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      “Le fait d’être en franchise pouvait pallier mon manque de connaissance du secteur, et me permettre d’être secondé et accompagné dans tout le processus de création et de démarrage d’une micro-crèche“, explique François Gaudron, franchisé Ô P’tit Môme et animateur du réseau.

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      François Gaudron, bonjour. Vous êtes franchisé Ô P’tit Môme et également animateur du réseau. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise Magazine.

      Merci Vincent de m’accueillir.

      Pouvez-vous nous en dire plus à propos de votre parcours professionnel avant de rejoindre l’enseigne Ô P’tit Môme ?

      Écoutez, moi, j’ai passé l’ensemble de ma carrière quasiment dans la même boîte. J’étais dans l’industrie musicale, en maison de disques chez Universal Musique où j’ai passé à peu près 20 ans. Dès mon premier stage, après mes études de commerce, j’ai intégré Universal Musique et j’y suis resté aussi longtemps. Après 20 ans de boîte, on a eu le temps de faire le tour. Du coup, j’ai profité d’un licenciement économique pour me désengager et puis réfléchir à un nouveau parcours professionnel.

      D’accord. Et est-ce qu’il y avait un domaine d’activité en particulier où vous aviez envie de vous reconvertir ?

      Pas exactement. Non, justement c’était un peu l’inconnu. Après ce licenciement, je me suis un peu focalisé sur retrouver un travail dans le même secteur. J’ai fait face à pas mal de refus, on va dire, dû peut-être à mon âge ou à mes prétentions, je ne sais pas, mais en tout cas, ça a été un petit échec et ça m’a forcé justement à devoir me réinventer ce que j’ai pu faire. Et puis, j’ai essayé de regarder un peu à droite, à gauche, deux, trois secteurs où je pouvais peut-être investir. Ça ne m’a pas semblé adéquat parce que ça manquait pas mal de choses à mon sens où il fallait quand même que je m’épanouisse dans un nouveau métier. Et par le biais de rencontres, notamment d’un collègue qui, lui, c’était aussi lancé dans les crèches, ça m’a fortement intéressé. Étant bientôt papa à l’époque, je pense que ça a nourri des choses en moi, peut-être le besoin de me rapprocher de la petite enfance. Et du coup, j’ai eu, par l’intermédiaire de ce collègue, la possibilité de rencontrer le patron de la franchise Ô P’tit Môme. Et ça m’a séduit tout de suite.

      Qu’est-ce qui vous a séduit plus particulièrement ?

      Un discours de franchise, déjà. Ça sentait l’atmosphère familiale. Il fallait qu’on ait ces valeurs en partage qui étaient très importantes pour moi. Il ne fallait pas que ce soit quelque chose ni d’obscur, ni de complexe, Je sentais que je pouvais être vraiment bien accompagné. Étant aussi ex-collègue et ami d’une personne qui venait aussi de se mettre dans la franchise et d’ouvrir sa première crèche, ça m’a aussi mis en confiance tout de suite. Effectivement, le fait d’être en franchise aussi pouvait pallier le problème qu’on a quand on arrive tout de suite dans un secteur quel qu’il soit. C’était mon manque de connaissance et du coup d’être vraiment secondé, accompagné dans tout le processus de démarrage, de création déjà d’une société, et puis, en l’occurrence d’une crèche.

      D’accord. Et dans quelle ville est-ce que vous avez créé cette crèche ?

      Moi, habitant à Paris, dans l’11ème, l’idéal aurait été de trouver un local dans Paris 11ème, mais c’est assez difficile pour trouver des locaux commerciaux. Je me suis un petit peu déporté dans l’Est parisien et je suis allé à Montreuil qui est vraiment juste à côté. Et c’est une ville qui me donnait beaucoup d’avantages pour développer mon activité. Notamment, je savais que c’était un peu un marché en tension pour les places en crèche. Beaucoup de parents avaient des demandes. Pas trop loin de chez moi non plus, des locaux peut-être un peu moins chers, même si ça tend a évoluer. Donc, je suis à Montreuil et maintenant, j’ai deux micro-crèches à Montreuil.

      D’accord. Comment est-ce que vous avez été formé et accompagné lors de votre arrivée au sein de l’enseigne ?

      Au sein de l’enseigne, déjà, moi, j’ai fait pas mal d’allers-retours à Lille et Ô P’tit Môme a un plan de formation assez précis pour ces nouveaux franchisés. À l’époque, la franchise avait seulement deux ou trois ans d’existence. Ça a beaucoup évolué maintenant et c’est encore mieux renforcé. Les locaux étant là-bas à Lille, j’y suis allé plusieurs fois pour faire ce plan de formation qui m’apprenait déjà tout sur les métiers de la petite enfance, sur ce que c’est une micro-crèche, les tenants, les aboutissants, les écueuilles qu’il faut éviter. Ô P’tit Môme permet justement de pouvoir vous former en tant que gestionnaire en lui-même, mais aussi sur toute la partie RH, sur des formations dédiées, sur toute la partie petite enfance, sur comment monter de manière physique une crèche, sur l’ameublement. Il y a tout ce plan de formation qui est très détaillé et qui est très important à suivre quand on veut créer des établissements.

