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Christian Badia – Vertikal – Président fondateur
Président fondateur de Vertikal, Christian Badia nous présente son concept spécialisé dans la rénovation des façades et ses perspectives de développement en concession.
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Sommaire
Pour une écoute simplifiée de ce podcast interview de Christian Badia, président-fondateur de la franchise Vertikal, rendez-vous directement à la partie qui vous intéresse.
- Ma première question est la suivante est ce que vous pouvez rapidement nous en dire plus à propos de votre concept?(00:13)
- Quelles sont, en cette rentrée 2021, vos projets de développement en concession pour le réseau Vertikal ?(03:49)
- Quelles sont les villes que vous ciblez en priorité pour implanter des concessionnaires Vertikal?(05:40)
- Êtes-vous satisfaits du niveau d’activité de vos concessionnaires ces derniers mois?(07:26)
- Quels sont les critères pour devenir concessionnaire Vertikal?(09:47)
- Comment se déroule la formation de vos nouveaux concessionnaires?(11:01)
- Et quelle est l’actualité récente du réseau?(11:12)
Transcription du podcast
Christian Badia, bonjour. Vous êtes président fondateur de l’enseigne Vertikal. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise Magazine.
Bonjour et merci de m’avoir invité.
Ma première question est la suivante est ce que vous pouvez rapidement nous en dire plus à propos de votre concept?
Mon concept, si vous voulez que je vous définisse rapidement l’historique. J’étais cadre avec des grosses fonctions dans une grande maison d’édition au moment où est apparue Internet, et cela correspondait à un moment où j’ai acheté une maison à rénover et avec toutes les difficultés que j’ai eues pour avoir des artisans, des devis, lancer des travaux et que tout ça soit cohérent, organisé, respectueux, etc. L’idée m’est venue puisque j’étais déjà en train de réfléchir au futur de ma carrière en me disant ce serait bien, peut être, de faire quelque chose dans l’habitat, dans la rénovation du particulier, des maisons individuelles, parce que je trouvais qu’il y avait beaucoup d’erreurs de laisser aller et ce manque d’organisation qui était crucial.
Et je me suis dit je vais apprendre un métier et je vais monter mon entreprise avec une organisation sans faille telle que je l’avais dans mon ancienne fonction. Et voilà comment est née Vertikal. J’ai monté une entreprise sur la région toulousaine en octobre 95, qui s’appelle Espace Façade et une fois que j’ai fait quelques années avec cette entreprise, eh bien, c’était simple comme ma vie antérieure professionnelle était basée sur le management et la relation avec les autres. J’ai décidé, quelques années après le très bon fonctionnement d’Espace Façade à Toulouse, de créer effectivement une marque qui se voulait être exclusivement rassembleuse de produits haut de gamme et de le distribuer sous la forme d’une concession exclusive dans le cadre du commerce organisé.
En ayant mis au point évidemment un concept qui était bien quadrillé d’un point de vue commercial, marketing, communication et technique. Voilà un peu le concept Vertikal donc je suis parti tout seul avec ma petite entreprise et puis j’ai eu une ou deux relations qui sont venus me rejoindre il y a 18 ans. Ils sont toujours là, Bernard et Loïc, donc, chacun à la tête de leur entreprise. Et le réseau Vertikal s’est développé essentiellement par le bouche à oreille, juste avant que je ne devienne annonceur chez Franchise Magazine.
C’est un concept qui est relativement souple puisque je ne me voyais pas avec du personnel, je ne me voyais pas avec des employés, je ne me voyais pas avec des camions, du matériel, etc. Alors même si c’est vrai que les structures sont légères, quand on va rénover les façades des maisons individuelles, je ne voulais pas d’entrepôt. Je ne voulais pas toutes ces choses-là. Donc j’ai bâti un concept sur la base des réussites que j’avais vécu et qui existe toujours d’ailleurs chez Espace Façade, avec une relation avec les hommes qui ont le savoir faire.
