Fermer
Secteurs / Activités
      Miniature-Ange╠ülique Gascoin-2024-1400×1400

      8 min

      8 min

      MP3 (17.98 Mo)

      “Aujourd’hui, on a trois concepts différents qui ont des modèles économiques un peu différents”, explique Angélique Gascoin, PDG du réseau L’Onglerie.

      • Flux RSS
      • Deezer
      • Spotify
      • Apple Podcasts
      • Google Podcasts
      17 000 €
      Apport personnel
      17 000 €
      Droit d'entrée
      Voir la fiche

      Sommaire

      Angélique Gascoin, bonjour. Vous êtes PDG du réseau L’onglerie. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise magazine.

      Merci à vous de m’avoir invitée.

      L’onglerie est, comme son nom l’indique, un réseau de soins des ongles. Où en est votre développement en France et quels sont vos objectifs pour les années qui viennent ?

      Le développement en France, on est à peu près sur une petite dizaine d’ouvertures cette année, avec une actualité qui a été dévoilée en ce début 2024 avec deux nouveaux concepts, avec un nouveau métier également. On a plusieurs de ces trois concepts qui vont voir le jour. D’ailleurs, on en a trois qui vont voir le jour en cette fin d’année et on aura aujourd’hui à peu près une petite dizaine d’ouvertures sur l’année 2024 dans toute la France.

      Ce qui fera un total d’instituts ?

      On est à plus de 100 boutiques. Vous savez, un réseau, ça fluctue, mais on doit être à 100, 110 boutiques à peu près de l’onglerie.

      Quel profil de franchisé vous recherchez en priorité ?

      Déjà, des personnes qui ont un petit peu l’âme d’entrepreneur, puisqu’être entrepreneur et chef d’entreprise, il faut quand même avoir un peu les épaules et surtout l’envie de le devenir. Après, nous, on est là aussi pour accompagner nos franchisés, pour devenir un vrai chef d’entreprise avec cette maîtrise de gestion d’entreprise. Et puis, techniquement parlant, bien évidemment, grâce à notre organisme de formation.

      Est-ce que c’est plutôt des hommes ou plutôt des femmes ?

      On est à 97% de femmes. On a quelques hommes, on aimerait bien en avoir plus avec grand plaisir, mais pour l’instant, on est majorité féminine.

      Et quel est l’âge moyen de vos franchisés ?

      On a assez rajeuni un petit peu notre réseau puisqu’on est une ancienne quand même qui a plus de 40 ans. Donc, on avait des franchisés qui sont d’ailleurs partis en retraite. On a encore certaines franchisées de cette année et à l’année prochaine qui vont partir en retraite. Donc, on a un peu rajeuni un petit peu la moyenne d’âge du réseau. Avant, on était plus sur une moyenne de 45 ans. Aujourd’hui, on est plus sur une moyenne de 35 à 40 ans.

      Est-ce qu’il y a des multi franchisés au sein du réseau ? Je crois que c’était votre cas d’ailleurs.

      Oui, pendant 17 ans, j’ai eu jusqu’à quatre boutiques sur la région Nantes, en Pays de Loire. Mais aujourd’hui, oui, bien sûr, il y a encore quelques franchisés qui sont multi franchisés.

      Comment se déroule la formation de ces nouvelles franchisées ?

      La formation de base, si on n’est pas du métier, évidemment, va être beaucoup plus longue que si quelqu’un qui arrive déjà formé, on va dire, avec un petit peu de de dextérité du métier. Mais dans la généralité, c’est neuf semaines entières qui vont permettre à la franchisée d’apprendre la technique, mais aussi la gestion d’une entreprise. Et aussi, également, on a un module de marketing, parce qu’aujourd’hui, surtout dans notre métier, il faut aussi maîtriser les réseaux sociaux, un petit peu de marketing. Donc, on les forme aussi là-dessus pendant tout son cursus de neuf semaines.

      Comment se déroule la journée type pour une franchisée ?

      Les franchisés qui n’ont qu’un centre, qu’un institut, bien évidemment, et aussi sur le terrain, ce que nous, on appelle dans notre petit jargon, en table, c’est-à-dire qu’elle a sa propre clientèle et elle travaille avec ou sans salarié, mais elle travaille aussi sur clientèle. Et puis, quand on est multicentre, bien évidemment, on a un peu moins de terrain, c’est-à-dire un peu moins de tables. On va plus être dans la gestion et d’organisation des plannings et de gestion d’entreprise.

      Quel investissement une candidate doit prévoir si elle veut rejoindre votre enseigne ?

      On a à peu près, nous, une demande d’apport personnel entre 10 à 15 000 €. C’est vraiment le minimum qu’on demande. Et puis après, l’investissement total, on est sur des budgets. Ça va dépendre bien évidemment du secteur et du local choisi, mais en général, on est sur des acquisitions entre 70 et 80 000 € l’investissement.

      Combien de temps il faut à une franchisée pour amortir cet investissement ?

