres carrés. Ils devront essuyer sept refus avant de convaincre un banquier de les suivre.
« Je pouvais pourtant présenter les bilans positifs du club en activité avec de nombreuses années de recul. Mais il y a avait alors une grand méfiance des banques vis-à-vis du low cost« . Depuis, le franchisé dit avoir créé des liens de confiance forts avec ses partenaires bancaires, ce qui lui permet d’envisager sereinement son expansion.
« Notre le premier objectif était d’ouvrir deux clubs (le second ouvrira à Nancy quelques mois plus tard) mais dans un contexte de concurrence accrue, nous avons estimé qu’il fallait occuper rapidement des positions. Nous avons donc décidé de réinvestir tout ce que nous gagnions afin de grandir. Et nous avons négocié avec la tête de réseau une zone qui va de l’Est de l’Ile-de-France jusqu’à Strasbourg. Nous en sommes aujourd’hui à 10 clubs, et nous allons poursuivre notre développement« .
« Nous en sommes aujourd’hui à 10 clubs et nous allons poursuivre notre développement«
Les quatre associés de départ sont toujours là et se partagent les tâches, ce qui facilite la gestion des centres au quotidien. « Un des plus de l’enseigne, explique Christophe Benoist, est le libre accès à toutes les salles du réseau. C’est un bon argument pour recruter des clients qui savent par exemple qu’ils pourront se rendre, indifféremment, dans une salle proche de leur domicile ou de leur lieu de travail ».
Quant à l’appartenance à un réseau, l’entrepreneur la juge très bénéfique. « Outre l’accompagnement très fort de la tête de réseau, il y a beaucoup de discussions entre les licenciés, pour la plupart des entrepreneurs plutôt jeunes, aimant le fitness. Cela permet d’éviter bien des erreurs« .