Notre objectif est de développer Noura Street Food en franchise à partir du deuxième trimestre 2019 afin d’ouvrir une vingtaine de restaurants dans les deux ans à Paris et en région parisienne.
Spécialiste de la cuisine libanaise avec Noura Gourmet, Noura Brasserie et Maison Noura, votre groupe familial a décidé de se lancer en franchise : sous quelle enseigne ?
L’offre Noura se décline en quatre métiers : traiteur sous enseigne Noura Gourmet (2 boutiques avenue Marceau à Paris et à Parly 2), restauration traditionnelle et restauration rapide avec le concept « deux en un » Noura Brasserie (7 établissements : 3 à Paris et 4 en centre commercial à Val d’Europe, Boulogne, Vélizy et Beaugrenelle), restaurant gastronomique sous enseigne Maison Noura et événementiel (réceptions, mariages et restaurant de l’Institut du Monde Arabe).
Nous voulons nous développer sur la partie snacking, qui correspond à une tendance actuelle, avec un ticket moyen de 10 à 12 €. C’est pourquoi nous avons travaillé pendant deux ans sur le modèle Noura Street Food, avec une carte assez courte de cuisine libanaise autour d’une une offre de sandwiches, salades, mezze froids et chauds, et desserts.
Le premier restaurant pilote a ouvert en juillet 2018 à La Défense, un deuxième doit ouvrir à Neuilly, avenue Charles-de-Gaulle, et une troisième ouverture est planifiée.
Quel est le positionnement de Noura Street Food sur le marché de la restauration rapide ?
La cuisine libanaise, notamment les mezzés froids ou chauds, plaît aux consommateurs. Avec Noura Street Food, nous voulons « premiumiser » cette offre, en proposant des recettes qui mélangent tradition et innovation, comme nos deux « burgers libanais », « vegan » et « kefta ».
Contrairement à ce qui existe sur le marché du burger, personne ne fait du premium sur le marché de la cuisine libanaise ou orientale, où l’on trouve surtout des indépendants, avec une offre de qualité variable. Nous avons la légitimité en termes d’hygiène, de sécurité alimentaire mais aussi de goût pour proposer une offre qualitative sur ce segment.
Pourquoi avez-vous choisi de faire appel à la franchise pour déployer cette nouvelle enseigne ?
Parce que Noura Street Food est un concept qui a toutes la chances de connaître le succès et qui réunit tous les ingrédients pour être décliné en franchise : il s’exprime sur 90 à 120-130 m² de locaux sans gaine d’extraction, donc avec des loyers raisonnables, et nécessite des capex (dépenses d’investissement, Ndlr) assez faibles. Pour ouvrir un restaurant Noura Street Food en franchise, il faut prévoir 150 à 250 000 € d’investissement hors pas-de-porte.
Fort de l’expérience de Lina’s, un réseau de restauration rapide développé en franchise à l’international que nous avons repris en 2013, nous sommes capables d’apporter à nos franchisés un maximum d’assistance et d’outils : outils de gestion, outils de vente, service achats etc.
Nous sommes également capables d’approvisionner le réseau à partir de notre laboratoire situé à Noisy-le-Grand, qui livre les restaurants Noura Brasserie et Noura Street Food. Noura fêtera ses 30 ans en 2019 : fort de cette expérience, nous estimons avoir suffisamment éprouvé nos concepts et nos produits pour pouvoir les franchiser.
Quels sont vos objectifs de développement en franchise pour l’enseigne ?
Notre objectif est de développer Noura Street Food en franchise à partir du deuxième trimestre 2019 afin d’ouvrir une vingtaine de restaurants dans les deux ans à Paris et en région parisienne.
Nous ne recherchons pas forcément des candidats à la franchise venus de la restauration, mais avant tout des personnes qui ont une sensibilité pour nos produits : ce n’est pas un placement financier.
Noura Street Food a vocation à s’implanter sur des axes mixtes entre bureaux, habitations et passage commercial comme les quartiers parisiens de Montorgueil, Montparnasse, Bibliothèque François Mitterrand, Bastille ou Batignolles.
Nous développerons le réseau dans les grandes villes comme Lyon, Bordeaux, Marseille, puis dans des villes plus moyennes et, à terme, à l’international mais nous ne voulons pas aller trop vite, même si notre ambition est à la hauteur du potentiel.