      En général, l’amortissement, c’est comme tout commerce, c’est sept ans. De toute façon, nous, nos contrats de franchise, c’est sept ans et en général, les dettes bancaires, c’est sept ans. Donc, sur l’amortissement d’un prêt, c’est bien évidemment sept ans. Par contre, en termes de de rentabilité, si tout est dans le verre, on va dire, et surtout que tout a été bien suivi comme on l’avait prévu avec la franchisée dès la fin de première année, elle peut être déjà dans une rentabilité.

      Quel type de locaux et d’emplacements vous privilégiez pour implanter des instituts ?

      Aujourd’hui, on a trois concepts un peu différents qui ont des modèles économiques différents. C’est-à-dire que nos premiers concepts, on va dire de base, qui s’appellent maintenant aujourd’hui, on l’a nommé le concept Bloom, on n’est plus sur du centre-ville avec un emplacement numéro 1, 1bis du centre. Après, on a maintenant les bars à ongles qui sont essentiellement centres commerciaux. Là, on est plutôt sur des kiosques qui est sur des petits bars de manucure. Et après, on a l’ongle et Le Regard qui là aussi, on cible plutôt centre-ville. Pareil, comme le Bloom, on est sur des emplacements numéro 1, 1 bis, c’est-à-dire avec des flux de passage un peu plus importants.

      Vous m’avez parlé tout à des franchisés les plus anciennes qui cédaient leur institut. Ça représente combien d’opportunités chaque année ?

      Pour l’instant, un petit peu, je vous dirais entre 5 et 6 par an pour le moment d’opportunités de rachat. Et puis, c’est vrai que c’est quand même des très belles opportunités dans le sens où il y a un savoir-faire, une emblématique, puisque quand on vient de ce métier, on est quand même des grands passionnés, donc on laisse sa passion et on laisse son bébé qu’on a construit depuis le départ. Donc, en général, il y a un très, très bel accompagnement pour la reprise et puis surtout, des fois, des prix très intéressants puisque la personne qui cède préfère accompagner au mieux la personne qui va reprendre et qui perdure dans le temps la création qu’elle a pu faire il y a plus de 20 ans, plus de 30 ans.

      Le lancement de vos nouveaux concepts, j’imagine, correspond à une évolution du secteur. Justement, quelle est votre vision du marché dans les années qui viennent ?

      Moi, ma vision, elle est très claire. C’est que nous, l’onglerie, on existe, comme je vous le disais, depuis plus de 40 ans. Ma vision, elle est qu’il va falloir cadrer et réglementer absolument ce métier. C’est un peu mon cheval de bataille aujourd’hui. D’ailleurs, grâce à ce grand événement qu’on a eu depuis le 1ᵉʳ juillet 2024, on a créé le premier CFA en France pour réglementer un peu plus ce métier. Parce qu’aujourd’hui, c’est un métier de niche de l’esthétique et j’aimerais vraiment que ce métier ne devienne plus une niche, mais un métier à part entière. Parce qu’il y a beaucoup de dérives, malheureusement, dans notre métier, du fait que ce n’est pas réglementé, vous avez des jeunes filles qui ne se forment pas et qui achètent des produits qui ne sont pas aux normes européennes ni françaises et qui entachent notre beau métier et qui ne nous font pas forcément de la bonne publicité pour le métier. Et ça, c’est mon cheval de bataille là-dessus. Par contre, c’est vrai que dans les années à venir, c’est un marché très porteur, mais il faut vraiment de la bonne concurrence et de la belle concurrence. Et ça, ça me tient vraiment à cœur.

      Et pour finir, quel conseil vous avez envie de donner à une personne qui souhaiterait se lancer dans ces métiers ?

      Dans ce métier, déjà, il faut avoir une passion et bien évidemment dans l’esthétique et une passion particulière pour la beauté des mains, la beauté des pieds et des ongles, bien sûr. Mais avant tout, c’est aussi ne pas avoir peur et surtout de se lancer vraiment, de venir se lancer à ses rêves ou à ces opportunités qu’on peut avoir dans la vie, puisque ce n’est pas toujours facile de passer le cap. Nous, on le voit bien sur nos prospects franchisés qui ont peur de se lancer. Et c’est vrai qu’aujourd’hui, grâce à la franchise, je pense qu’on est moins seuls pour se lancer puisqu’on a un très bel accompagnement par le franchiseur. Et c’est vrai que je dirais, laissez-vous porter et surtout osez. Osez vraiment vous lancer dans l’entrepreneuriat, c’est vraiment une aventure qui est super.

      Angélique Gascoin, je vous remercie. Je rappelle que vous êtes PDG du réseau L’onglerie et que votre actualité est à retrouver notamment sur les sites Franchises magazine et AC Franchises.

      Miniature Le Podcast Écoutez les interviews des
      franchiseurs en Podcast
      Demander une
      documentation

      Pour plus d'informations sur L’ONGLERIE

      Recopiez le mot dans le champ ci-dessous :

      Je suis intéressé par la franchise L’ONGLERIE