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      L’enseigne spécialiste de la glace italienne Amorino, développée en franchise, fête cette année ses 20 ans : Olivier Borreda, son responsable du développement, nous dévoile ses ambitions pour le réseau.

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      Olivier Borreda bonjour. Vous êtes responsable du développement de l’enseigne Amorino. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise Magazine.

      Bonjour, merci pour cette invitation.

      Amorino fête cette année ses 20 ans. Comment expliquez-vous le succès de l’enseigne ?

      Alors, tout d’abord, c’est la qualité des produits. C’est un savoir-faire sur une glace italienne d’excellence. Et c’est également un suivi et un accompagnement du franchiseur qui permet la réussite et la performance de nos boutiques.

      Quel bilan pouvez-vous dresser de cette première partie de l’année en terme d’activité et de développement ?

      Alors nous, dans les deux ans qui se sont écoulés, on a eu la chance de bénéficier, en fait, d’un engouement sur le produit glace pose gourmande durant la période difficile de confinement et des restrictions sanitaires où, le consommateur s’est massivement vengé, peut être pendant la crise, sur des produits où il y avait un petit peu de liberté, ou un produit ludique qu’est la gourmandise et qui rassemble le plus grand nombre de personnes sur une clientèle familiale. Donc, sur 2022 particulièrement, on a une progression d’activité et de chiffre d’affaires dans l’ensemble du réseau des boutiques France et Internationale, avec une progression extrêmement forte de croissance à deux chiffres.

      Et où en est le développement de l’enseigne ?

      Et le développement de l’enseigne, aujourd’hui donc, effectivement, nous avions fait part de notre volonté de doubler notre parc à travers le monde. Aujourd’hui, on a 91 boutiques en France, 200 dans le monde. On va ouvrir à peu près 6 boutiques sur la France. On aura un total de 40 boutiques à la fin de l’année, et on est sur une progression de 40 boutiques annuelles en terme d’ouverture. Et plus particulièrement sur la France avec quinze nouvelles ouvertures par an. Donc, on est plutôt sur une tendance assez dynamique, avec des ciblages et des localisations qui restent toujours autant exigeantes, mais avec des formats qui ont un peu changé. Vous avez la livraison qui a pris une part de marché assez importante, qui était plutôt réduite. L’activité parisienne est aujourd’hui on voit que c’est un modèle qui fonctionne. Il y a également des villes qui sont des villes plus moyennes, qui ne sont pas basées uniquement sur une clientèle touristique. Mais pour autant, le fonctionnement de la boutique et son activité, sa construction, son chiffre d’affaires sont au rendez-vous.

      Je suis en train de penser à des villes comme Metz ou Clermont-Ferrand qui sont de très, très belles performances et qui peuvent vraiment concurrencer des villes balnéaires du sud de la France. Voilà. La glace ne se vend pas uniquement dans le Sud. C’est un produit qui, aujourd’hui, a d’autant bonnes performances dans le nord de la France que dans le sud où, au final, on en est peut-être plus sur des consommations réduites à une saison dans les stations balnéaires, alors que dans des villes moyennes, vous allez avoir une clientèle qui va être fidélisée et on va lisser, un petit peu, la saisonnalité qu’est le produit glace. Puisqu’aujourd’hui, on a toute une offre complémentaire qui nous permet de générer du chiffre d’affaires tout au long de l’année, avec également une consommation assise, pose gourmande, comme les crêpes, les gaufres, les pâtisseries, macarons, et ainsi que toutes les boissons chaudes ou glacées italiennes.

      Et concernant l’international, quels sont vos objectifs ?

      Concernant l’international, on va aujourd’hui ouvrir trois nouveaux marchés sur 2022, et on a ouvert également la Belgique avec deux boutiques, une c’est Anvers et une Bruxelles, qui sont un bon début, en tout cas sur les lancements de ces magasins d’objectifs de chiffre d’affaires qui seront atteints. Donc, on va également se concentrer sur le reste des pays de l’Union européenne avec effectivement une centaine de boutiques qui vont ouvrir dans les quatre ans.

      Quels sont les critères pour devenir franchisé Amorino ?

      Alors, sur la franchise individuelle sur la France, ce que l’on veut, et ce qu’on a toujours voulu, et c’est la clé de notre succès, on veut des franchisés qui soient de véritables opérateurs dans leurs magasins, c’est à dire qu’on a besoin d’un pilote. Effectivement, on a un mode de fonctionnement en terme de ventes où vous avez un caissier qui va être vraiment la force de vente de l’entreprise, puisqu’après ce sont des opérateurs de gelato qui vont faire les glaces en fonction de ce que le caissier a donné comme instructions, et la rapidité aussi pour sortir les tickets de ventes. Donc la réussite, c’est d’avoir vraiment un pilote. On a une communication entre franchiseur et franchisé qui est actuellement importante, avec beaucoup de comités, des réunions régionales qui sont basées sur des sujets très opérationnels. Donc il y a un accompagnement avec un animateur de réseau qui est là pour les aider à toujours performer, à les assister sur les nouveaux produits, sur la gestion des ressources humaines. Donc y’a une visite mensuelle.

      Et donc il y a beaucoup d’échanges qui font que on a un réel support pour le franchisé. Mais effectivement, les critères c’est, peu importe l’horizon dont on est issu, puisque la franchise se doit de donner un savoir-faire. La clé de la réussite, c’est vraiment la personne, et c’est pour ça que nous notre critère, effectivement, il est dans la personnalité qui doit être dans cet esprit familial qu’est l’entreprise Amorino.

      Et pour finir, quels conseils pourriez-vous donner à un porteur de projet qui hésiterait à se lancer dans votre activité ?

      Et bien écoutez, on peut en discuter et dire que les résultats, en fait, de l’entreprise sont la meilleure publicité pour la franchise Amorino, avec un taux de défaillance qui est quasi à 0 % depuis plus de six ans. En tout cas, des défaillances économiques, il n’y en a pas. Donc, voilà, pour le convaincre, en fait, effectivement, c’est de regarder les performances d’Amorino.

      Olivier Borreda je vous remercie. Je rappelle que vous êtes responsable du développement de l’enseigne Amorino, et que votre actualité est à retrouver, notamment sur les sites, Franchise Magazine et AC Franchise.

      Merci à vous.

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