Jordan Tomas, fondateur, Jordan Tomas Pizza Mamamia

5 min Publié le 2 mai 2024

Jordan Tomas, bonjour. Vous êtes président fondateur de l’enseigne Jordan Tomas Pizza Mamamia. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise Magazine.

Bonjour à vous. Merci pour l’invitation.

Pouvez-vous nous présenter votre concept ?

Oui, alors écoutez, nous sommes une franchise de pizzas au feu de bois. On a un concept de restaurant, on propose aussi de la vente à emporter et de la livraison. On travaille sur un sourcing principalement italien, des produits de qualité, fabrication artisanale pour la plupart. On essaye de travailler avec des charcuteries qui sont sans gluten, sans polyphosphate, sans protéines de lait. Enfin voilà, on essaye vraiment d’avoir du produit vraiment premium en circuit le plus court possible pour les produits français et sans intermédiaires pour les produits italiens.

Quand avez-vous lancé le concept et où en est votre développement en franchise ?

On a démarré avant de lancer un concept en fait au départ on a surtout ouvert un restaurant en 2007 avec mon épouse qu’on a exploité jusqu’en 2020. En fait en 2020 a été la fin de l’exploitation de ce restaurant là parce qu’on a été exproprié en fait le bâtiment a été rasé pour faire une rue donc c’était d’utilité publique et juste à ce moment-là on lançait la franchise en fait on a lancé la franchise en 2019 parce qu’on avait beaucoup de demandes, le concept plaisait beaucoup, les produits plaisaient, la pizzeria qu’on avait dans le quartier du Gerland à Lyon a été élue en 2018 meilleure pizza de France, et ça, ça nous a vraiment mis un très gros coup de projecteur à notre restaurant, et c’est de ce moment-là qu’on a eu des demandes de franchise. Donc on a commencé à travailler comme ça, et aujourd’hui on a 8 restaurants, et 2 en cours d’ouverture sur ce trimestre.

Et quels sont vos objectifs de développement en franchise pour les années qui viennent ?

L’idée pour l’instant, c’est de se développer déjà en escargot autour de la région lyonnaise, donc dans un périmètre de 200 km. Ça nous permet de pouvoir accompagner nos franchisés correctement, parce que l’accompagnement pour nous, c’est vraiment une des clés de la réussite. Donc aujourd’hui, on vise des zones comme Clermont-Ferrand, Annecy, Grenoble, Mâcon. Pour faire simple, notre franchisé le plus loin est à Montélimar. Et l’idée déjà, c’est de se développer comme ça en escargot. Il y a déjà un maillage intéressant à faire. Et puis après, on verra par la suite si on va un petit peu plus loin ou pas. Grande chance qu’on essaye de faire la France entière.

Quels sont les critères pour devenir franchisé sous votre enseigne ?

Le critère principal, c’est d’avoir les mêmes valeurs que nous. Donc c’est des valeurs humaines avant tout. Aimer la restauration, aimer les gens, aimer les clients, parce qu’en fait être restaurateur, c’est aimer faire plaisir aux gens. La restauration, ce n’est pas que du business. C’est ce que je dis souvent à mes candidats. Si vous voulez faire que du business, je pense qu’il y a autre chose à faire que la restauration. La restauration, c’est un business, mais c’est aussi avant tout un état d’esprit. Et vraiment, il faut aimer la convivialité, il faut une fois de plus aimer faire plaisir aux gens. Et en faisant ça, on se fait plaisir.

Est-ce que vous cherchez des personnes qui ont une expérience dans la restauration ?

Alors pas forcément. Dans notre réseau aujourd’hui, on a des anciens restaurateurs, mais on a aussi des gens qui viennent d’autres horizons. On a un de nos franchisés qui vient de la grande distribution. On en a un qui était steward avant. Et en fait, ils ont aussi tous les deux ce côté relationnel, ce côté commerce et surtout, ils aiment le produit. Donc en fait, on n’est pas obligé de venir de la restauration, mais on a besoin par contre d’aimer la restauration. Nous, après la partie technique, on l’apprend.

Quels emplacements vous recherchez en priorité pour ouvrir des restaurants ?

Les emplacements, on a un petit peu de tout aujourd’hui. On a l’emplacement numéro un en ville, mais on a aussi des piles derrière qui sont un peu plus à la campagne. On en a une à Sivoyeux d’Azergue. C’est un village de 1500 habitants, donc sur le papier comme ça, ça peut paraître peu, mais c’est un carrefour aussi de la vallée d’Azergue, donc au nord de Lyon. Et pour le coup, il y a beaucoup de passages, il y a une zone, donc ça permet de très, très bien travailler et le midi et le soir. On a aussi des emplacements dans des zones d’activité ou dans des zones commerciales. Et c’est pareil, c’est des emplacements qui travaillent très bien. Donc en fait, on est un petit peu ouvert à tout. Ce qu’on fait quand on trouve un local qui nous plaît, on fait un état local de marché pour voir si le marché est là. En fait, tout simplement pour nous, si on a le nombre de clients nécessaire avec le panier moyen. Et l’avantage de la pizza par rapport à pas mal d’autres concepts, c’est que la pizza aujourd’hui, ça peut se dupliquer un petit peu de partout. Tout le monde mange de la pizza.

Quels sont les investissements à prévoir pour ouvrir un restaurant à l’enseigne ?

Hors fonds de commerce, il faut prévoir à peu près 360 000 euros, droits d’entrée inclus, formation. Sur l’ensemble du coût global, en général, on est sur une enveloppe de 360 000 euros hors fonds.

Et vous avez dit que vous pouviez former des candidats extérieurs au monde de la restauration. Quelle formation vous délivrez ? Combien de temps ça dure ? Comment ça se déroule ?

Alors nous, il faut savoir qu’on est aussi centre de formation agréé et on dispense une formation pour nos franchisés qui dure huit semaines, donc deux mois, où on leur apprend tous les aspects du métier.

Et pour finir, quel conseil vous pourriez donner à un porteur de projet qui hésiterait à se lancer dans votre activité ?

De venir nous rencontrer déjà, première chose. Si possible, de venir goûter nos pizzas. Mais s’il vient nous rencontrer, on a des pizzerias pas loin, donc il pourra venir goûter nos pizzas. Et je pense que le déclencheur peut être là. En fait, déjà, si le produit arrive à vous conquérir, la moitié du boulot est fait. Si vous aimez le produit, que vous aimez le concept, normalement, il y a déjà un grand pas de franchi.

Jordan Tomas, je vous remercie. Je rappelle que vous êtes Président Fondateur de l’enseigne Jordan Tomas Pizza Mamamia et que votre actualité est à retrouver notamment sur les sites Franchise Magazine et AC Franchise.