Ludovic Maignan, Franchisé Speedy

5 min Publié le 14 septembre 2023

Bonjour. Vous êtes franchisé Speedy à Marseille. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise magazine.

Merci à vous.

Pouvez- vous nous en dire plus à propos de votre parcours professionnel avant de rejoindre l’enseigne Speedy ?

Mon parcours professionnel, alors il faut savoir que je n’ai qu’un CAP. Moi j’ai été bercé depuis tout petit dans la mécanique. Mon grand-père tenait un garage pendant des années. Mon père était mécanicien aussi et donc j’ai rejoint mon père en 2004, à l’âge de mes 20 ans. On a travaillé avec lui pour un centre auto où j’ai commencé en tant que mécanicien, opérateur senior, ensuite chef d’équipe et j’ai terminé chef de centre dans ce point de service.

Quel a été l’élément déclencheur qui vous a donné envie de vous lancer dans un projet en franchise ?

L’élément déclencheur, je dirais qu’il y a eu l’envie déjà d’évoluer. Le fait d’avoir travaillé pour un franchisé pendant 15 ans m’a donné l’envie de me mettre à mon compte, tout simplement. Voilà, donc pas de regret.

Et qu’est- ce qui vous séduit particulièrement dans l’enseigne Speedy ?

Ce qui me séduit dans l’enseigne Speedy c’est l’activité, l’image, le côté dynamique, je dirais, et puis surtout l’esprit famille.

Comment est- ce que vous avez été formé et accompagné lors de votre arrivée au sein de l’enseigne ?

Déjà, moi je savais plus ou moins gérer un centre auto. J’ai été formé pendant deux jours au centre de formation sur Nanterre. Ça, c’est le process pour être franchisé. Ensuite, il y a 15 jours de formation, voire trois semaines sur le terrain chez les franchisés. Ça peut être un centre sur Marseille ou autres. Ça nous permet, nous les franchisés, de se familiariser avec le logiciel et d’apprivoiser le logiciel. L’avantage, c’est qu’on a le centre en main, entre guillemets. On est beaucoup accompagnés par nos animateurs, donc nos animateurs secteur ainsi que nos directeurs régionaux qui nous accompagnent pendant à peu près 15 jours, trois semaines, le temps de faire la main au logiciel.

Vous êtes devenu franchisé à quel moment ?

Je suis devenu franchisé en mars 2019 pour mon premier centre sur Marseille, et puis mon second c’est tout récent.

Est- ce qu’il s’agissait d’ouverture de centre ou de reprise ?

Non, une reprise. Il faut savoir que c’était un centre qui était géré par Speedy France, qui est devenu en franchise depuis mars 2019. Donc, c’est bien une reprise pour mes deux centres.

‘accord. Combien de personnes est- ce que vous employez sur ces deux centres ?

Sur le premier j’ai quatre ouvriers, ainsi qu’un apprentie. Et sur le second, j’ai trois ouvriers et un apprentie.

Les deux centres sont dans la région de Marseille ?

Oui, tout à fait, dans la région de Marseille, à tout juste un kilomètre en vol d’oiseau.

Est- ce que vous avez un projet éventuellement… Vous me dites que c’est tout récent pour le deuxième, mais d’en ouvrir ou de reprendre un troisième éventuellement ?

On aimerait pouvoir s’agrandir encore et encore, mais j’avoue que pour l’instant deux c’est déjà bien et peut- être oui, dans quelques années.

Selon vous, quelles sont les qualités qu’il faut pour devenir franchisé Speedy ?

Il faut tout d’abord aimer le contact avec les gens je dirais. Ensuite, être commerçant, de garder le sourire, d’être honnête. Donc déjà ça c’est de bonnes qualités, on va dire.

Et au quotidien, comment vous vous organisez pour gérer deux centres ?

Moi, j’ai la chance d’avoir mon beau- fils qui m’aide pas mal, d’avoir aussi une très bonne équipe, ce qui me permet d’être un jour ou deux sur un et puis le reste de la semaine sur l’autre.

L’investissement pour reprendre un centre, sans être indiscret, ça représente combien ?

Tout dépend. Je dirais que tout dépend de la surface du local. Tout dépend du chiffre d’affaires que fait le centre à l’année. Je dirais une reprise entre 100 et 200 000 €.

Vous êtes membre du comité consultatif des franchisés. En quoi ça consiste exactement ?

C’est un mandat de trois ans. Ça permet de faire remonter toutes les infos, que ce soit problème ou autre, de clients, les remontées que nous avons dans nos centres. L’avantage d’être membre du CCF, c’est d’être déjà le premier au courant de ce qui se passe chez Speedy, et puis surtout, avoir vraiment ces trois ans de mandat pour pouvoir régulariser tous les problèmes que peuvent avoir les centres Speedy donc au niveau rendez-vous web, tout ce qui se passe sur Internet, achats pneumatiques, les problèmes que nous pouvons rencontrer aussi avec les fournisseurs. Tout ça, en fait, on essaie de pouvoir, en trois ans, on essaie de régler le maximum de choses. Et puis voilà, c’est cool. Vraiment, c’est quelque chose qui nous apporte beaucoup de choses.

Et pour finir, quels conseils vous pourriez donner à quelqu’un qui hésiterait à effectuer sa reconversion professionnelle comme vous l’avez fait pour devenir franchisé ?

Écoutez, je dirais que tout d’abord, il ne faut pas avoir peur de l’inconnu, de rester soi- même, avoir confiance en soi. Et je pense que c’est déjà quelque chose de bien.

Ludovic Maignan, je vous remercie. Je rappelle que vous êtes franchisé Speedy à Marseille et que votre actualité est à retrouver, notamment, sur les sites Franchise Magazine et AC Franchise.