Fermer
Secteurs / Activités
      Miniature–Sebastien-Grandjean-2024-1400×1400

      7 min

      7 min

      MP3 (16.48 Mo)

      • Flux RSS
      • Deezer
      • Spotify
      • Apple Podcasts
      • Google Podcasts
      100 000 €
      Apport personnel
      15 000 €
      Droit d'entrée
      Voir la fiche

      Sébastien Grandjean, bonjour. Vous êtes franchisé Dessange et Camille Albane à Grenoble. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise magazine.

      Bonjour Vincent. Merci de m’avoir sollicité pour cette interview.

      Pouvez-vous nous en dire plus à propos de votre parcours professionnel avant de rejoindre une enseigne ?

      Oui bien sûr, avec plaisir. En fait, moi, j’ai rejoint l’enseigne directement en contrat d’apprentissage suite à un parcours scolaire jusqu’au bac scientifique, car l’école m’a amené à passer un bac scientifique. J’avais déjà beaucoup travaillé pendant mon parcours scolaire, donc j’avais le choix de continuer mes études ou de rentrer dans le monde du travail. J’ai fait le choix de rentrer dans le monde du travail et dans la coiffure, puisque ma mère était déjà coiffeuse à l’époque. J’ai découvert on ne peut pas dire par hasard, la marque Dessange. Je dis découverte parce que dans le monde de la coiffure, pour les gens qui ne sont pas chez Dessange, en général, c’est toujours assez impressionnant. Donc, on n’a pas forcément une bonne image. Et finalement, aujourd’hui, je dis que j’ai eu la chance de rentrer chez Dessange.

      L’élément déclencheur, c’est la découverte de cette marque ?

      Oui, la coiffure par ma mère, et la marque Dessange car par curiosité j’ai poussé la porte de cette enseigne sans vraiment la connaître quand j’avais 18 ans.

      Pour vous lancer, est-ce que vous avez créé ou repris un salon ?

      Je suis rentré en tant qu’apprenti dans le groupe Dessange à Lyon, qui possédait trois salons de la marque Dessange et sept salons de la marque Camille Albane. Je suis rentré en tant qu’apprenti au Salon Dessange, Rue Jarentes, à Lyon. J’ai ensuite fait mes armes au bout de mon CAP en brevet professionnel au Salon Dessange, place Maréchal-Yauté, dans le 6ᵉ arrondissement. Et ensuite, je suis retourné à mon salon initial où j’ai fait ma formation d’apprenti au Salon Dessange de Jarentes en tant que coiffeur, où j’ai remplacé mon maître d’apprentissage. Et ma carrière a commencé à ce moment-là en tant que coiffeur. Et je dirais une dizaine d’années après, suite à un petit parcours à l’étranger, j’ai repris un salon dans ma ville d’origine parce qu’il avait fermé, il devait être repris. La marque m’a sollicité pour reprendre ce salon et je me suis lancé en 2010.

      D’accord, en 2010, une reprise de salon, quel investissement ça représentait à l’époque ?

      Comme c’était un salon qui était déjà en marche et que les propriétaires étaient en fin de carrière avec des problèmes de famille, j’ai pu racheter le salon pour 50 000 € et j’ai pu me lancer avec un outil de travail prêt à travailler. C’était plutôt un tremplin, un avantage pour moi. C’était vraiment une opportunité.

      Sachant que vous étiez un professionnel du secteur, on va dire, est-ce que vous avez quand même été formé et accompagné lors de votre pour devenir finalement patron ?

      Bien sûr. Déjà auparavant, de par mon expérience dans le groupe de corps, master franchisé de la marque Dessange, j’avais déjà subi un parcours de formation, autant en tant que coiffeur, c’est-à-dire mon cœur de métier, que de gestion et de management, puisque j’étais très intéressé par ça et j’avais déjà effectué un peu de formation et de gestion de personnel. J’ai donc été très accompagné durant mon parcours de coiffeur au sein de la marque Dessange.

      Et le salon que vous avez repris, vous avez pu relancer son activité ?