      Votre première crèche a ouvert à quelle date ?

      Elle a ouvert en novembre 2020. J’ai signé mon bail au jour. Juste au sortir du COVID, je me suis franchisé en février, février 2020. Et juste après cette signature, on a été confiné. C’était un peu compliqué pour moi de ronger mon frein parce qu’on part dans l’aventure et puis, tout de suite, on ne peut plus rien faire puisqu’il n’y avait vraiment aucune possibilité d’avancer sur mon projet. Ça a duré le temps que vous savez. Et au sortir du COVID, j’étais fin prêt pour trouver des locaux. Du coup, j’ai trouvé ce premier local en juin et j’ai dû faire assez rapidement pour ouvrir en novembre.

      D’accord. Et comment est né le projet d’ouvrir une deuxième micro-créche ?

      Déjà, j’ai pris le temps de stabiliser cette première micro-créche, d’essayer de voir si moi, j’étais mûr pour la faire et quand. Toujours en veille sur la disponibilité des locaux alentours. L’idée était de ne pas avoir, en tout cas pour le moment, une crèche trop loin de la première pour pouvoir potentiellement mutualiser ma réforme technique sur la première et la deuxième crèche qui est la directrice des crèches qui me seconde dans la gestion. Je ne voulais pas ouvrir tout de suite une seconde parce qu’il fallait que je me qui stabilise. Ça m’a pris à peu près un an avant de me dire que j’étais OK pour en ouvrir une deuxième. Et puis après, le temps, effectivement, de trouver un local adéquat parce que c’est très restrictif, les locaux. Il y a un cahier des charges très détaillé. Un an et demi après, j’ai pu trouver un local pas trop loin de ma première et d’ouvrir ma seconde.

      Et aujourd’hui, vos deux micro-crèches accueillent combien d’enfants et emploient combien de personnes ?

      Mes deux micro-crèches ont un agrément à 12 enfants. Donc, j’accueille 12 enfants dans les deux crèches. J’ai cinq employés dans l’une, cinq employés dans l’autre, dont quatre à temps plein par crèche. Et une référente technique qui, elle est à mi-temps dans chaque crèche.

      D’accord. Et vous êtes également animateur réseau. Expliquez-moi comment vous arrivez à tout mener de front.

      Étant gestionnaire, on délègue beaucoup. Alors évidemment, moi, je garde la partie commerciale, ressources humaines, puis aussi gestion comptable, notamment de mes crèches. Ça, c’est mon pré carré. Mais comme je délègue notamment à ma référente technique et puis aux professionnels de petites enfances, au final, ça me laisse du temps à d’autres activités. Et du coup, fort de mon expérience de plusieurs années, maintenant, bientôt quatre et demi, on va dire, en petite enfance, en microcrèche, la franchise m’a proposé de les rejoindre dans leur entreprise pour être animateur réseau. L’animateur réseau, c’est quoi ? C’est en fait épauler des franchisés dès leur arrivée dans la franchise, c’est à dire que chaque franchisé qui signe un contrat de franchie chez Ô P’tit Môme se voit assigné à un animateur réseau qui lui, va être une nouvelle épaule pour lui, pour l’aider dans chacune de ses démarches. Moi, toutes ces démarches, je suis déjà passé par là, donc je suis à même de lui dire comment faire, les problèmes qu’il faut éviter et puis les assister dans tout ça.

      Est-ce que vous avez d’autres projets d’ouverture avec avec Ô P’tit Môme ?

      Écoutez, là, on va dire, je me mets en ce moment en stand-by pour en tout cas en faire une troisième, mais je pense que l’année prochaine, je vais peut-être y réfléchir. Là, je sais que j’ai un investissement qui va être fait, donc potentiellement d’acheter les murs de mon premier établissement. Donc ça, c’est mon projet aujourd’hui qui est en cours.

      D’accord. Et avec votre double casquette de franchise et d’animateur réseau, quels conseils vous pourriez donner quelqu’un qui hésiterait à se lancer dans ce métier ?

      Quel conseil j’aurais ? Écoutez, de trouver la bonne franchise, vraiment de se faire conseiller au plus près. Beaucoup de franchises, on va dire, promette monts et merveilles. Donc, c’est hyper important de savoir où on met les pieds, de voir une franchise qui vous offre justement cette capacité d’écoute qui est très importante. Donc, faire attention aussi aux redevances qui sont appliquées, par exemple, parce que ça peut vraiment crever une rentabilité. Faire vraiment le tour d’aller en voir peut-être beaucoup, en tout cas des franchises. Et puis, au final, si on parle exclusivement de la petite enfance, de venir chez Ô P’tit Môme

      François Gaudron, je vous remercie. Je rappelle que vous êtes franchisé Ô P’tit Môme et également animateur du réseau et que l’actualité du réseau est à retrouver, notamment sur les sites Franchises Magazine et AC Franchise.

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