Si moi, je savais commercialiser, il me fallait trouver ceux qui ont le savoir faire. Si ce n’est que s’était basé sur une activité en sous traitance, mais en sous traitance de partenariats et non pas une sous traitance pure. Que ces gens-là sont malheureusement exploités dans le bâtiment. Moi, je ne me moque pas d’eux, il n’y a pas de sous, si moi j’arrive à commercialiser que je n’ai pas mon complément qui pose sur les murs, je ne peux pas facturer, donc mon entreprise, elle ne peut pas avancer.
Donc, j’ai décidé de réfléchir à des choses équitables et c’est la raison pour laquelle nous avons des partenariats en sous traitance dans chacune des 30 concessions Vertikal où c’est les applicateurs, ceux qui pose puisque tout le réseau fonctionne sur ce modèle-là, les poseurs sont des gens qui sont très bien traités et qui font ce qu’il faut pour rester chez le concessionnaire Vertikal. Donc, le concept est simple, la structure est légère puisqu’elle est représentée que par le chef d’entreprise à qui je confie en exclusivité la marque et le concept, et lui-même derrière à des équipes de sous traitants qui sont des gens fidèles, réguliers, sur qui il va pouvoir compter et pas d’employés, pas de stock, pas d’entrepôt et je rajouterai pas de royalties.
Quelles sont, en cette rentrée 2021, vos projets de développement en concession pour le réseau Vertikal ?
Alors en nombre de concessions, moi je n’ai jamais eu d’ambition quantitative qui pourrait venir au détriment de l’accompagnement qualitatif dont je suis redevable à mon nouveau concessionnaire.
Donc, ma cadence, c’est de rentrer un à deux nouveaux concessionnaires par an, voire trois maximum. Alors, ce qu’il faut comprendre, c’est que dans le parcours de Vertikal, qui en est à sa 18e année jusqu’en 2014, j’ai fonctionné à la fois une jambe chez Espace Façade dont je m’occupais tout seul et une autre jambe donc, dans le cadre du développement de Vertikal. Mon fils, je l’ai formé en 2010, il est rentré chez Espace Façades. Je l’ai formé pendant trois – quatre ans. Il a ensuite gagné ses galons d’associé, puis de gérant d’Espace Façade et d’actionnaire majoritaire. Et donc, ce n’est qu’à partir de 2015 que je m’occupe seulement depuis six ans du développement du réseau. Donc, à date de 2015, il y avait 14 franchisés dans le réseau. Donc, en 2015, nous en étions au douzième anniversaire de Vertikal et donc, six ans après, il y en a trente puisque j’ai lâché Espace Façade et je ne m’occupe plus que du réseau Vertikal.
Donc, ma cadence c’est celle-là, bon si ce n’est qu’en 2020, il y a eu une explosion puisque nous avons fait rentrer 8 franchisés, sachant, je le précise, que même si quelques candidatures peuvent m’être apportées par Franchise Magazine que je remercie en passant, le développement de Vertikal est essentiellement axé par le biais de la cooptation. C’est à dire que ce sont mes franchisés qui m’appellent pour me dire j’ai un ami, j’ai un cousin, j’ai…. voilà qui va t’appeler parce qu’il est intéressé par tout ce que je fais. Donc 70% des membres du réseau Vertikal, en l’occurrence 21 sur 30, ont intégré le réseau par le biais de la cooptation.
Quelles sont les villes que vous ciblez en priorité pour implanter des concessionnaires Vertikal?
Je n’ai pas trop de priorités, si vous voulez, puisque ça se fait suivant la situation géographique des personnes qui sont demandeuses d’en savoir davantage sur notre concept. Mais il est vrai que nos accords prévoient que je confie 80.000 maisons individuelles en zone de chalandise en exclusivité, sur lesquelles je m’engage donc à mettre personne d’autre sur ces zones-là et pour qu’on comprenne ce que ça représente parce que ce chiffre tout seul est absurde. Le franchisé réalise en vitesse de croisière aux alentours de 150 devis par an.