      Effectivement, j’ai redémarré seul avec une coloriste, un assistant et une conseillère beauté esthéticienne qui s’occupe aussi de l’accueil. On a commencé en 2010 à trois collaborateurs et j’ai revendu ce salon l’année dernière avec six collaborateurs. On a réussi à redévelopper le chiffre d’affaires assez rapidement. Il m’a fallu trois années pour remettre le salon sur les rails.

      Depuis, vous avez ouvert ou repris d’autres au salon ?

      Tout à fait. Après, 2010 le Salon de Sanche-de-Moulin. 2016, j’ai repris le Salon, après un départ en retraite, Dessange de Grenoble. Ce salon tournait avec 11 collaborateurs, un grand salon donc j’ai retrouvé ce que je connaissais dans les salons lyonnais. J’avais besoin de cette émulation. J’ai repris ce salon-là pour cette raison et ça se passe plutôt bien. Depuis 2016, donc maintenant huit ans que j’ai repris le salon de Grenoble et ça se passe plutôt bien.

      Vous avez des salons Camille Albane également ?

      En 2020 j’ai pris la marque Camille Albane à Grenoble, qui s’était arrêtée parce que la personne avait déménagé, et arrêté son parcours professionnel pour des raisons familiales. Donc, j’ai repris la marque Camille Albane à Grenoble en 2020, juste avant Covid, un mois avant la fameuse fermeture de 2020. On a rouvert un salon de 150 mètres carrés à Grenoble, effectivement, pour reprendre le marché sur la ville de Grenoble.

      Aujourd’hui, vous avez combien de salons et combien d’employés ?

      J’ai créé également le Salon Dessange de Voiron qui avait existé dans les années 80, donc en 2020 aussi, en même temps que le Salon Camille Albane, j’ai créé le Salon Dessange de Voiron. C’est une ville de 20 000 habitants qui ressemble beaucoup à ma première expérience à Moulins. Ici, j’ai cinq collaborateurs. C’est un salon qui a plutôt bien démarré, qui fonctionne assez bien. Et depuis l’année dernière, je suis associé sur le Salon Dessange de Vienne, dans l’Isère, toujours.

      Est-ce que vous avez d’autres projets ?

      Oui, pourquoi pas ! Depuis 25 ans, je suis chez Dessange, je suis très attaché à cette marque. S’il y a des reprises à faire ou des évolutions dans le groupe, je suis toujours à l’écoute.

      Selon vous, quelles sont les qualités requises pour devenir franchisé Dessange ?

      Je pense dans un premier temps d’être coiffeur. C’est intéressant, mais à la fois, aujourd’hui, à mon poste, je ne vous cache pas que mon cœur de métier, c’est-à-dire la coiffure, est un peu mis de côté. Il faut être aussi bon gestionnaire, aimer l’univers haut de gamme, savoir faire plaisir aux clients. Mais ça, je pense que c’est une valeur qui doit être égale à tous les coiffeurs, à mon avis.

      Et pour finir, quel conseil vous pourriez donner à quelqu’un qui hésiterait à se lancer sous les enseignes Dessange ou Camille Albane ?

      Qu’il faut y aller, qu’on est très bien entouré, qu’il y a une très belle équipe au siège et à la marque qui est là pour nous accompagner dans notre parcours, aussi bien de coiffeur que de gestionnaire de salon. J’en suis la preuve, je suis parti comme coiffeur et aujourd’hui, grâce à la marque, j’ai pu grandir et savoir m’occuper de gérer des équipes et de gérer des salons de coiffure. Je pense qu’il y a tout un univers autour de la marque qui nous permet de grandir soi-même. Je crois aujourd’hui qu’avec un peu de maturité dans son cœur de métier, quand on a évolué un peu dans la marque Dessange, on peut y arriver en tant que gestionnaire de salons de coiffure sans aucun problème.

      Merci beaucoup, Sébastien Grandjean, pour votre témoignage. Je rappelle que vous êtes franchisé de Dessange et Camille Albane à Grenoble. Merci à vous.

      Miniature Le Podcast Écoutez les interviews des
      franchiseurs en Podcast
      Demander une
      documentation

      Pour plus d'informations sur DESSANGE PARIS

      Recopiez le mot dans le champ ci-dessous :

      Je suis intéressé par la franchise DESSANGE PARIS