Après une première franchise à Grasse, Les Fournils de France installe une autre unité partenaire à Grenoble.
Alors que la première franchise a été inaugurée à Grasse à la mi-2014, Les Fournils de France a ouvert, le 6 juillet, un autre point de vente franchisé à Grenoble. La chaîne espère en implanter une cinquantaine d’ici sept ans.
Cette enseigne de terminal de cuisson a été fondée dans la capitale en 1986 par Gérard et Brigitte Chaudemanche sous l’appellation de Fournil de Paris. 17 unités en propre ont ainsi vu le jour, toutes situées sur des emplacements très passants de Paris et de sa périphérie, la plupart du temps près d’une bouche de métro.
Depuis 2013, les enfants des fondateurs ont rejoint leurs parents et impulsé, afin de franchir une nouvelle étape, la conception d’un modèle de franchise : nouvelle charte graphique, nouvelle gamme de produits, changement de nom (l’enseigne d’origine le Fournil de Paris est devenu Le Fournil de France) implantation d’un pilote à Montreuil-sous-Bois et recrutement d’un responsable du développement en la personne de Raymond Cadel, un ancien franchisé Saint-Preux (groupe Paul).
Le format se veut inédit dans le monde des terminaux de cuisson car il ne nécessite qu’une surface réduite et un investissement global (hors local) de 120 000 à 160 000 euros. Deux à trois personnes suffisent pour animer un point de vente de surface réduite (40 m²). Quant à la redevance, elle est fixe et ne s’élève qu’à 650 euros par mois. La tête de réseau fait état d’un chiffre d’affaires minimal de 180 000 euros et de frais de fonctionnement minimes.
L’enseigne, qui n’est pas fabricante, négocie des tarifs d’achat chez ses fournisseurs, avec des gammes adaptées aux saisons : sandwiches chauds, pasta box et soupes l’hiver ; glaces, salades de fruits et tartines chaudes l’été. Mais les références de son catalogue ne sont pas obligatoires et les franchisés peuvent faire appel à des artisans de leur choix pour proposer, par exemple, des produits régionaux (gâteaux aux noix, brioche provençale, tropéziennes, cannelés…).