On va faire un compte rond, ce sera plus simple. S’il en a réalisé 200, ce qui n’est pas le cas chez les franchisés, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas besoin d’aller chercher plus d’un devis par jour pour gagner très confortablement leur vie. Donc, au bout d’un an, si on fait 20 devis par mois, ça fait 200 devis dans l’année, au bout de dix ans ça en fait 2000. Donc ça, c’est juste pour que vous compreniez l’importance de la zone de chalandise que je confie. Parce que dans dix ans, mon franchisé il aura encore 78 000 maisons individuelles à rencontrer, dont le secteur est très vaste.
Alors c’est vrai que tout ce qui est département est disponible, donc est prioritaire. Mais on se rend compte dans le concept que l’originalité ressort plus d’avantages, par exemple à Clermont-Ferrand, qui est une zone géographique où il y a deux zones de chalandise. Et l’originalité est plus facile dans les, apparemment, dans les villes moyennes. Donc, c’est vrai qu’à Angers, Châteauroux, Orléans, Vannes, tout ça, ce sont des profils qui sont intéressants. Mais ça existe partout en France.
Je pense à Valence, dans la Drôme, je pense à Agen, voilà donc toutes les zones où un franchisé Vertikal n’est pas présent, je vous prends un exemple, par exemple, il y a quatre zones de chalandise sur le département de la Loire-Atlantique et on a trois franchisés sur ce département.
Êtes-vous satisfaits du niveau d’activité de vos concessionnaires ces derniers mois?
Alors, la réponse est oui. Et je suis surtout satisfait, sans faire d’autosatisfaction, de la réflexion que j’ai pu avoir en mars 2020 et de la mise en place que j’ai initiée au réseau et sur lequel on rebondit la majorité des concessionnaires exclusifs Vertikal parce que aujourd’hui, il y en a un certain nombre qui bombe un peu le torse en Juin 2021 en disant, nous, on a du travail, on est gavé et on augmente nos prix. Il y en a qui faisaient un petit peu moins les malins à mars 2020.
En mars 2020, quand a éclaté la crise, j’ai observé tout ce qui se passait. J’ai provisionné un stock qui était le triple de ce que je provisionnais habituellement. Bien m’en a pris, avec les problèmes qui ont été, voilà moi j’ai pu livrer mes franchisés sans aucun problème jusqu’à l’été. Et ensuite, mon stock, ben je l’ai gardée par prudence. Et ils ont continué à travailler comme tout le monde. Alors on a un petit avantage, c’est que quand on est en rénovation de façades de maisons individuelles, nous, on est d’un côté du mur et si notre client était présent chez lui, il resté à l’intérieur. Et avec la crainte, parce que le confinement de mars 2020 n’est pas le même que les confinements qui ont suivi. Il y a eu une peur importante, une panique, même chez certains, donc, on leur expliquait qu’on sonnerait juste pour leur dire on arrive et on repart. Et d’un point de vue commercial, on a eu un trou effectivement sur la deuxième quinzaine de mars 2020. On s’est réadapter immédiatement par rapport à ça. On a proposé, on a diffusé un communiqué, le protocole qui était le nôtre pour continuer à réaliser les devis.
Et c’est vrai que c’est toujours un avantage, c’est que ça se passe dehors à mesurer, à discuter en aparté et donc tout s’est plutôt bien passé. Ça, ça s’est enchaîné et les franchisés en 2020 ont été très performants. 85% ont été en progression. Par contre, à partir du moment où tout le secteur de ce qu’ils appellent le bâtiment au niveau des infos, mais dans lequel nous nous sommes un peu plus isolés et concentrés, c’est l’habitat individuel. Là, j’avoue que j’ai bon nombre de franchisés qui a fin mai, voir même à fin juin, ont déjà atteint leurs objectifs annuels, pour pas dire catapultés, puisque certains, à fin juin ont doublé carrément, ce qui leur permet de gagner déjà très convenablement leur vie. Quand je parle de ça moi, c’est 6 chiffres avant la virgule.
Quels sont les critères pour devenir concessionnaire Vertikal?
