Jimmy Dacquin – O P’tit Môme – Fondateur

8 min Publié le 4 octobre 2021

Transcription du podcast

Jimmy Dacquin, bonjour, vous êtes fondateur de l’enseigne de micro-crèche O P’tit Môme. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise Magazine.

Merci à vous.

Ma première question, c’est la suivante ces derniers mois ont malheureusement été rythmés par la crise sanitaire. Quel bilan vous pouvez dresser par rapport à votre réseau?

Pour nous, la crise sanitaire a été plutôt salutaire dans le sens où nous, notre concept de micro-crèche, on accueille des enfants de 10 semaines à 4 ans et dans un petit format, c’est-à-dire qu’on accueille dix enfants simultanément et dans ce contexte sanitaire, nous étions l’un des rares établissements d’accueil de jeunes enfants à pouvoir rester ouverts et à pouvoir accueillir les enfants dont les parents étaient en première ou deuxième ligne, comme on a beaucoup appelé cela pendant le Covid 19. Donc, on a eu la plupart de nos établissements qui sont restés ouverts à un peu moins sur la première vague.

On a eu quand même quelques fermetures parce que nos professionnels sont aussi des mamans et que les écoles étaient fermées. Mais sur les vagues suivantes, tous nos établissements sont restés ouverts. Le confinement, notamment le premier a aussi permis à beaucoup d’entre nous de se poser les bonnes questions. Et donc, on a eu pas mal de nouvelles vocations qui sont sorties de ce confinement et l’attrait de candidats pour notre réseau a été aussi grandement impacté. On a géré beaucoup plus de candidats entrants pendant cette période et encore aujourd’hui.

Est ce que vous avez dû faire évoluer votre savoir faire afin de vous adapter à cette période quand même particulière?

Tout à fait. Alors on fait, déjà par rapport à l’épidémie en elle-même, quand on est un établissement d’accueil de jeunes enfants, on a déjà beaucoup de protocoles par rapport aux enfants et les maladies infantiles, etc. On avait déjà tous ces strates de désinfection, de protocoles d’hygiène au sein de nos structures. On a rajouté évidemment le port du masque et quelques gestes, barrières supplémentaires et une organisation à l’entrée des parents, un parent à la fois dans la structure, par exemple, ça oui.

Et par rapport à notre accompagnement et au montage de projets micro-crèche. Effectivement, on a aussi, nous, augmenté nos effectifs en interne au siège pour pouvoir répondre justement aussi à l’afflux de demandes de notre réseau par rapport à ses volontés d’entrepreneuriat qui sont issues de ces moments de réflexion pendant le confinement.

Est-ce que vous avez le sentiment que votre métier est plus valorisé ou mieux connu qu’avant la pandémie?

Tout à fait, parce qu’on a aujourd’hui en micro-crèche, une forte demande des parents. Pourquoi? Parce que ceux qui fréquentaient d’autres établissements comme des multi-accueil ou des crèches municipales, elles étaient fermées du fait de leur nombre d’enfants accueillis, qui était supérieur à 10. Et les seules qui étaient ouverts, ce sont les concepts micro-crèche. On a vraiment un attrait des parents via notre concept aujourd’hui, qui sollicitent de plus en plus nos structures pour faire garder leurs enfants. Au-delà de ça, le marché français de la petite enfance reste encore un marché très porteur puisqu’on a estimé qu’il manquerait encore aujourd’hui en France à peu près 250.000 places de crèche. Donc on a encore de beaux jours devant nous.

Où en est le développement de votre réseau ?

Alors, on vient de passer la barre des 100 franchisés donc, on est très content. On a un développement qui est sans cesse croissant. Perspectives à fin d’année prochaine, à dépasser 150 franchisés. Un objectif qui nous semble largement atteignable puisque nos tout premiers franchisés ont aujourd’hui deux, voire trois structures micro-crèche. Et ça fait partie aussi de notre développement. Et on est aussi un réseau où on a cette fierté, c’est qu’on a une dizaine de cooptations déjà en très peu de temps.

Donc les gens qui sont chez nous s’y sentent bien et recommande notre réseau, donc ça, ça nous fait plaisir.

Quels sont les critères pour devenir franchisé O P’tit Môme ?

Comme beaucoup d’autres secteurs d’activités liés à la franchise, il faut avoir le sens de l’entrepreneuriat, aimer monter un projet. La particularité de notre secteur, c’est évidemment la petite enfance, donc il y a une grande humanité et l’attrait, et de l’autre, le service rendu aux parents. Et le monde de la petite enfance est un milieu assez passionnant où, en fait, chaque individu prend sa part entière dans la vie de la crèche. Donc, on est dans un secteur très humain.

Cela passe aussi par l’épanouissement de nos équipes au quotidien. Donc, ce sont des choses sur lesquelles nous, on a des valeurs assez fortes. Effectivement, quand on est dans le secteur de la petite enfance, on ne peut pas ne pas être dans un secteur où l’humain prend toute sa place.

Quel est l’investissement à prévoir pour quelqu’un qui souhaite ouvrir une franchise O P’tit Môme ?

Alors, on a des droits d’entrée qui sont TTC à 18.000 euros. Ensuite, l’investissement global sur une structure micro-crèche, ça dépend toujours un petit peu des locaux dont on dispose, mais on est sur des enveloppes moyennes qui sont entre 80 à 100 K€.

Comment se déroule la formation de vos nouveaux franchisés ?

On a un parcours de formation dès qu’ils rentrent chez nous. Ils ont une formation d’intégration où ont les forment sur les différentes étapes de la conduite du projet, tout en faisant le parallèle avec la gestion de la crèche à la crèche ouverte. Donc, on a vraiment deux volets le volet où, en fait, on est un secteur réglementé et il faut aller chercher un agrément qui est délivré par le conseil départemental via les services de protection maternelle et infantile. Donc, c’est très réglementé.

Donc on a ce parcours-là qu’il faut assimiler et ensuite on les aides, on fait les formations, j’allais dire d’un entrepreneur classique dans tous les domaines d’activités pour la gestion d’une entreprise en fait: du management, la comptabilité, la gestion, la gestion RH, la commercialisation, la communication sont tous des éléments et même un peu au-delà, puisqu’on a aussi des formations qui sont liées strictement au domaine de la petite enfance, avec des thématiques sur des pédagogies particulières.

On a plein d’autres formations qui sont assez précis et un catalogue de formations qui est assez complet pour devenir gestionnaire d’une micro-crèche.

Quels conseils donneriez-vous aux porteurs de projets qui hésiteraient à se lancer dans votre activité ?

Ce n’est pas un conseil, c’est faite nous confiance. Aujourd’hui, on a un savoir faire, on a une expertise. On a aussi tissé des liens relationnels avec les différents départements dans lesquels on est déjà implanté, c’est-à-dire les services de PMI, donc on a cette expertise avec ces institutions. Aujourd’hui, bah on a, on a zéro échecs dans nos entreprises et on s’est réinventé à faire des webinaires chaque mois où on peut échanger tous ensemble sur des points d’actualités, sur des problématiques rencontrées ou à rencontrer quand on est un jeune gestionnaire. Donc voilà, on a cette chance-là et tout le monde vie bien dans notre réseau.

Jimmy Dacquin Je vous remercie, je rappelle que vous êtes fondateur de l’enseigne O P’tit Môme et que votre actualité est à retrouver notamment sur le site Franchise Magazine et AC Franchise.

Merci à vous !