Pauline Moquet, Directrice générale de Daniel Moquet

5 min Publié le 28 septembre 2023

Pauline Moquet, bonjour. Vous êtes directrice générale de l’enseigne Daniel Moquet. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise Magazine.

Bonjour et merci également de l’invitation.

Où en est le développement en franchise de vos enseignes ? Je rappelle qu’il y a plusieurs enseignes Daniel Moquet.

Notre réseau historique, Daniel Moquet, c’est des allées, des cours et des terrasses pour les particuliers. On a plus de 250 entreprises réparties sur la France. En 2019, on a lancé le réseau des clôtures, portails, pergolas, à destination également des particuliers, où là, on a 80 entreprises en France. Et le tout dernier, en 2022, le réseau Daniel Moquet signe nos jardins, où on a plus de 40 entreprises en France. Donc, ça fait à peu près 370 entreprises sous l’enseigne Daniel Moquet. Et pour le coup, on devient le spécialiste de l’aménagement extérieur pour les particuliers.

Est-ce que le marché de l’amélioration de l’habitat continue d’être porteur pour vos différentes activités ?

Notre clientèle c’est des particuliers qui sont propriétaires de maisons individuelles, qui souhaitent rénover et embellir leurs extérieurs. Et c’est vrai qu’on est sur un marché qui est porteur puisqu’on passe du temps chez soi et la notion d’embellissement, de bien- être chez soi est importante. C’est notre métier d’améliorer le jardin et que les clients s’y sentent bien chez eux.

Quels sont vos objectifs de développement en franchise pour les mois et les années qui viennent sous vos différentes enseignes ?

Nos objectifs de développement c’est que partout en France, un client qui souhaite rénover ses extérieurs, on puisse y intervenir. Sur les allées, on est pratiquement à la couverture nationale, mais ça n’empêche qu’on a toujours des opportunités de développement. Sur les allées on a encore quelques secteurs à pouvoir. Après, c’est vrai qu’on a des franchisés qui partent en retraite, donc il y a des opportunités. Sur les clôtures, on est à 80, donc on a encore de quoi faire puisque l’objectif c’est d’arriver à 250 entreprises clôtures. Et pour les jardins également, c’est de couvrir la France sur les trois réseaux. Donc encore de belles opportunités de développement à venir.

Quel profil de franchisés vous recherchez en priorité ? Est-ce qu’il y a des différences pour les différents réseaux ?

Il n’y a pas vraiment de différence pour gérer que ce soit allée, clôture ou jardin. En fait, notre métier, c’est paysagiste et avec des spécialités. Un franchisé chez nous, il a deux grosses missions. La première, c’est la vente et le commerce auprès des particuliers. Donc, il faut aimer se déplacer chez les clients, écouter leurs besoins et leur proposer la meilleure solution. C’est vraiment un travail de commercial. L’autre partie, c’est d’encadrer une équipe de poseur, puisque dans chaque activité, le franchisé aura une équipe avec deux personnes jusqu’à une dizaine de salariés. On est sur des profils de recrutement de paysagistes. C’est une partie commerciale, une partie management, et puis après, il y a la gestion de l’entreprise comme tout entrepreneur.

Quel budget faut-il prévoir pour ouvrir une franchise Daniel Moquet ?

Les investissements pour démarrer une entreprise chez nous, pour les allées c’est un investissement de 250 000 euros qui comprend beaucoup de matériel. C’est un investissement qui est assez lourd puisqu’on investit dans des engins. Par contre, pour les clôtures et les jardins, on a des investissements inférieurs. On est aux alentours de 180 000 € puisqu’on a un peu moins de matériel. Et donc, il faut à peu près 40 000 € d’apport personnel pour pouvoir aller chercher les prêts.

Quelle catégorie de ville et quel type de localisation vous ciblez en priorité ?

Toutes les villes en France sont à pourvoir voir. Sur les clôtures et sur les jardins, le Nord, l’Est de la France, il y a beaucoup d’opportunités.

Comment est-ce que vous formez vos nouveaux franchisés ? Combien de temps ça dure ? En quoi ça consiste ?

La formation elle est de six semaines, donc quatre semaines en salle et deux semaines sur le terrain. En sachant que déjà, il y a de la pré- formation, c’est-à-dire qu’on demande au candidat à la franchise de venir au moins 20 jours et d’intégrer des franchisés. Ensuite, il y a la formation théorique en salle. Il y a de la formation sur le terrain, d’accompagner des franchisés, suivre leur quotidien. Et ensuite, il y a quatre semaines d’assistance au lancement de l’activité. Où là, on forme les salariés de nos franchisés.

L’entreprise a été créée par votre père, vous y travaillez, votre sœur également, je crois. Est- ce que pour vous, c’est un avantage pour le futur franchisé de rejoindre une entreprise qui est familiale, j’ai envie de dire ?

C’est un avantage, oui. C’est vrai qu’on codirige l’entreprise à trois, donc mon père, moi et ma sœur Camille. C’est vrai qu’on a une relation avec nos franchisés. Souvent, ils rentrent dans la famille. On a des échanges avec l’ensemble de nos franchisés. On est très proches d’eux, on est disponibles et à l’écoute de leurs demandes et de leurs besoins.

Pour finir, quels conseils vous donneriez à un porteur de projet qui hésiterait à se lancer sur ce marché ?

Si vous souhaitez devenir entrepreneur et que vous avez un attrait pour le commerce auprès des particuliers, envie de travailler à l’extérieur, il faut venir nous rejoindre pour avoir une belle aventure entrepreneuriale.

Pauline Moquet, je vous remercie. Je rappelle que vous êtes directrice générale de l’enseigne Daniel Moquet et que votre actualité est à retrouver, notamment, sur les sites Franchise magazine et AC Franchise.