Alors il faut avoir un QI suffisant pour déceler les subtilités de notre concept, et après, il ne faut pas dire j’ai envie de réussir dans ma vie et de me mettre à mon compte, il faut le démontrer, il faut le faire. Donc quelqu’un qui a la volonté et qui comprends lors de notre entretien de présentation du concept, derrière, on se charge du reste pour la formation, la mise en route et l’accompagnement permanent des franchisés chez Vertikal. Et puis, il y a une formation en accompagnement qui leur a permis à tous de se reconvertir. Parce que ce qu’il faut savoir si aucun franchisé, à l’exception de celui qui confirme la règle, n’était dans ce secteur d’activité avant de rentrer chez nous.
Aucun, à l’exception d’un seul, qui confirme la règle, était à son compte et la fourchette d’âge des membres du réseau Vertikal, aujourd’hui, c’est entre 21 et 55 ans.
Jérôme Geyres, je l’ai formé, il avait 21 ans, ça fait un peu plus de dix ans qu’il est chez nous aujourd’hui dans les Landes et il réussit à merveille puisque d’ailleurs, il a ouvert avec son collègue mitoyenne de Pau une franchise dans le Pays Basque, dans laquelle ils seront investis tous les deux à 50/50 et c’est une dame, une commerciale, qui s’occupe de faire avancer cette structure donc, voilà.
Comment se déroule la formation de vos nouveaux concessionnaires?
La formation théorique se déroule en région Toulousaine, donc nous sommes en vase clos pendant une semaine.
Et quelle est l’actualité récente du réseau?
Il y a un truc qui est récent justement, je voulais à le souligner: vous savez ou pas que dans le réseau Vertikal, tous les membres du réseau sont également membre d’une association qui avait été cofondée entre nous, qui s’appelle Une façade sur la Vie et qui a pour parrain Michael Jones, qui a accompagné pendant des années Jean-Jacques Goldman. Donc, cette association œuvre en faveur des personnes âgées en difficulté et nous avons remis plus de 150 000 euros de dons, dans des EHPAD où sont situés nos franchisés sur ces régions-là.
Et il y a un franchisé l’année dernière qui m’a appelé et qui m’a dit: tous les soirs, je suis sur mon balcon, j’applaudis de 20 h à 20 h 02, le personnel soignant, mais ils sont tellement dans le rouge. Vous savez, s’était au plus fort de l’actualité, on devait être juste après les élections justement, et il m’a dit que je voudrais faire quelque chose pour eux. Je vais attribuer 5% du chiffre d’affaires que je facturerai pendant trois mois au personnel soignant.
Je dis bravo, c’est une belle initiative. C’est très joli. J’ai fait un mail au réseau juste pour donner l’info. Dans les 24 heures, j’avais dix autres franchisés ou 12, je ne me souviens plus qui sont venus se rajouter et trois mois après, on remettait 32.000 euros au personnel soignant. Il y a vraiment un esprit, de mon point de vue, de citoyenneté humaine chez Vertikal qui est impulsé par les franchisés eux-mêmes. Franchement, moi, je reste par terre, ça me séduit parce que je suis très fervent de ce type de démarche. Donc, pour répondre à votre question, l’actualité outre qu’un franchisé qui a été élu au concours de l’IREF, effectivement lauréat de la décennie. C’est un concours où il y avait quand même un Monsieur Alain Afflelou, qui était quatrième derrière lui. Donc, oui, il y a des succès récents, internes au réseau et parallèle au réseau, puisque Vertikal est une marque qui sponsorise le Racing Club Narbonnais, qui a été un club en rugby, qui a brillé et qui a été véritablement à l’affiche pendant plusieurs décennies, qui a dégringolé en Fédérale et qui viennent de remonter en Pro D2.
Donc, c’est aussi un succès indirect de Vertikal, voilà. Et puis donc, oui, l’actualité, c’est les fameux huit franchisés qui ont démarré en 2020 et dont certains sont vraiment des gens avec beaucoup d’avance sur la cadence de leur développement, notamment à Clermont, notamment dans le nord de Nantes, notamment en région Parisienne, enfin ça se passe vraiment plutôt bien.
Christian Badia, je vous remercie de nous avoir partagé votre actualité et vos succès. Je rappelle que vous êtes président fondateur de l’enseigne Vertikal et que votre actualité est à retrouver, notamment sur les sites Franchise Magazine et AC Franchise.
Merci à vous!
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